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Antananarivo | 04h07
 

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17 juillet 2017 à 18:18 | papangue (#9623)

Hi all,

3,4 Individus peu ou pas informés déblatèrent de sujets qui les dépassent… : iarivo (sic), stomato,pierrerouge…

Je précise que je suis descendant direct de colon , au cas ou ... on va dire encore nationaliste etc ...
@iarivo d’abord,Votre malhonnêteté n’a d’égal que votre médiocrité.

Vos analyses sont simplistes, et ce parallèle est nauséabond, vos comparatifs n’ont pas lieu d’être, la personne qui se fait exploser en France, la plupart du temps est français, né en France.
Vous reprenez les arguments, si on peut appeler ca un argument, les méthodes utilisés par les régimes totalitaires de tout genre : stalinisme, nazis de tout bord : tout ce qui nous combat est terroriste.

Ces gasy étaient chez-eux, spoliés, maltraités privés de leurs droits, rien a voir avec le citoyen qui explose ses propres concitoyens.

« Les criminels, ce ne sont pas les colons, les colonialistes, les vazaha ou tous ce que voulez d’autres, mais bien nous ! »

Un petit fascicule pour les 3e à Toliary existe encore sur le net, si jamais vous n’avez jamais atteint ce niveau : http://www.transmad.org/news/65/24/Madagascar-colonie-francaise-cours-de-3eme.html

Pour les petits nazillons et nostalgique d’un passé révolu, Lisez un peu
« Le manque chronique de nourriture et d’eau, l’absence de sanitaires et d’aide médicale, le délaissement des moyens de communication, une éducation nationale pauvrette et l’esprit dominant de dépression que j’ai pu constater moi-même dans nos villages après un siècle de gouvernance britannique me font désespérer de ses avantages. » Rabindranath Tagore, prix Nobel de littérature

http://www.une-autre-histoire.org/madagascar/ de l’historien Ribbe

Quelque temps plus tôt, des sociétés secrètes se sont formées, tel le Parti nationaliste malgache (Panama en 1941) et la Jeunesse nationaliste malgache (Jina en 1943). Pour l’historienne Françoise Raison-Jourde (2), l’administration française comme le MDRM sont surpris par le soulèvement du 29 mars même si la Sûreté était au courant de ce qui se tramait. Quoi qu’il en soit, la riposte va être terrible, en semant la terreur parmi la population.

Comme le rappelle Eugène-Jean Duval dans La révolte des sagaies (L’Harmattan, 2002), la violence de l’armée française s’illustre notamment le 5 mai 1947, quand un train contenant de nombreux insurgés prisonniers est mitraillé sur le quai de la gare de Moramanga, provoquant 99 morts, selon les rapports officiels de l’armée française. Plusieurs membres du MDRM sont arrêtés et torturés, des « bombes humaines » sont jetées depuis des avions, les biens et les récoltes des habitants détruits. Quant aux trois députés, ils sont condamnés à mort avant de voir leur peine commuée.

Lemonde pour les abonnés :

« Les blessures que la colonisation a infligées à l’Afrique sont douloureuses et rendent tellement pitoyables les évocations de routes et d’hôpitaux censés extirper des aspects positifs d’une horreur. Je partage l’avis de l’historienne Sylvie Thénault qui juge « indécent » de mettre sur une même balance, d’un côté, les massacres, exécutions sommaires et tortures, et, de l’autre, des routes jugées comme un bilan positif d’un asservissement abominable des peuples d’Afrique. A ceux qui, souvent issus des rangs de l’extrême droite française, trouvent des vertus à la colonisation, Césaire avait anticipé la réponse, dès 1955, avec son monumental Discours sur le colonialisme (Présence africaine, 1955). D’ailleurs, en ces temps de polémiques et de libération de la parole raciste en France, les hommes politiques de ce pays devraient tous lire ce texte intemporel.

a suivre

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