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17 mai 2017 à 17:04 | spliff (#5871)

Bonjour a Tous,

Le sujet de cet édito me paraît assez incongru...
Il propose donc une réaction relevant du registre de l’affect inter-communautaire à propos d’un fait divers dont on sait que les moyens requis pour sa conduite ne sont qu’à la portée « d’organisations » de haut vol, qui elles-mêmes, qu’elles soient malgaches ou karana, s’assoient résolument sur les sentiments populaires. En quoi exactement un pardon populaire en serait-il dans ce cas pertinent ?

Et ne voilà-t-il pas qu’à partir dudit fait divers, l’on se perd prioritairement dans des considérations raciales, alors que le problème principal qui appelle plus d’attention est celui des classes sociales dont l’éloignement relatif du point de vue du train de vie ne peut même plus être mesuré...
En effet, pensons-nous que les classes populaires discernent une quelconque différence objective entre un karana et un malgache, tous deux milliardaires, qui se sucrent sur leur dos de manière immorale en se jouant des lois grâce à des richesses donc mal acquises...(?)
Avons-nous beaucoup d’exemples de « filles de bonne famille » malgaches qui épousent un gus du bas de l’échelle sociale dont l’avenir est strictement conditionné par ce « statut » (?)
Le vrai sujet reste encore et encore l’absence objective de la structure supposée organiser la sécurité, l’équité, la cohérence légale (voire un minimum morale) requises pour que les talents populaires puissent s’exprimer et se traduire en une élévation globale du niveau de vie des malgaches. Tout progrès palpable dans ce sens contribuerait à mitiger les ressentiments inter-communautaires.

Néanmoins, cette lecture ne signifie en rien qu’il faille escamoter les problématiques liées aux spécificités communautaires lorsqu’elles existent.
Il me semble que nous sommes encore une république dont la forme de reconnaissance de l’individu est la citoyenneté. Que les spécialistes me corrigent le cas échéant... Si notre cas malgache a des raisons sérieuses de ne pas s’inscrire dans cette logique, que cela soit dit. Je ne retiens donc pas, dans ce commentaire, cette deuxième situation.
Je me permets alors de rejoindre Boris et Babah pour dire qu’il s’agit avant tout de clairement identifier les normes et principes que notre république souhaite appliquer, sur la base de certaines valeurs morales, pour définir la citoyenneté. L’on conviendra facilement que la jalousie et la vengeance ne peuvent figurer parmi ces principes.

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