Bonsoir,

Le pacha du Bosphore ne sera pas venu pour rien, il a su appâter notre président, petit poisson pilote, affamé, qui, vient de répondre aux exigences du turc autoritaire, en renvoyant, discrétement, l’ascenseur promis en contre-partie d’une compensation financière !...
Le choix de Madagasikara n’aura pas été un pur hasard, car il est de notoriété internationale que notre président est celui d’une républicaine bananière, où tout se vend, où tout s’achète voir se négocie, toujours, en position de faiblesse avec un état, au bord de la faillite..
Erdogan n’a pas du faire preuve de beaucoup de persuasion diplomatique pour convaincre son homologue, transformé en la circonstance, en petit serviteur zélé de sa cause rénumératrice !...
Le scénario constituait simplement d’attendre quelques temps pour donner un faux-semblant de consistance en arrangeant un simulacre de justice, aux bottes crottées du pouvoir !…
Voilà, c’est fait, l’argent promis pour cette tâche de milicien a été honorée, aujourd’hui, les jeux sont faits et il faut passer à autre chose !…
L’enjeu, ici, n’est pas de défendre la conception d’un type d’école très particulier mais de s’inquiéter de la soumission et de l’allégeance, éhontées, du premier représentant de l’état aux exigences d’un dictateur qui, ici, fait preuve d’une ingérence politico-religieuse, qui avec d’autres partenaires aurait été un tsunami d’indignation !...
Car à force de servir de paillassons aux différents appétits, en fonction des intérêts suscités par nos rares visiteurs, nous risquons de courir à la catastrophe et au naufrage collectifs !
Sous couvert d’un pseudo jugement des hautes instances juridiques du pays, nous donnons une fois de plus, une image de petit vassal mercanti à des requêtes extérieures, les plus incongrues, d’autant plus qu’elles ne sont validées, qu’accompagnées de dessous-de table ! ; ; ;
Cette affaire ne nous empêchera pas de dormir mais elle entame encore un peu plus notre maigre crédit que nous avions encore à l’international et l’attitude présidentielle met, une nouvelle fois à jour, la prévarication qui règne au sommet de l’état, en offrant à la critique internationale, le bâton pour nous faire battre !…
Il serait temps que nous fassions, enfin, notre ménage mais il semble, bien tard, pour tenter quoique ce soit , ne nous restant plus que d’aller faire brûler un cierge dans une église aux cloches dérobées !...