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19 mars 2017 à 16:15 | diego (#531)

Bonjour,

Depuis le début de cette crise, je n’ai pas entendu les autorités Malgaches parler des victimes. Et pourtant, il y a des morts et des maisons brûlées. On sait que la mojorité des Malgaches n’est pas assurée, ce qui signifie que les gens ne peuvent compter que sur eux-même pour s’en sortir.

Qu’est-ce que le gouvernement et Mr R. Hery attendent pour aborder sérieusement les sujets qui préoccupent et qui touchent quotidiennement la population, à savoir :

- l’augmentation du coût de la vie, le chômage, l’insécurité, la famine et la santé ?

C’est urgent d’aborder ces sujets. Personnellement, je suis assez perdu quand je parle d’une crise à Madagascar, quelque soit la nature de ladite crise. C’est un pays dans lequel le président, les autorités publics et les gouvernants semblent ne pas vouloir assumer leurs responsabilités respectives dès qu’il y ait la moindre crise. Au mieux, ils s’envoient la résponsabilité sans doutes parce qu’ils ont du mal à apprécier ces résponsabilités.

Ainsi, la famine dans le Sud, les autorités - mihanahana - depuis des mois et pourtant, c’est une crise humanitaire. 60% des femmes accouche à domicile dans la Capitale, une crise majeure cela va de soi, mais pas un seul mot des ministres concernés. Et voilà que le cyclone frappe le pays, fait des milliers des sinistrés et des victimes pontentiels dans les mois à venir. Les autorités et le président hésitent à déclarer l’État d’urgence !

Est-ce qu’uniquement de l’irresponsabilité ou pire, c’est une manque des connaissances dans la gestion de crise ? En tout cas, dans les deux cas, le pays se trouve entre les mains des dirigeants et des élus irresponsables.

Tout le monde se précipite pour parler les conséquences de la crise, mais personne ne veut parler et aborder ses origines. Tout le monde sait, j’ose espérer, les mécanismes de la pauvreté, mais la classe politique, la première résponsable de la formation d’un gouvernement dans le pays, semble perdue pour défaire ces mécanismes qui aggravent la pauvreté partout.

Pour lutter contre la pauvreté, il faut casser, intelligemment, ses mécanismes. Qui ignore encore que pour sortir de la pauvreté, il faut par exemple, arriver à éduquer, nourrir et soigner la population ? Électrifier, construire des routes et reboiser le territoire dans le pays ?

Et qu’est-ce qui empêche les dirigeants d’y conduire le pays ? Rien.

Il faut s’endetter. Il faut conduire le pays dans une situation de pouvoir s’endetter beaucoup et intelligemment. Le pays ne sortira pas de la pauvreté et de l’insécurité donc, si les dirigeants ne disposent pas des moyens colossaux pour améliorer tous les services publics, c’est dire, hôpitaux, écoles, routes, nourriture etc.....

Quand est-ce que dans ce pays on aurait des débats vigoureux et intelligents sur tous ces sujets-là ? C’est à ce niveau que les citoyens devraient étendre leurs intelligences et se servir de leurs expériences.

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