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9 juillet 2017 à 15:53 | diego (#531)

Bonjour,

Nous pouvons faire rapidement le bilan politique, économique et sociétal du 15 dernières années :

- le pays a connu deux coups d’État, un référendum et des élections inconstitutionnels ;

- un État et des Institutions pauvres, fragiles et corrompus ;

- il y aurait une centaines des partis politiques, plus de majorité à l’horizon une instabilité politique assurément durable ;

- une économie pauvre et désordonnée, 80% de la population est pauvre ;

- le pays n’a plus des processus électoraux, une crise post-électorale inévitable ;

- une Armée et des Institutions Judiciaires qui ont complètement perdu la confiance de la population et celle des Institutions internationales, la preuve, elles n’ont même pas été consultées par la CI aux dernières élections.....

- et des partis politiques et une classe politique désordonnés et irréconciliables, qui éloigne de facto une perpective d’avoir un gouvernement stable et une bonne gouvernance...

Tous les partis politiques fiers de leurs existences et souhaitent peser sur l’ échiquier politique National et qui ont vocation à gouverner un jour le pays, comme le TIM aspire à le devenir, ont le droit de se réunir, en congrès ou de réunir leurs membres et sympathisants, annuellement dans des manifestations ou dans toutes autres formes d’expressions. Cela ne viole aucune loi.

On gouverne un pays que de deux manières, démocratiquement ou d’une manière dictatoriale. Ces choix appartiennent au président, Mr R. Hery.....

Maintenant, il faut dire que nous sommes dans une situation assez cocasse, qui n’amuse probablement pas les copains de 2009 et les vainqueurs des dernières élections, d’où frictions. Ny akama veulent faire oublier et effacer toutes traces de la crise de 2002, mais Ravalomanana et ses sympathisants souhaitent eux, rappeler à tout le monde l’époque de la naissance et de l’ ascension politique du parti et de son Chef, avec les risques qu’elles véhiculent, les adversaires politiques n’y manqueraient pas, de rappeler que l’origine de la crise Institutionnelle dont Madagascar n’est plus du tout capable de s’en défaire tout seul aujourd’hui était le refus de Ravalomanana à honorer le 2e tour en 2002 !!!

Les deux questions qui méritent d’être posées hier et qui doivent être posées aujourd’hui, à mon sens, c’est quelles sont les origines des crises et de l’instabilité politique à Madagascar ? Et pourquoi les politiciens font une différence lecture des lois et de la Constitution de leur pays quand ils sont au pouvoir et en font une autre lecture quand ils n’y sont plus.

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