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@ Turping, Spliff,
Cette tribune est devenue au fil des ans le déversoir de toutes les invectives. Aussi stériles les unes que les autres, ces dernières clivent, minent la confiance nécessaire à toute critique utile et constructive. Si bien que, vous lire, pour moi, constitue un moment heureux, empli d’intelligence. Je me suis toujours méfié des excès de gratitude dont quelques-uns font preuve systématiquement à chaque fois que l’occasion s’y prête pour en tirer quelconque avantage ; les livres écrits par des Malagasy et non des moindres, par exemple, en sont truffés ; Bakoly Dominichini-Ramiaramanana ( Du ohabolana au hainteny, 1983) tarissait d’éloges Jean Paulhan et celui-ci mentionnait à peine Andriamifidy sans qui ses études sur les hainteny n’auraient été possible. Dans un autre registre, Paul Valéry de mémoire répondit sèchement à la longue et laudatrice lettre de Rabearivelo par un « merci de porter haut et fort le drapeau de la civilisation gauloise à Madagascar », ne citons même plus les récentes publications qui n’échappent pas à cette règle...
Cependant, merci à vous deux de ne pas succomber à l’appel de la forêt _ l’espace de la barbarie ( au sens grec, la parole qui ne vise plus le sens et la performance incarnée par la racaille apolitique qui détient le pouvoir chez nous) ambiante où toute parole qui aspire à la hauteur est machinalement, instinctivement soupçonnée, bafouée, diminuée, dénigrée, « parasitée » pour reprendre le mot de Spliff ; Oui, à l’étage de la pensée aussi, l’attaque et le parasitage règnent en maître et cela explique partiellement la difficulté des penseurs malagasy à « sortir du bois » _ L’évocation de « l’esprit » selon P. Valéry, bien qu’on soit dans une vision poétique occidentale, par Spliff est par ailleurs opportune ; il s’agit pratiquement du potentiel « créateur » de tout être humain et le thème que vous avez abordé y sied à merveille : la politique au sens large du terme.
Sur quoi se fonde-t-elle : son ancrage culturel, historique, social ? Sous quelle forme (institutionnelle et gouvernementale) se présente-t-elle actuellement ? Quels en sont les limites (internes et externes) et les écueils auxquels elle est confronté ? Et quels sont ses principes d’action (l’éthique) ? Bref, vous voulez faire un état des lieux de la politique ; sa réalité, ses « moyens objectifs », ses dysfonctionnements, la véritable nature de ses visions etc.
Vous esquissiez rapidement une comparaison entre l’ancienne Indochine et Madagascar, un auteur, me semble-t-il, un anthropologue, l’a initiée il y a une quarantaine d’années, Georges Condominas ( L’espace social et fokon’olona et collectivités rurales en Imerina ). A lire.
Cordialement.