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Politique

Session extraordinaire de l’Assemblée nationale

Une autre session extraordinaire serait nécessaire

mercredi 30 juillet 2014

La deuxième session extraordinaire de l’Assemblée nationale s’ouvre ce mercredi 30 juillet 2014 et d’après le vice-président de l’Assemblée, Hanitra Razafimanantsoa, les députés ont 12 jours pour examiner et adopter deux projets de loi organique et une dizaine de projets et/ou propositions de loi pour ce faire. Les textes organisant les élections de maires et de conseillers ne figurent pas dans l’agenda mais uniquement les textes sur la décentralisation et la déconcentration ; ces lois constitueraient la base d’une décentralisation effective à laquelle tous les faritany aspirent. Si on devait croire le ministre de la Décentralisation, à la fois ministre de l’Intérieur, les textes qui seront soumis aux députés se sont inspirés des propositions de textes déposées par les partis politiques et aussi des idées exprimées lors de la récente concertation nationale du CCI Ivato.

Hanitra Razafimanantsoa nous fait comprendre qu’une autre session extraordinaire devrait être organisée pour que les deux projets de loi organique puissent être examinés et adoptés car, conformément à la loi, l’examen et l’adoption d’un projet de loi organique nécessite quinze (15) jours ; à moins qu’on ne torde la loi ou qu’on prolonge la durée de la session.

Les députés auront aussi à se pencher sur le projet de loi de finances rectificative qui permettrait au gouvernement de passer à l’action. Mais quand on sait que c’est un volumineux dossier très technique, on s’interroge si les députés auront ou prendront et se permettront le temps d’étudier à fond rien que ces deux dossiers et ce qu’ils suscitent comme débats. Le doute est permis car des précédents ont déjà été remarqués tel ce projet de loi sur la lutte contre la cybercriminalité qui est passé comme une lettre à la poste lors de la dernière session ordinaire de l’Assemblée nationale.

Recueilli par Bill

96 commentaires

Vos commentaires

  • 30 juillet 2014 à 09:45 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    Session extraordinaire..de l’agent supplémentaire pour les « PARLEMENTAIRES » ;
    Décret______ portant convocation du Parlement en session extraordinaire
    Le Président de la République,
    Sur le rapport du Premier Ministre,
    Vu les articles « X » et « Y » de la Constitution
    Décrète
    Article 1er
    Le Parlement est convoqué en session extraordinaire,le mercredi 30 juillet 2014.
    Article 2
    L’ordre du jour de cette session extraordinaire comprendra :
    1-
    2-
    3-
    4-
    5-

    Article 3
    Le Premier Ministre est responsable de l’application du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République Malgache.

    • 30 juillet 2014 à 09:46 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      - lire
      de l’argent supplémentaire pour les députés

    • 30 juillet 2014 à 10:05 | Isandra (#7070) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Arrêtez de diaboliser nos députés,...c’est vrai, ils ne peuvent pas analyser suffisamment ces projets de loi, avant de les adopter,...faute de capacité,...Cela ne vous permet pas de dire qu’ils sont tous pourris,...

    • 30 juillet 2014 à 10:34 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Isandra

      Isandra :
      ATTENTION :
      - « Je n’ai jamais dit que nos députés sont pourris ».
      Seulement,quand on dit session extraordinaire ,c’est de l’argent supplémentaire pour les députés,comme un salarié qui travaillent en heures supplémentaires.Point barre !
      Cordialement,
      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 30 juillet 2014 à 10:35 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      - un salarié qui travaille...

    • 30 juillet 2014 à 11:02 | Isandra (#7070) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Rien à rouspèter alors,...ils font leur travail, sont élus pour ça...Comme toute peine mérite salaire,...il faut qu’ils reçoivent des rémunérations,...Point.

    • 30 juillet 2014 à 11:23 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Isandra

      - « Vous savez ISANDRA,parmi les nouveaux députés de Madagascar,combien y-a-t-il d’anciens »CT« ou »CST" ou anciens députés et sénateurs de Madagascar.
      Ce sont tous des novices,élus parce qu’ils étaient derrière « X » ou « Y ».
      - « C’est dommage » !
      Je n’ai jamais été « DEPUTE »,mais j’ai suivi la vie parlementaire depuis l’âge 18 ans,même à Madagascar ;
      En France,je ne vote pas,mais je suis proche des Maires,des Conseillers Généraux,des Députés ou Sénateurs pour ma cause « PERSONNELLE ».
      Je suis admiratif de Marine LE PEN,cela vous choque,mais politiquement son « PARCOURS » est formidable.
      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 30 juillet 2014 à 12:42 | manga (#6995) répond à Isandra

      L’assemblée est pourrie si et seulement si au moins un de ses membres l’est. Tel est le cas Isandra ; en d’autres termes et selon l’adage des pêcheurs : Fia raike lo, laka raike lo : évitez les éloges pour pouvoir avancer.

    • 30 juillet 2014 à 13:09 | Rakotoasitera Fidy (#2760) répond à manga

      Aza atao avo loatra manga a !!

      Misosa amin’ny tany ihany anie no tena ’klé’ an’ny nandra e !

    • 30 juillet 2014 à 14:48 | Isandra (#7070) répond à manga

      On ne peut accuser une institution entière à cause de faute de l’un des ses membres,...il y a de bon grain comme de l’ivraie,...

    • 30 juillet 2014 à 15:34 | Albatros (#234) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      « Je suis admiratif de Marine LE PEN » !!!!!!.

      Rien d’étonnant !!!!.
      Vous admiriez déjà : Mouammar Kadhafi, Zine el-Abidine Ben Ali, Hosni Moubarak, Pol Pot, Kim Il-sung, Adolf Hitler, etc ... etc ...

      Pas besoin de nous dire de quel côté de la « balance démocratique » vous êtes.

      A Madagascar c’est la même chose.... vous êtes du côté de celui qui a le pouvoir !!!. En un mot et ce sera le dernier..... vous êtes toujours du côté du plus fort. !!!.

      Les autres peuvent crever !!!.

      Pour Gaza, je pense que vous êtes aussi du côté des tanks israéliens ?.

    • 30 juillet 2014 à 15:35 | Isandra (#7070) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Rien de nouveau là-dessus Basile,... c’est comme ça que la politique fonctionne,...vous ne proposez que quelqu’un ayant même politique et orientation que vous, quelle que soit sa compétence,...Il est impensable que l’UMP soutient un candidat PS au dépens de l’un d’eux, même si celui-là est meilleur,...

    • 30 juillet 2014 à 15:48 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Albatros

      - « Qui a commencé cet affrontement » ?
      - Kidnapper « TROIS » enfants et les assassiner !
      Je suis toujours pour la peine de mort pour les kidnappings d’enfants.Point barre !
      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 30 juillet 2014 à 15:52 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Isandra

      - « Jacques CHIRAC a combattu Jean Marie LE PEN,avec le concours du PS ou de la »GAUCHE FRANCAISE".
      - « De même,SEM François HOLLANDE ,avec les soutiens== des »CHIRAQUIENS"//les auvergnats ou les corréziens==,qu’importe !Point barre !
      C’est ça la « DEMOCRATIE »,pour MOI.
      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoaàgmail.com

    • 30 juillet 2014 à 16:29 | Isandra (#7070) répond à Isandra

      Vous ne pouvez dire que tous les Antandroy ou Bara sont tous de dahalo,...puisque certains membres de ces communautés font le vol de boeufs comme métier,...

    • 31 juillet 2014 à 01:14 | NY OMALY NO MIVERINA (#1059) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Jaloux !!!

    • 31 juillet 2014 à 11:58 | bbernard (#6880) répond à Albatros

      Dans la liste de ses idoles vous oubliez, Castro, Putin, Netanyaou etc
      Ce type est une ord ure de 1ère classe.

    • 31 juillet 2014 à 12:06 | bbernard (#6880) répond à Isandra

      Le problème, c’est que les députés sont des fainéants. Ils ne font rien pendant les sessions ordinaires mais sont payés et, comme ils n’ont rien fait, il est nécessaire de faire une première session extraordinaire, ce qui leur permet de toucher des primes supplémentaires. L’astuce, c’est de faire peu pendant cette première session extraordinaire de façon à rendre une seconde session nécessaire. Ainsi, ils touchent le pactole.

    • 31 juillet 2014 à 14:12 | bbernard (#6880) répond à Isandra

      Peut-on dire qu’une Assemblée est bonne parce qu’un seul de ses membres n’est pas pourri ?

    • 31 juillet 2014 à 23:19 | Albatros (#234) répond à RAMAHEFARISOA Basile

  • 30 juillet 2014 à 09:46 | Jipo (#4988)

    Bonjour .
    Merci à l’ auteur pour cet aveu , qui comme personne n’ en a jamais douté, les dépités attendent le volo pour passer à l’ action ...
    Finalement , leur activité principale et bien d’ ’ attendre les premiers crédits pour se jeter dessus, comme morts de faim, ce qu’ ils ont toujours été, une boulimie hélas pas de travail, ni raison pour laquelle ils devraient etre là .
    12 jours à palabrer pour le partage du fric, et avec la non assurance que cela suffira !, ils sont forts ces dépités ! . Manga ☺ .

    • 30 juillet 2014 à 10:07 | Isandra (#7070) répond à Jipo

      Et les députés français...? Pareil, ne font qu’adopter ce que le gouvernement propose,...

    • 30 juillet 2014 à 10:24 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à Isandra

      Alors que la bible nous révèle sincèrement et clairement comment les saintes écritures ont été transmises en 2 Timothée 3:16-17 :
      16 "Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice,
      17 afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre.

      Jipo à travers ses écrits est aussi inspirée de Dieu n’est-ce pas ?

    • 30 juillet 2014 à 10:29 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Isandra

      Il n’est plus français ,c’est zoreil./

    • 30 juillet 2014 à 10:54 | Isandra (#7070) répond à plus qu'hier et moins que demain

      Il faut voir le contexte PQMQD(franchement long), avant de l’interpréter, sinon nous pourrions nous tromper, ; ;c’est le cas de la plupart de gens qui ne prennent qu’une partie de la bible sans analyser l’ensemble().

      En 2 timothée 3:15, Paul précise ceci :

      « dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus Christ. »

      Vous noteriez les saintes lettres, ce n’est pas n’import quelle écriture,...

    • 30 juillet 2014 à 11:03 | Isandra (#7070) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Les zoreils ne sont pas français...?

    • 30 juillet 2014 à 11:05 | Albatros (#234) répond à Isandra

      Bonjour Isandra !!!
      Si je suis, en partie, d’accord avec votre assertion concernant les députés français (bien qu’il y ait parfois des votes contestataires !!!), il est regrettable de voir qu’une fois de plus on ne retienne que les mauvais côtés des comportements venus de l’étranger.
      Pourquoi, puisque les députés français sont des godillots, les députés malgaches font-ils la même chose ?.
      Dans un pays comme Madagascar qui souffre de plus en plus de la misère, les députés malgaches devraient être encore plus exemplaires que leurs homologues français qui ont pris de très mauvaises habitudes et ce depuis très longtemps.
      Ce n’est pas la cylindrée de son 4x4 qui fera l’efficacité du député malgache, ni le nombre de pièces de sa maison.

    • 30 juillet 2014 à 11:31 | Turping (#1235) répond à plus qu'hier et moins que demain

      - Espérons que toutes écritures ne sont que les transgréssions des commandements de Dieu ,la loi divine .....
      - Les êtres humains ,les pouvoirs successifs ont souvent tendance à usurper le nom des saints esprits pour leur égocentrisme ,leurs intérêts personnels au nom du peuple en faisant régner les inégalités ,la souffrance humaine .
      Voici quelques passages bibliques ;
      - Jean:3/1 :Si Homme ne naît de nouveau ,il ne peut voir le royaume des cieux,...
      - Ephésiens:2 .8/9:Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés par le moyen de la foi,....
      Le passage du dernier paragraphe de l’article est quand même intéressant :

      « Les députés auront aussi à se pencher sur le projet de loi de finances rectificative qui permettrait au gouvernement de passer à l’action. Mais quand on sait que c’est un volumineux dossier très technique, on s’interroge si les députés auront ou prendront et se permettront le temps d’étudier à fond rien que ces deux dossiers et ce qu’ils suscitent comme débats. Le doute est permis car des précédents ont déjà été remarqués tel ce projet de loi sur la lutte contre la cybercriminalité qui est passé comme une lettre à la poste lors de la dernière session ordinaire de l’Assemblée nationale. »
      - Quant aux applications ,les actes concrets restent à démontrer .
      - N’oubliez pas que les priorités sont nombreuses se basant sur des reformes concrètes dont la finalité c’est d’améliorer le niveau de vie des malgaches ,le dévéloppement pérenne pour lutter contre la précarisation extrême.Lutte contre les corruptions ,l’insécurité ,etc....
      Amen

    • 30 juillet 2014 à 11:36 | Isandra (#7070) répond à Albatros

      Cette situation est due à l’immobilisme de nos intellectuels qui brillent par leur manque d’audace de se mouiller dans la politique, afin que les choses changent, de ce fait, pour combler le vide, ces sont de gens qui ont de succès dans d’autre domaine qui se lancent dont la plupart n’ont assez des connaissances pour en assumer...de surcroît, aucune formation n’est organisée pour eux,...

    • 30 juillet 2014 à 13:13 | Isandra (#7070) répond à Turping

      C’est la vertu de la bible,...nous pouvons y aspirer pas mal d’instruction d’enseignement, pour nous enseigner, pour nous corriger, pour nous instruire dans la justice,...pas forcément être croyant,...afin que nous puissions bien comporter et que notre société soit dans la paix et la tranquillité, voire ordonnée...En fait, ces lois sont créées pour notre intérêt, pour notre bien, mais non pas pour l’intérêt de Dieu,...

      Je vous donne des exemples de principes que nous devrions suivre qui pourraient changer notre société si chacun les applique,...

      - Mathieu 7:12 « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes. »

      - Actes 20:35 "Je vous ai montré de toutes manières que c’est en travaillant ainsi qu’il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir.

      Imagine si tout le monde les applique...dans sa vie, beaucoup des problèmes disparaîtraient.

    • 30 juillet 2014 à 13:20 | Isandra (#7070) répond à Isandra

      bien nous comporter,...

    • 30 juillet 2014 à 13:40 | Turping (#1235) répond à Isandra

      Isandra,
      ...« En fait, ces lois sont créées pour notre intérêt, pour notre bien, mais non pas pour l’intérêt de Dieu,... ».
      - Bien sûr que oui Isandra, l’Homme ,la politique politicienne a tendance à prêcher dans le désert en s’y référant de la bible ,en transgressant la loi divine dans l’application des lois sociétales ,érigées pour améliorer le bien être des êtres humains chez les croyants.Y en a même qui se prennent comme le,prophète Moise comme le libérateur de l’esclavage en Egypte..les faits nous démontrent tout cela .La guerre entre l’sraeliens et les palestiniens ,etc....
      - Les théories sont là quant .Quant aux conduites à prendre ,au niveau « pratiques »,il reste beaucoup à démontrer.

    • 30 juillet 2014 à 17:05 | Isandra (#7070) répond à Turping

      Cet utilisation, voire exploitation de la religion pour des fins personnelles, politiques qui nuire son image,...Ce qui est déplorable, c’est souvent les dirigeants religieux qui la pratiquent, alors que la religion doit être neutre et fédératrice,...

    • 31 juillet 2014 à 12:02 | bbernard (#6880) répond à Isandra

      Les zoreils sont, pour les réunionais, les français de la métropole tout comme les vazahas le sont pour les malgaches

    • 31 juillet 2014 à 12:05 | debile profond (#6180) répond à Jipo

      Une petite photo en guise de commentaire :

      http://speechable.s3.amazonaws.com/images/q10z3ap4.png

    • 31 juillet 2014 à 17:36 | rakotoson (#8023) répond à Jipo

      ## Il reproche aux journalistes d’avoir monté une campagne de dénigrement pour ternir son image, en véhiculant qu’il a été condamné pour une affaire de viol sur mineur. « J’ai souhaité démentir cette accusation mais aucun de vous n’a voulu le publier », a-t-il déclaré. Et d’ajouter au passage : « qui parmi vous n’est pas sorti avec une mineure » ? Une déclaration qui n’est pas du tout digne d’un Vice-président de l’Assemblée nationale.##

      Lu dans Madagasikara Midi de ce jour en Page Une . J’ y répondrais au lieu et place de l’ auteur de cet article :

      " Dire que ce député touche 50 millions Fmg / mois en sus des chèques carburant , indemnités de session , de logement etc

      Dire que ses électeurs ne régissent pas à un tel comportement . Ilest vrai comme le dit un certain Patrick Leloup , on est au pays des Babakoto !

    • 31 juillet 2014 à 18:01 | rakotoson (#8023) répond à rakotoson

      Le « IL » dont il est question dans l’ article de Midi Madagascar de ce jour , c’ est le député-violeur Jao Jean , vice - président de l’ Assemblée Nationale .

      ## « Il » reproche aux journalistes d’avoir monté une campagne de dénigrement pour ternir son image, en véhiculant qu’il a été condamné pour une affaire de viol sur mineur. « J’ai souhaité démentir cette accusation mais aucun de vous n’a voulu le publier », a-t-il déclaré. Et d’ajouter au passage : « qui parmi vous n’est pas sorti avec une mineure » ? Une déclaration qui n’est pas du tout digne d’un Vice-président de l’Assemblée nationale.##

      Lu dans Madagasikara Midi de ce jour en Page Une . J’ y répondrais au lieu et place de l’ auteur de cet article :

      " Dire que ce député touche 50 millions Fmg / mois en sus des chèques carburant , indemnités de session , de logement etc

      Dire que ses électeurs ne régissent pas à un tel comportement . Ilest vrai comme le dit un certain Patrick Leloup , on est au pays des Babakoto !

    • 31 juillet 2014 à 20:39 | tsimahafotsy (#6734) répond à rakotoson

      L’infect Jao Jean est un vrai mafieux dans sa région.
      Il intimide, terrorise, achète. Il n’a pas d’électeurs. Il n’a que des serfs et des obligés !
      C’est (normal) pour ce k.o.n.n.a.r.d d’user de son droit de cuissage sur une mineure ! Il se prend pour un seigneur, un olon-maventy !
      Et avec tout çà, on a un prézida sans autorité ( qui ne dit mot, consent) qui couvre par son immobilisme toutes les dérives de son régime.
      On n’est pas sorti de l’auberge !

  • 30 juillet 2014 à 10:20 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    Assalamo alaikoum

    « Time is money » selon les Anglais, à force d’avoir mal géré le temps le présent régime va perdre aussi de l’argent et ce sera le nouveau cercle vicieux de l’année pour notre pays.

    • 30 juillet 2014 à 10:56 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à plus qu'hier et moins que demain

      - « êtes-vous un gourou » ?
      cordialement

  • 30 juillet 2014 à 11:52 | Midabetsy (#8062)

    Ry depité Malagasy Havana !
    session extra= MIVORY + VAKY GAZETY = VOLA
    Tongava dia raiso ny vola fa efa fanao mahazatra izay tsy hita izay maharatsy azy hatrin’ny ela io tsy fahaizana io.
    tsy nisy critère nilaza fa tokony ho BAC +..... en droit na économie na .......ny depité. ka na ny mahay aza tsy mirotsaka akory.
    voté la LFR fa tena efa mahamenatra ny zava-misy aty aminay aty.
    tsy misy ny budget de fonctionnement. tapaka ny jiro any amin’ny biraom-panjakana.

    • 30 juillet 2014 à 11:57 | Midabetsy (#8062) répond à Midabetsy

      Raha misy ireo tsy fantatra na tsy azo dia tsotra fotsiny atsangano ny tanana.
      AZA HADINO NY CRAVATE sy ny tenue correct sao tsy fantatra hoe depiténareo fa hitovy amin’ny mpanao gazety.
      AZA HADINO FA TSY HISY INTSONY NY VOLA HAFA KA ILAZAO NY NAMANA FA IZAY TSY TONGA ANIE KA TSY HAHAZO.

  • 30 juillet 2014 à 11:53 | jansi (#6474)

    On entend vociférer dans certaines radios a Tana a propos du petit délai donne aux députés pour voter les 12 lois en 12 jours.
    Mais en réalité, les députés a 98% ne comprennent pas et/ou n’en ont rien a cirer de la LFR 2014. Pour eux il y a deux impératifs. Les indemnités de session et la retransmission TV de la session plénière ou ils pourront se bousculer au micro pour se faire voir des électeurs de leurs circonscriptions.

    Le reste c’est du chinois pour eux. Voilà ce que sont nos représentants.
    Dommage

    • 30 juillet 2014 à 13:12 | Rakotoasitera Fidy (#2760) répond à jansi

      C’est la deuxième fois que je vois ce ’dommage’

      Mais il y en aura d’autres n’est ce pas jansi ???

  • 30 juillet 2014 à 13:24 | diego (#531)

    Bonjour,

    Puisqu’il faut écrire pour ne pas laisser tomber le pays, qui vit un cauchemar et un de pire moment depuis son indépendance.

    Qu’est-ce que vous espérez d’une session extraordinaire d’une Assemblée nationale qui n’a pas de majorité pour animer et mener les débats de société qui doivent s’imposer enfin de mettre de l’ordre dans tous les appareils d’État dans le pays ?

    Le putsch de 2002 était un échec, de 2009 était pire, et les élections de 2013-2014 étaient des pièges à C.....

    Vous avez sous vos yeux les résultats de tous ces caprices de vos politiciens et élites adorés.....eh oui, 2002, 2009 et 2013-2014 ressemblent bien à des caprices des politiciens et élites riches, mais désolé très peu intelligents !! Malheureusement savoir qu’ils sont peu intelligents n’est pas du tout un réconfort encore moins, ne sortira pas le pays de la pauvreté MAHAMENATRA dans laquelle il se trouve :

    - Qu’est-ce que le pays a gagné depuis 12 ans ????

    Ce que vous avez gagné ? Facile NY MITANISA AZY !

    L’instabilité politique, destruction des vos partis politiques, dégradations des institutions du pays, l’insécurité s’installe durablement dans le pays, c’est inquiétant.......mais on peut entendre que le pays va connaitre d’ici quelques mois 7% de croissance économique ! Dans l’instabilité ? Et face à la destruction de tous les infrastructures de l’économie ? Le pouvoir se paye vos têtes, parce que ce pouvoir assume que vous êtes collectivement idiots pour gober une telle affirmation.

    Alors session extraordinaire ? Madagascar est en train de descendre aux enfers extraordinairement oui, oui, trois fois oui..... Vous avez voulu ces élections et bien BONNE APPÉTIT.......

    Je n’ai pas encore eu le plaisir d’entendre une seule personne dire et admettre que les élections de 2013-2014 étaient une erreur politique monstrueuse pour le pays.

    Comme si tout le monde qui était pour ces élections se considérerait déjà comme un petit minable qui ne pense pas loin....alors que reconnaître ses erreurs est justement une signe d’intelligence et surtout un signe d’une présence d’esprit critique chez chacun d’entre nous, c’est donc plutôt rassurant ! Mais non, tout le monde préfère MIFOTETAKA ao et justifie tout :

    - Jusqu’à justifier le côté positif d’un putsch, comme si le putsch avait des côtés positifs pour leur pays.....

    INONA HONO NY ZAVABITANY pouvoir issu de 2002, 2009 et 2013-xxxxx ? AZA MAMORONA e !!!! Faites-en les bilans AMINY MASO TSY MIANGATRA !!!!

    • 30 juillet 2014 à 14:05 | Turping (#1235) répond à diego

      - Le coup d’Etat masqué sous forme d’assassinat de Ratsimandrava en 1975 est aussi un crime à ne pas oublier .
      - La dégringolade de ce pays ne date pas de 2002 mais bien avant.
      - Ce qu’on appelle l’effet domino où le pouvoir de l’absolutisme ,la vengeance,les règlements de compte ont pris le dessus .C’est la raison pour laquelle ,la réconciliation nationale se basant sur l’intérêt suprême de la nation urge afin que les politicards ,les partis politiques discutent réellement sur ce sujet .
      - Pour vous rafraîchir la mémoire ,l’arrivée de Rajoelina au pouvoir était sponsorisé par différentes entités (les riches karanas qui n’ont pas eu de faveur au temps de Ravalomanana pour magouiller le paiement des impôts même si ce dernier a aussi favoriser son rêne ,ses intérêts ,etc....).
      - L’expulsion de l’ex-Ambassadeur de la France Gildas Le Lidec avait aussi des impacts forts ,...
      - L’implication de Ratsiraka Didier pour se venger Ravalomanana n’est pas à négliger.Aller sur youtube(daté du 11Septembre 2013 pour le témoigange ), visionner le discours de l’Amiral rouge allant dans ce sens qui espérait tout simplement la chute de Ravalomanana pour reprendre le pouvoir.Or,ça n’ a pas été le cas ,ce qu’il esperait attendre car Rajoelina était resté 4ans et démi au pouvoir de se précipiter aux élections à la hâte ,sans préparation ni concession envers les protagonistes créateurs de la crise politique.
      - N’oubliez jamais que l’Amiral rouge avait aussi détourné beaucoup d’argent ,de 500 milliards de Fmg à la banque centrale de TOAMASINA avant de s’envoler ,s’exiler en France lors de sa déchéance au au pouvoir ,pour partir à Neuilly (Villa Madrid).Sinon comment expliquez-vous tout l’argent et le moyen pour y vivre ? sortie de la zone franc ,pour se rallier au socialisme décalé à la soviétique pour se foutre de la g.ueuele des malgaches ,enfin pour aller s’abriter chez son ennemi ?
      A méditer !
      - Madgascar a besoin d’une vraie refondation où les vrais repères tangibles sont absents sinon on n’est pas arrivé à ce stade là.
      - La problématique qui se passe à Madgascar c’est le cumul des gabégies par nos politicards par manque de visions sur le moyen et le long terme même si Rakoto a fait mieux que Rabe .La période transitoire transitoire n’est pas un référentiel pour expliquer toutes les dégringolades .
      - Il était temps que laes classes politiques se renouvellement pour prendre une ère nouvelle au lieu de continuer les errèments politiques dans le vide dans le but de faire la rupture avec le passé pour qu’enfin Madgascar prenne sa vraie indépendance autour du rasseblement sans être dicté par quiconque . Un pays souverain et indépendant !

    • 30 juillet 2014 à 20:20 | RAVELO (#802) répond à diego

      bonjour,
      Fa angaha nitondra fandrosoana betsaka ny fitondrana talohan’ny 2002 ry diego ? aza adino fa nanomboka tamin’ny 1975 tany hoany ny « star-nao » no nitondra,izany hoe 25 ans teo no eo !!!!!!! ilaina ny « alternance » diego fa tsy mety ny midongy toerana,surtout qd le responsable est « minable ».
      Aza manofy ra-diego ô !! Ratsiraka efa tsy compte intsony sauf pour le fampihavanana peut-être,et encore,car personne n’est dupe,il compte régler ses comptes avec Ravalomanana,c’est tout ce qui l’intéresse.
      sans rancune l’ami

      ravelojaona fidy

    • 31 juillet 2014 à 18:36 | rakotoson (#8023) répond à diego

      @ diego

      J’ apprécie réellement votre analyse de la situation de Madagascar au cours de ces dernières années ; et , surtout , des péripéties de la carrière à la tête de l’ Etat de l’ Amiral Rouge , terme que vous empruntez aux articles du Journal Le Monde des années 90

      Quand je pense que l’ Amiral Rouge en question - un certain Didier Ignace Ratsiraka - avait débarqué , l’ autre jour , à Ivato , après une dizaine d’ années d’ exil doré dans la banlieue chic de la haute bourgeoisie parisienne ( Neuilly ) . Il avait osé alors anonner le beau refrain - « Non je ne regrette rien » de l’ innaléable Edith Piaf .

      L’ Histoire retiendra de l’ Amiral Rouge Didier Ignace Ratsiraka , père spirituel , de la Révolution Socialista Malagasy d’ obédience soviétique et nord- coréenne ( 1975 - 1994 ) , la responsabilité de la crise depuis 2009 . C’ est lui qui avait exhorté le « vahoaka malagasy » à déstabiliser le régime du Président Marc Ravalomanana dont les résultats macro - economiques du pays n’ avaient jamais atteint un tel succès. C’ était en décembre 2008 .

      Quelques semaines après , soit le 26 janvier 2009 , Antananarivo fut mis à feu et à sang par des « baomanga » , jeunes drogués desoeuvrés , payés à la solde Andry TGV Rajoelina ; le 7 février 2009 , ce fut a Tuerie controversée du Palais d’ Ambohitsorohitra récupée par qui vous avez ; le 17 mars 2009 , Andry Nirina TGV Rajoelina, commet un coup d’ Etat dans les règles de l’ art puis s’ est autoproclamé Président d’une pseudo Transition ( pas la gestion des affaires courantes comme elle sous - entend mais des affaires tout court )

      Quels en snt , aujourd’hui , les résultats concrets .

  • 30 juillet 2014 à 14:10 | Turping (#1235)

    ....a aussi favorisé,....les classes politiques se renouvellent....

  • 30 juillet 2014 à 14:28 | Rahasimbery (#8396)

    La petite histoire

    1- Ny hazo no vanon-ko lakana, ny tany naniriny no tsara.
    Si d’un arbre sort une pirogue, c’est qu’il a eu un bon terreau.

    2- Ny hendry mody voky, fa ny adala manesika ihany.
    Le sage feint la satiété, le fou s’empiffre.
    3- boka milomano, tafita voa rendrika.
    Un lépreux qui nage, une malheureuse réussite.

    Quand bien même le moment se targue d’être historique, ses petits lakana (1) coulent à vue d’œil sans que ses matelots cillent. Un match de foot, un coup d’État, une représentation au cercle germano-malgache gisent indistinctement dans ce cimetière sous-marin. Lie où surfe l’agitation contemporaine, n’ayant qu’une aspérité, un seul mot d’ordre : à manger s’il vous plait ! Toutes tentatives de donner une profondeur au présent sont expédiées au royaume de l’inanité. Quelle qu’en soit son actualité, le traitement n’opère aucune gradation notable, aucun tri nécessaire. La mémoire collective, si tant est qu’elle se représente, s’apparente à une déchetterie à ciel ouvert. On enfouit. On exhume. On déplace. On vend. On recycle. On gobe. On y fornique. Le « on » ainsi désigné est un tas de monticules disséminés ici et là, une masse anonyme. Sous le regard bienveillant des misérabilistes, « on » forme à présent une montagne insurmontable d’immondices. Le courage veut que nous la gravissions ensemble mais « Nous » sent la lâcheté qui l’étreint, le danger qui le guette. Puisque tu veux qu’on adopte le même langage ; Moi, toi, Nous, la misère, et en y procédant, tout peut s’écrouler, JE préfère prendre la fuite. Où ?
    Qui se souvient des faits marquants ces deux dernières décennies ou de la place de ses ancêtres éponymes dans son propre tombeau familial ? Le verbe « se souvenir(2) » y acquiert toute sa teneur car lors de ces ouvertures de tombeaux pour des raisons funéraires ou cultuelles par exemple, le devoir serait de retenir les noms et les emplacements des morts, ceci afin de déterminer leur rang généalogique et le transmettre à la génération future. L’enseignement est oral, les cerveaux impriment pendant que le ton s’imprègne de respect et le tout plonge dans une ambiance sacrée : parle moins fort, tu vas réveiller les morts ! Ton arrière grand-père est là, ici repose ton grand-oncle et la matriarche n’aime pas qu’on l’effraie… Les morts ne sont en aucun cas en dehors du tissu vivant. Le religieux prolonge le monde. Et la vie s’étend jusqu’aux confins de l’univers. Pas d’organique, pas d’inorganique, tout est Vie.
    J’aime à imaginer que même en ces temps immémoriaux où la pratique eut encore toute sa tête et sa lettre de noblesse, l’oubli(3) était fréquent et que la conséquence d’une telle distraction qui maintenant, parait irréversible ne fut qu’un écueil mineur. A vrai dire, chez les anciens, l’oubli n’occasionnait guère de frustrations particulières. Les pensées lancinantes étaient priées de disparaître aussitôt qu’elles naissaient au monde. Ils en attribuaient même une vertu thérapeutique. La souffrance de l’âme disait-on, trouve sa fin dans l’oubli. La belle mère, suite à la mort de son fils, consolait sa belle fille par des paroles oublieuses : Que veux-tu, il est mort. Tu sais Koto a des vues sur toi. Est-ce du fatalisme(4) ? Si entend-t-on par ce mot, une attitude digne, forte face aux événements douloureux pour ensuite honorer la Vie par ce qu’elle a de plus noble encore, vivre, oui. Cela va de soi, ce vivre n’a plus rien à voir avec le nôtre. Désacralisée, vidée de sa substance, notre vie éprouve, approuve le besoin permanent de se justifier. Pourquoi vivre ? La possibilité d’une telle question n’est envisageable qu’à l’heure actuelle. Suffit juste que deux regards se croisent pour qu’un malaise presque imperceptible se trahisse : je connais intimement ton mal mais je préfère qu’il soit tu. Chacun son lot et c’est ainsi. Désormais, nul n’est assuré d’une patrie fraternelle où convivialité et rire, sans raison invoquée, se partagent, ou même d’une patrie guerrière où conflits et répits s’alternent. On est passés d’un monde de sens donné, préétabli à des individus fuyants en quête de sens.
    Les Ntaolo(5) se souciaient de la vérité historique, de cette passion de l’exactitude dans la description et l’interprétation des événements passés comme d’un pou rebelle. Bien sûr, ils se racontaient des histoires : au coin du feu, sous un arbre, pendant les heures de dur labeur agricole, tous les prétextes furent propices pour s’y adonner. Le verbe, soulevé par une étrange nécessité, choisissait la performance, la maîtrise. Quand je parle, quelque soit le contenu, ma parole doit viser les esprits de telle sorte qu’elle les frappe de plein fouet, qu’elle se perpétue éternellement. Cela va sans dire, l’égoïsme (6) s’y active mais celui-ci est absolument tu. Mue par l’amour de la durée et le désir de reconnaissance, cette parole cependant ne connaît pas la solitude. Elle se sait appartenir à une communauté de destins qui la précède et la survit. Aussi, se soumet-elle à sa règle : préséance à ceux qui ont vu le soleil, l’œil du jour(7)- l’ultime onction- avant moi ; l’aîné, les parents, les vieux, les princes. Si elle s’expatrie, elle sera déclarée pour folle, morte. Son exil est l’ultime châtiment : l’impiété.
    Au demeurant, la piété, du moins sa récente version, constituerait un frein à l’épanouissement individuel et au progrès général de la société. En somme, le respect accordé aux aînés, aux dirigeants et à Dieu pour ceux qui croient, serait inadapté aux conjonctures modernes et de surcroît, néfaste au développement. Et toujours est-il qu’il y aurait une cause structurelle des calamités nationales. La culture malagasy abriterait donc en son sein un ensemble d’éléments perturbateurs, bref, démoniaques. Tiens, où l’exorciste a-t-il pu planter sa tente ? Je ne présage pas de la suite mais le fait est que le scrutin universel a parlé ; La rue et les intellectuels disent à l’unanimité, non aux blocages culturels. Une formule reflète l’opinion du bitume, les Malagasy sont… Ces trois petits points font état des lieux ; signes-valise, lac intarissable où se déversent tous les maux de la terre. Trois points de tout ce qui ne va pas : ilay mora mora_l’indolence, mahari-pery_l’impassibilité morbide, ilay foko-l’ethnie, ilay Gasy-le Malgache etc. l’avis des penseurs, loin d’en être à contre-courant, la peaufine en des subtiles concaténations. A suivre

    • 30 juillet 2014 à 14:30 | Rahasimbery (#8396) répond à Rahasimbery

      (1) Lakana, pirogue en français nous livre un sens singulier de ce que les anciens entendaient par réussite. « Si d’un arbre sort une pirogue, c’est qu’il a eu un bon terreau », pour les inventeurs de ce proverbe, une « vie réussie » s’illustre par une longue et périlleuse traversée et, pour y parvenir, une éducation digne de ce nom, le terreau, devrait former des pirogues qui, leur jour venu, sillonneront les mers en affrontant vents et marées. Un mot a survécu pour signifier à la fois la traversée et la réussite, faha-tafita-na, mais semble-t-il que la pirogue a fait son temps, elle a mis les voiles. Alors, quelle serait une traversée sans pirogue, dans le contexte actuel de l’île, sinon un vol. Hélas, nous ne produisons pas des avions. Air Madagascar est une compagnie aérienne et non une industrie aéronautique.
      (2) Non seulement le souvenir, fahatsiarovana, est une des facultés de la mémoire, fahatadidina, mais aussi qu’il opère une sélection, une gradation dans la considération des matériaux à projeter dans le temps. Son choix est fonction de ce qu’il dira être digne de valeur : estimer, conserver, déformer et répéter. Se souvenir mettra par exemple sur sa balance des couples de ce genre : Ralambo ou Andrianjaka, Andriamisara ou Ramboasalama, Rabingo ou Rasosona, Radama ou Rainilaiarivony, Callet ou Raombana, Gallieni ou Ralaimongo, la monarchie ou la colonisation, la république ou l’anarchie, la vie ou la mort, le souvenir ou l’oubli…
      (3) Quelque part, dans « l’arbre anthropophage » de J.L Raharimanana se lit une ligne accusatoire dont voici, de mémoire, l’idée : quel est donc ce peuple qui a oublié sa propre origine ! La mémoire, conçue comme une caisse enregistreuse douée d’un pouvoir comptable crie sa douleur, sa détresse ; je ne peux plus faire mes comptes, les flux entrent et sortent sans laisser de traces et quand survient un éclair de lucidité, instant court mais intense, le bilan est négatif, reste que les numéros lancinants. Maintenant que je me sens dangereusement vidé, qui en est le responsable ? L’oubli, le souffre-douleur de l’Histoire. Vain combat !
      (4) Le thème du Malagasy fataliste était très répondu à la fin du 19ème et au début, du 20ème siècle. On peut citer par exemple, Jean Carol, chez les Hova, 1898, page 56, « Il serait plus exact de dire que le Hova n’a pas de nerfs. S’il en avait, tout au moins s’il avait les nôtres, il lui faudrait une force surhumaine de volonté pour se posséder comme il fait… le vrai oriental est fataliste ; après la lutte ardente où il a déployé toute sa passion, s’il succombe, il a la résignation religieuse du « c’était écrit ! » : le Hova est plutôt « je m’enfichiste ». Son acceptation finale des maux qui lui arrivent se traduit par la locution philosophique, tsy mampaninona, « je m’en moque ! ». Elle clôt avec lui tous les débats où nous voulons avoir raison. » Il ne faut pas s’y méprendre, le luxe des vainqueurs y est à l’œuvre : les fusils aux tempes des vaincus sont un argument sans appel et la suite parachève la victoire en inaugurant l’ère du grand jugement ; le vrai oriental est fataliste. Il ne pourra plus y avoir de front opposé. Triptyque implacable : Résignation, acceptation, réaction. Une trentaine d’années plus tard, Rabearivelo réagissait par une création romanesque, interférence, « l’ennemi d’hier est là, pacifique, du moins fataliste. Le soldat français lui jette : Lâche !...Sans tant d’argent, nous aurions connu une belle guerre : nous n’aurions pas acheté, nous aurions conquis. » Est malheureuse une Histoire à rebours : Le monde d’hier, la grande nostalgie. L’Histoire au conditionnel, pleurnicharde, réactive.

      .

      (5) Le sens actuel et courant, les anciens, suffit. User de l’étymologie jusqu’à ce que la pureté du sens soit mise en évidence est tendancieuse : proto-couilles, je dirais. La signification ultime, si tant est qu’elle existe, ne peut se dérober de l’usage que l’on fait de ce mot, ici et maintenant.
      (6) Fitiavantena, l’amour de soi. La traduction est fâcheuse.
      (7) Masoandro, l’œil du jour était surement une divinité solaire. Quand j’étais responsable scout, nous étions alors à court d’activités, un éclaireur, un cadet, me lançait « Petit ! Qu’est ce qu’on fait ? » Ma réponse stupéfia l’assemblée « Petit ! Comment ça ? Tu n’étais même pas un spermatozoïde, déjà, je dansais sous le soleil. »

  • 30 juillet 2014 à 14:36 | Rahasimbery (#8396)

    Sylvain Urfer, moins critique sur la piété(8) religieuse et plus acerbe sur la piété filiale, fourre la valise par un adjectif, peureux. « Il n’est de dialogue sans qu’interviennent les mots peur, avoir peur, de peur que (sao dia…) ; omniprésente, la peur est à peine dissimulée…Les relations sociales seront libérées le jour où peur et jalousie seront combattues », plus loin, il ajoute « …le plus obscur fonctionnaire est perçu comme le dépositaire d’un pouvoir inaccessible et donc redoutable. De ce fait, désacralisation et possibilité concrète de s’opposer à l’arbitraire sont les conditions sine qua non de l’accès à la démocratie ; sans elles, le pouvoir au service du peuple restera une utopie(9) ». De la part d’un jésuite, ce ton espiègle, hop, j’ai failli dire révolutionnaire, sans même souligner le parcours sanguinaire de ce terme dans l’Histoire française, zut, n’est-ce pas que les deux pays sont incomparables, où ai-je la tête ? Le ton m’a presque séduit. Si j’avais seize ans, j’aurais clamé haut et fort, il a raison, c’est vrai ! C’était l’âge de toutes les vérités. Mais voilà que mes certitudes flanchent et dans leur agonie, elles me demandent des comptes : si la voie de la démocratie est toute tracée, jusqu’où la désacralisation peut-elle aller ? Je conçois que, depuis l’époque où rois et reines réclamaient leur obole, leur hasina (10) pour asseoir leur pouvoir céleste, où gouverneurs et colons exigeaient des autochtones, taxes et travaux forcés pour le bonheur de la république, la piété étant au fond une adhésion au sacré ait été altérée. Et je peux aussi comprendre l’amincissement grandissant de la frontière entre la piété et la peur du fait même de la violence du quotidien et de l’Histoire. Par contre, ma probité me déconseille de franchir le pas en les accusant de superstition. Oui, s’opposer à l’arbitraire est l’une des inspirations démocratiques. Mais n’est-il pas aussi un certain sens du sacré dans le christianisme ? La désacralisation n’épargnera donc pas ce dernier et cette « démocratie chrétienne » tant souhaitée par Urfer, n’est rien moins qu’un oxymore. A contrario, cette peur, que je qualifierais plutôt de piété, et dont il pense être un obstacle culturel, pourrait s’agir d’une résistance à une emprise encore plus grande que la tyrannie : la désintégration sociale. Si le sens social disparaît, ce qui est une hypothèse absurde car l’existence du langage humain le présuppose, c’en sera fini de ce que les Malagasy pourraient apporter de différents au monde. Les mauvaises langues diront, à quoi contribuent les pauvres Malagasy ? Ils sont et le fait d’être ne requiert aucune justification, et implique par la même occasion qu’ils partagent les travers et les qualités de tous les êtres humains. Qu’est-ce qui fait la particularité d’un peuple sinon l’intime expérience qu’il a acquise au fil du temps et la manière dont il la réinvente dans la pratique en la continuant ou en la contestant selon son bon vouloir. Est-ce à voir avec la démocratie ? Si on l’éloigne un tant soit peu de la nébuleuse universaliste qui ne peut se retenir de l’ériger en un Dieu libérateur, la démocratie est une expérience intime(11) de la politique, que cela soit dans son exercice ou dans son acceptation. Non seulement le pouvoir est au service du peuple mais ce dernier après avoir engagé une âpre lutte pour terrasser son ancien régime (12) détient réellement son destin en main, tout en laissant ouverte toute critique à son encontre conformément à la liberté radicale qui la fonde. Elle est paradoxale : arbitraire dans sa prise de pouvoir et libre dans ses principes. Il ne peut y avoir de blasphème en démocratie. Toutes les paroles sont admises. Auquel cas, elle relève plus de l’exception que de la règle. Ces printemps arabes par exemple, quoi qu’ils sont inscrits dans le carcan islamique, n’aspirent pas nécessairement à une libération politique, ni à une libération religieuse. Ces musulmans révoltés demeurent et demeureront avant tout musulmans. En quoi sont-ils captés par le nouveau et pourtant si familier, dada mondial ? Ils veulent manger un peu plus qu’à l’accoutumé ; Ben Ali, Moubarak, Kadhafi et consorts étaient les prototypes du dictateur ventripotent. On ne les a pas intenté un procès d’impiété mais de gourmandise. Une fois leur pouvoir à terre, les foules les caricaturent en improvisant un festin ; les palais présidentiels et leur faste extraordinaire, les tableaux et les coffres abandonnés in extremis, désormais à portée de main, font office de réfectoire. Parmi les commensaux, déguisés en démocrates d’un jour, se trouvent les théocrates de toujours. En fins stratèges, ils se méfient de la liesse. Précisément parce que la joie populaire est un vivier libertaire. Tout comme elle peut donner de la suite aux idées nouvelles, elle est aussi déferlement de force sauvage qui peut d’une façon ou d’une autre, dévaster toute idée du sacré. C’est sur ce terrain que les fous de Dieu sont les plus redoutables. Leur entrée en jeu consiste à introduire la loi sacrée dans le cours des événements. Cet arbitraire absolu, inviolable restaure l’ordre divin pendant et après le chaos. Bref, les printemps arabes, printemps de la démocratie en occident, intiment juste leur politique pour qu’il y ait une meilleure répartition des biens. Le problème soulevé donc, n’est pas de l’ordre du régime(13) mais d’une certaine exigence en matière économique c’est-à-dire, à plus d’équité dans le partage. Cela entre en résonance particulière avec ce qui se passe un peu partout dans le monde : si l’occident a encore son mot à dire sur la liberté et sur toutes les institutions qui la sous-tendent, nonobstant le colonialisme qui était une contradiction dans les termes et la pratique néocoloniale infestée de business à bas prix ; le reste du monde ne désire en lui que sa comptabilité soucieuse de croissance et de consommation. L’Arabie saoudite, la Chine sont-elles démocratiques ? La réponse coule de source : elles sont aussi comptables que l’épicier du quartier. Par conséquent, la question de la richesse et de la pauvreté doit être pensée indépendamment de la démocratie. Cependant, rien n’empêche de les aborder ensemble. Le pauvre et le riche ne sont pas nécessairement démocrates mais l’inverse est fort probable. En ce moment, les Français empruntent ce chemin inverse ; leur démocratie est à l’épreuve des soubresauts économiques, en sortira-t-elle vivante ? Ailleurs, plus personne ne réalise que la laïcité française n’ait été possible-après un siècle de violence sans nom-que dans la mesure où le christianisme a été dépolitisé pour être relégué dans la sphère privée. D’un côté, Urfer est un Français de la vieille école : égalitariste, une race en voie de disparition ; acquis à la cause laïque, à la république française, au pouvoir émancipateur du progrès technique, il n’hésite pas à citer Karl Marx, et à celle du libéralisme, Keynes au renfort. De l’autre, il est un Malagasy de la première heure ; parmi les siens depuis les années 70, majoritairement chrétiens, pour avoir pris trop au sérieux un impératif biblique, il faut rendre à César ce qui appartient à César c’est-à-dire le pouvoir ; lui et ses ouailles ont fini par oublier qu’ils ont un ventre et que le cours du riz se négocie à l’autre bout de la planète, que le profit tiré de la production de ces innombrables rizières, bien que la technique agricole laisse à désirer, ne dépend aucunement de leur bonne volonté mais d’une contingence internationale. Aussi, après en avoir fait état, après qu’il ait senti, compris l’aveu d’impuissance des politiques, leur confession qui, pour moi, est aussi leur puissance expressive du désastre ; l’indécrottable insularité des décisions prises pour y remédier, le repli identitaire, le discours ethnicisant, l’auto-flagellation calculée, la république vivrière, les élections volées au peuple, l’argent des autres, la prédation, la cueillette, l’égoïsme, la flatterie, la jalousie, la peur… il en a conclu que les siens ont grandement besoin de fahafahana(14) .

    • 30 juillet 2014 à 14:38 | Rahasimbery (#8396) répond à Rahasimbery

      (8) Il n’y avait de distinguo strict entre la piété religieuse et la piété filiale ; plus on est proche du soleil (Zanahary), plus on bénéficie de son pouvoir créateur. La piété tout court donc relève du divin et de l’humain à la fois ; l’adoration n’est pas exclusive, elle est ouverte sur une totalité.
      (9) Sylvain Urfer, le doux et l’amer (Tantely amam-bahona), foi et justice, page 181.
      (10) Le hasina était cette monnaie symbolique que l’on offrait aux souverains en guise d’allégeance. Le même mot relate le sacré.
      (11) Pour le cas de Madagascar, la république, certes, héritée de la colonisation, est curieusement silencieuse sur ses principes fondateurs. Imaginons que la colonisation n’eut pas lieu et pensons la république de maintenant, rien que pour voir : aucun discours politique, aucun livre…les démocrates existent-ils à Madagascar ?
      (12) Toutes les sociétés démocratiques ont leur ancien régime. Voici une question taquine, Quel est le nôtre ?
      (13) En politique, seul un changement de paradigme peut être appelé « révolutionnaire » parce qu’il est radical : passer de la démocratie à la dictature est aussi une révolution. Tous les régimes sont mortels.
      (14) La liberté ici, est définie d’une façon permissive, afaka sa tsy afaka (permis ou pas), elle est donc rapport à une autorité. Ce qui est logique car elle est une invention des nationalistes contre la violence coloniale. Aujourd’hui, la brutalité règne et l’autorité est absente, faut-il réinventer la nation et la liberté à la fois ou laisser faire la nature, à ce qu’il paraît celle-ci a toujours raison ?

    • 30 juillet 2014 à 14:51 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à Rahasimbery

      Bonjour,

      C’est ni plus ni moins que l’explication de votre pseudo.

    • 30 juillet 2014 à 15:12 | tsimahafotsy (#6734) répond à Rahasimbery

      FORUM : lieu où se discutent les affaires publiques, tribune. Exemple : Madagascar Tribune.
      Si monsieur Rahasimbery qui, je n’en doute, est un bon citoyen qui voudrait bien apporter sa part de briques pour la reconstruction du pays, je voudrais lui faire remarquer qu’un forum est un lieu de discussion et d’échange et non un endroit pour faire un cours magistral.
      - Texte hyper-long et rébarbatif,
      - Introduction sans fin, et au bout de 4 ou 5 lignes, on arrête de lire car on ne sait pas où le sieur Rahasimbery veut nous mener et ce qu’il veut dire dans son cours.
      De grâce, abandonnez cette posture de l’intello qui sait tout, et qui veut en mettre plein la vue à nous pauvres incultes ! Tout le monde n’a pas fait l’ENA, ou sort de MIT . Ce n’est pas de cette façon que nous pourrons avancer ensemble pour sortir notre pays de la mouise !

    • 30 juillet 2014 à 16:47 | Rahasimbery (#8396) répond à tsimahafotsy

      Rien ne vous oblige à le lire.
      Cordialement !

    • 30 juillet 2014 à 17:34 | Isandra (#7070) répond à tsimahafotsy

      Rahasimbery n’est pas cas isolé, ils sont plus d’un ici dans ce forum,...essayant d’étaler leur connaissances à travers des exposées complexes,...que les Malgaches lambdas ne risquent pas de les comprendre,...

      Tiens...! Un français m’a dit un jour,...vous les Malgaches, vous avez tendance à employer des mots complexes quand vous parler ou écrire en français,...même si certain ne maîtrise point le sens exacte de certains mots,..pourtant, le français est riche de mots simples en même temps utilisable dans le langage soutenu, que vous pourrez utiliser pour se faire mieux comprendre,...

      C’est un complexe ou autres choses...?

    • 30 juillet 2014 à 17:54 | Rahasimbery (#8396) répond à Isandra

      Sur le plan éthique, Les Césarillons Malagasy, ces chrétiens du dimanche comme dit si bien Urfer, décidément son humour détonne, prêtent serment sur la bible et la constitution à la fois mais leur parjure reste inégalé : lundi matin, ils sont déjà au taquet du clientélisme.
      Le brave Père continue, « un pays ne se développe pas avec l’argent des autres mais avec le travail organisé et l’épargne de ses citoyens ». Soit ! Mais sur terre, plus personne ne croit que l’argent a une odeur. Cela fait des lustres déjà que ce bon vieux capitalisme moral, féru de travail est enterré et la lourde tâche de l’exhumer, si volonté il y a, n’incombe pas aux seuls Malagasy. Je dirais que Madagascar a une bonne longueur d’avance sur les autres pays. Les Malagasy ont un sens profond des changes et leur a toujours fait défaut le sens de l’Etat. Un gamin de rue, sans qu’il ait mis les pieds aux Etats-Unis, saura faire la différence entre un billet de dollars et un billet d’ariary . Pour lui, le premier restera toujours le coefficient magique qui lui donne une possibilité concrète d’acheter plus. Le second, fripé, malmené, donnant parfois l’impression qu’il a vécu des siècles, n’a qu’une valeur d’usage : son pouvoir lui vient de l’extérieur, si bien que l’idée d’un potentiel lui étant endogène ne traversera jamais son esprit. Quant à l’Etat, c’est lui-même, son identité, son véritable état : tous les deux sont embarqués par cet ailleurs magique ; tous les deux baignent dans une insécurité chronique ; tous les deux ont le même terrain de jeu, la rue ; parfois leurs humeurs s’accordent ; comme le marmot veut son dû pour faire sa révolution, le petit état le lui rend bien ; mais le plus souvent, il subit sa brutalité et la conjure en lui rendant la pareille.
      Enfin, situer la problématique au domaine culturel me paraît inopérant compte tenu du marasme politique ambiant et participer au jugement de valeur puisant ses éléments discursifs au 19ème siècle. Discours qui soit dit en passant, fut messianique et contradictoire : les conquérants génétiquement plus évolués, au nom de la liberté, affranchissaient les esclaves culturels par un acte militaire. Les contraintes, l’inadaptation culturelles, la tradition barbare, archaïque etc. furent le prétexte historique du pouvoir dominant de jadis. Trouvent-ils encore des relais ?
      En tous cas, j’ose espérer que tout cela maintenant relève de l’Histoire, de ce passé dont souffrent encore les Malagasy : leurs langages en sont imprégnés sans qu’ils s’en rendent forcément compte ; ils s’automutilent, ils se haïssent... ils ont abandonné cet espace particulier,vital à bien des égards, du discernement, de la créativité, de la confiance, de l’estime de soi, de la bienveillance. Passés maître dans l’art du mimétisme, ils ne pourront plus reconnaître ce qui est singulier, ce qui est radicalement nouveau dans leur propre production.

    • 30 juillet 2014 à 18:07 | tsimahafotsy (#6734) répond à Rahasimbery

      Je trouve que c’est dommage de noircir des pages et des pages, juste pour satisfaire son ego d’intello !
      Si c’est pour montrer aux autres qu’on fait parti de ceux « qui savent », et ne susciter aucun débat, je ne vois pas du tout l’utilité de tous ces avara-mpianarana pour Madagascar.
      Le rôle de « l’intello », comme Jean Paul Sartre, c’est d’emmener ses contemporains à se poser des questions sur les inégalités et les injustices de la société.
      Etre un empêcheur de tourner en rond, un e.m.m.e.r.d.e.u.r pour le pouvoir, un garde-fou.
      J’attends impatiemment pour lire les débats des forumistes sur vos cours magistraux.
      Cordialement

    • 30 juillet 2014 à 18:19 | Isandra (#7070) répond à Rahasimbery

      Bon après, cette longue théorie,...quelles sont les outils d’incitations efficaces que nous devrions utiliser, afin que les Malgaches soient conscients que leur sort ne dépend que de leur volonté,...leur courage,...ainsi que leur efforts,...en gros, ils sont l’auteur de leur devenir...!?

      Que chacun prenne sa responsabilité,

    • 30 juillet 2014 à 18:28 | Rahasimbery (#8396) répond à tsimahafotsy

      Je doute fort que vous m’ayez lu. Je souligne que c’est vous qui prenez ce ton professoral en jugeant hâtivement mes écrits. Vous évoquez Sartre, en quoi serait-il un modèle pour les Malagasy ? Faut-il en permanence ramener le débat à la comparaison France-Madagascar ? Telle n’est pas ma position. J’ajoute que le minimum pour une bonne critique, c’est de se confronter aux idées des autres et non pas à leur style et que sais-je encore. Que je sache, sans même aller vers une définition, une tribune est un espace de libre expression. Aussi, je me suis exprimé. Libre à vous maintenant, de me lire ou pas. Je n’accorde aucune place aux attaques personnelles.
      Bonne continuation.

    • 30 juillet 2014 à 18:39 | Rahasimbery (#8396) répond à Isandra

      Après cette longue théorie, prends une bêche ferme la !

    • 30 juillet 2014 à 19:10 | tsimahafotsy (#6734) répond à Rahasimbery

      Quelle mentalité !
      Evidemment, les « autres » ne sont capables que de manier la bêche et la fermer. Ils ne savent pas noircir des pages et des pages de textes historico-socio-politiques !

    • 31 juillet 2014 à 10:55 | Isandra (#7070) répond à Rahasimbery

      Cette réponse vous trahit,...on sait maintenant quelle est votre personnalité derrière ces longues exposées creuses...,rien de spécial.

    • 31 juillet 2014 à 13:38 | Rahasimbery (#8396) répond à Isandra

      Que vous a-t-il dit déjà votre Français, votre maître à penser ? Que les Malagasy sont...Telle formule est indigne des amoureux de Madagascar, vous faites partie de ceux qui ne cessent de détruire tout ce qu’ils touchent au nom de la pseudo critique. Il y a une différence majeure entre le travail critique et le mépris. Le premier veut enrichir l’intelligence en se confrontant réellement aux idées. Le second est la haine de l’intelligence, la marque de la médiocrité. Et vous voulez qu’elle soit la norme, quand vous ne comprenez, vous accusez instantanément l’objet de votre incompréhension, en les tirant vers le bas. Face à la médiocrité, il ne reste qu’un seul mot d’ordre : Ferme la ! En effet, nous ne sommes plus dans les idées mais dans un conflit de pouvoir. Eh oui, il arrive parfois que les médiocres incarnent le pouvoir ; c’est le cas des Malagasy, ils ne peuvent plus s’entendre, se comprendre, se critiquer sans que ça dégénère en des attaques personnelles ; ils se méprisent, ils se haïssent...Rupture de confiance...la bêche, c’est est un outil noble. Il y a autant de vertu dans un jardin que dans un livre. Il s’avère que j’aime les deux, alors la bêche est un compliment, et la ferme ! Est une déclaration de guerre...

    • 31 juillet 2014 à 15:45 | Isandra (#7070) répond à Rahasimbery

      D’accord, je prendrais cette bêche comme compliment, symbole de travail...pour le développement de mon pays,...Asa fa tsy kabary lavareny..."Acta non verba (longue exposée et au final, rien de concret,...)

      En vous lisant, cela ne m’étonnerait plus, si encore un homme ou femme même caractéristique que Ra8 ou Rajoelina arrivait au pouvoir, car eux, ils parlent de la même façon que les Malagasy lambda, en gros leur langage,...ne considérant pas le public comme public d’un amphi...où les théories complexes trouvent sa place,...Ils ne parlent que des choses terre-terre à la hauteur de tout le monde, ...

      Contrairement aux gens qui prétendent être intellos perdant leur temps d’exposer des théories idéalistes au langage complexe, d’une manière hautaine,...

  • 30 juillet 2014 à 14:45 | Rahasimbery (#8396)

    Et c’est là je crois que le mot démocratie est galvaudé : qui libère qui et de quoi s’émancipe-t-on ? De tout ou d’une partie seulement de ce je ne sais quoi tout, ou de tout autre chose d’ailleurs. Trêve de deux poids deux mesures ! Après ce long détour par trop sinueux, je vais livrer ma petite vérité : Dans leur ensemble, les terriens espèrent vivre en sécurité et confortablement(15) . Chacun d’eux sait que leur rêve, aussi grotesque que cela puisse être, porte le nom de consommation(16). Et devenir un bon consommateur, si leur espace s’y prête, nécessite quelques sacrifices : abandon relatif de leur terreau culturel et adoption progressive de nouveaux droits à la propriété (individuelle) et des codes (modes) de consommation . La réussite n’est autre chose que la satisfaction d’être rassasié quitte à être gavé par un tiers et le sentiment ou l’illusion de participer positivement au bon déroulement du monde. Le développement, le sens actuel du progrès, est indissociable à la construction des lieux de culte, des écoles, des centres commerciaux pour le beau monde, des hôpitaux pour les bons travailleurs, des panneaux publicitaires pour le libre choix et à l’installation des fibres optiques pour que l’information circule à la vitesse de la lumière. J’ai oublié le plus décisif : être élu par les capitaux mondiaux. Le jugement(17) que chacun porte aux uns et aux autres, que l’on peut nuancer à l’échelle des individus et à celle des peuples, est fonction du degré perçu et réalisé de ce dit développement. D’où, la fausse irritation de certains Malagasy « riches » quand un individu lambda les traite de misérables : nous habitons une belle villa, nous avons fait des études, nous sommes connectés à internet, nous avons des domestiques, j’ai un appartement à Paris etc. et la réplique univoque de la majorité : donnez-nous de l’argent !
    Les découvertes scientifiques sont dorénavant transnationales ; elles renouvellent les produits injectés dans le circuit consumériste et nourrissent les illusions qui y vont de pair. Peu importe le prix, que cela soit le travail, l’industrie, la banque mondiale, la spéculation, la prostitution, la guerre ou la mort, ce qui compte, c’est que l’approvisionnement et leur pouvoir d’achat soient assurés ; pourvu que leur César, même par endroit, dictatorial, immoral ou libidinal, remplisse leur devoir de comptable. Leur plus grande hantise est de se réveiller un matin, apprenant par la télé, par tweeter que la super comptabilité mondiale hoquète et qu’au lieu de la propagande habituellement rassurante, enthousiaste même, un ton dépressif y pointe son nez : « Rien ne va plus, c’est la crise ! »

  • 30 juillet 2014 à 14:46 | Rahasimbery (#8396)

    (15) Le préambule de la constitution des États-Unis est très explicite sur le lien mystique entre la sécurité (la défense), la prospérité et la liberté. N’est-il pas temps de souligner que la liberté n’est jamais à l’affût de la violence et de la pauvreté ? Pour forcer le trait, je dirais que le violent et le pauvre peuvent l’être librement et autant que les riches, les libres violentent aussi les pauvres.
    (16) D’un malentendu est sortie une vérité commune, mondialisée : La société de consommation est le préalable à toute démocratie. Puisque celle-ci ne mange pas de pain, donc elle est seconde. Toutes les initiatives prises pour la promouvoir sont comprises dans ce sens. Et compte tenu de la hiérarchie des besoins, la démocratie relèverait d’un besoin métaphysique. Est-ce à tort ou à raison ? Les démocrates le diront.
    (17) Riche et pauvre logent à la même enseigne : celle de la besogne.

  • 30 juillet 2014 à 14:56 | Rahasimbery (#8396)

    Tandis que La crise suscite l’effroi et l’inquiétude en Europe, parce qu’elle amorce au nom du sacrifice et de la survie nationale une profonde remise en cause du confort et de la sécurité(18) , en Malagasy, « Krizy mafy e(19) » est une boutade talismanique, le jargon populaire en regorge : au jour le jour, autant que faire se peut, on chasse le mauvais œil. Les décennies d’errance politique ont permis à cette réalité d’imposer son rythme. Ceux qui souhaitent y faire carrière, à juste titre et qui leur donnera tort, y voient un moyen sûr d’atteindre le « fiadanana(20) » et par un effet miroir, tout le monde s’y identifie. Ce mouvement promotionnel, perceptible caractérise l’idée de la réussite sociale(21) , à tel point que la séparation politique-population civile(22), pour une fois, s’atténue. Contre toute attente, et ce malgré la brutalité du dit mouvement, un régime égalitaire régit le rapport Malagasy-Malagasy : les fantasmes économiques sont sensiblement les mêmes ; les signes apparents du progrès, les beaux immeubles, les belles voitures, les téléphones à la mode et cætera les nourrissent. La tension nécessaire entre le bon sens politique voulant qu’en premier lieu, l’impulsion à tout changement collectif, à toute organisation sociétale émane de l’intérieur et l’illusion générale d’une issue extérieure, d’un monde autre et salvateur, est inexistante. Seules les conditions d’accès à une modernité localisée extérieurement marquent la césure. Quelques individus réalisent l’idéal commun au prix d’une lutte sans merci. Tous les moyens pour y parvenir sont licites. Le droit ne reflète aucunement la justice, il est une infraction, une saignée pratiquée à l’endroit de la société toute entière. Les diplomates expérimentés par exemple ont du souci à se faire à chaque fois que l’appareil du pouvoir change de main(23) . A ce jeu, le plus moderne(24) est celui qui a réussi à substituer la véritable question politique-comment allons-nous vivre ensemble ?-à celle du négoce, combien je te dois ? De ce fait, Il n’y a pas de différence de nature entre les désirs des dirigeants et ceux des indigents. Si les urnes garantissent la reconnaissance internationale du statut de la République malgache, au niveau national, elles sont investies par tous les désirs. La grande Promotion.
    S’en réjouiront les républicains : Plus de princes, plus de sujets, plus de politiques, plus de citoyens, que des pauvres et des riches. D’un côté comme de l’autre, rien n’est décidé(25) pour construire une passerelle. C’est la petite histoire d’une traversée singulière : Chaque rive mesure la distance nécessaire pour l’effectuer tout comme pour entamer le retour, mais le résultat donne le vertige : nul et non avenu. D’autant que parcourir tout le temps la même distance est mortellement ennuyeux. Quand les deux partis jettent leur regard au milieu, il en sort une commune conviction : le fleuve reste indéfectiblement le même. Ce fleuve, c’est l’apathie du peuple Malagasy. Son imaginaire s’en est accommodé et dans ses heures les plus fécondes, ne produit-il que des songes exotiques : les possibilités ne peuvent que prendre leur source ailleurs, ici, plus rien ne germe. L’Histoire contemporaine (ces 100 dernières années) et les recherches désespérées des amoureux de Madagascar pour une solution viable achoppent sur cet ailleurs et tentent de donner sens à ce rien(26) . Urfer en fait partie.
    Il prône en tout bien tout honneur, la « bonne gouvernance », locution tiers-mondiste, en invitant les Malagasy à servir et gérer le « bien commun(27) » et à apprécier la « compétence et l’éthique ». Ignore-t-il que malgré le taux galopant de l’analphabétisme en milieu rural, les siens sont parmi les meilleurs élèves de la planète ? Si à chaque coin de rue les écoles de commerce pullulent, c’est bien parce que la demande en sollicite d’avantage. Mais voilà, les têtes pleines ne font pas des poches heureuses et rehefa noana ny kibo dia mivezivezy ny fanahy(28) . Les rescapés, ceux qui arrivent à se sauver de la cyclothymie des squales locaux, s’ils ne se réfugient dans l’informel, le système D en mettant de côté tout scrupule scolaire, prennent l’avion : ailleurs, leur compétence est indiscutable ; ailleurs, les gentils comptables malgaches ont la cote.
    Les propos politiques empâtés de « mondialisation, démocratie, lutte contre la pauvreté, financement etc. », frisent le psittacisme absolu, la ressemblance avec ceux des italiens est telle que j’en perds mon malagasy ; où gouvernent-ils, ailleurs ou à Madagascar ? Plus grave, la virulence des débats parlementaires concernant leur propre budget de fonctionnement, à savoir leur privilège, témoigne de l’enjeu réel : l’enrichissement personnel ou clanique. Mon propre ailleurs prend sens d’un coup, j’ai presque honte de l’écrire.

    • 30 juillet 2014 à 14:59 | Rahasimbery (#8396) répond à Rahasimbery

      (18) fiadanana veut dire « état de confort et de sécurité », un bonheur idéal ou réalisé selon les cas.
      (19) Il fait calembour avec le mot, krismasy – Noël, krizy mafy e-c’est la dure crise ! Noël de disette donc.
      (20) Voir la note 18. Au lieu d’être un bonheur abstrait pour le grand nombre, la carrière publique l’exemplifie en le rendant possible. Les petits fonctionnaires, certes mal payés, se satisfont de la sécurité relative du travail et l’infime minorité au-dessus, ont le privilège du confort en plus. Cet idéal réunit tous les Malagasy sous la même bannière qu’est le peuple.
      (21) Ce fait atteste la réelle prédominance de l’individu. La réussite sociale s’éloigne de son destin collectif pour être arraisonnée par l’individuel.
      (22) Un libéralisme anarchique nous dit Urfer. Il ne manque pas d’inspiration.
      (23) La chaise musicale est une pratique courante. A défaut de ligne politique majeure, chacun privilégie son clan.
      (24) Olomandroso, l’homme évolué, l’homme moderne.
      (25) Outre le fait que toute décision, même judiciaire, est potentiellement révocable par un arbitraire de type marchand « combien le juge demande-t-il ? 300 euros, c’est son prix habituel », l’absence d’éducation (politique) allant dans ce sens la ronge de l’intérieur. Je suis parfois ébahi par la connaissance scientifique de certains, mais quand je leur propose de l’appliquer quitte à ce que j’oublie mon cerveau en prenant un marteau, ils disent qu’il faut de l’argent.
      (26) Les entreprises menées par Solofo Randrianja et Françoise Raison-Jourde l’illustrent assez bien.
      (27) Il n’est plus besoin de rappeler ici la bizarrerie de la République malgache : Elle n’a jamais fait l’objet d’une lutte de principes. Lui manque ses conditions sine qua non : son ancien régime, ses penseurs et ses citoyens. Qui parmi les intellectuels osent s’y atteler ? Son caractère hérité de la colonisation par exemple mérite amplement d’être examiné à la loupe pour peut-être, une bonne fois pour toute, botter toute attitude paternaliste et rancunière.
      (28) Quand on a le ventre creux, on a l’esprit erratique.

    • 30 juillet 2014 à 17:17 | Rahasimbery (#8396) répond à Rahasimbery

      Sur le plan éthique, Les Césarillons Malagasy, ces chrétiens du dimanche comme dit si bien Urfer, décidément son humour détonne, prêtent serment sur la bible et la constitution à la fois mais leur parjure reste inégalé : lundi matin, ils sont déjà au taquet du clientélisme.
      Le brave Père continue, « un pays ne se développe pas avec l’argent des autres mais avec le travail organisé et l’épargne de ses citoyens ». Soit ! Mais sur terre, plus personne ne croit que l’argent a une odeur. Cela fait des lustres déjà que ce bon vieux capitalisme moral, féru de travail est enterré et la lourde tâche de l’exhumer, si volonté il y a, n’incombe pas aux seuls Malagasy. Je dirais que Madagascar a une bonne longueur d’avance sur les autres pays. Les Malagasy ont un sens profond des changes et leur a toujours fait défaut le sens de l’Etat. Un gamin de rue, sans qu’il ait mis les pieds aux Etats-Unis, saura faire la différence entre un billet de dollars et un billet d’ariary . Pour lui, le premier restera toujours le coefficient magique qui lui donne une possibilité concrète d’acheter plus. Le second, fripé, malmené, donnant parfois l’impression qu’il a vécu des siècles, n’a qu’une valeur d’usage : son pouvoir lui vient de l’extérieur, si bien que l’idée d’un potentiel lui étant endogène ne traversera jamais son esprit. Quant à l’Etat, c’est lui-même, son identité, son véritable état : tous les deux sont embarqués par cet ailleurs magique ; tous les deux baignent dans une insécurité chronique ; tous les deux ont le même terrain de jeu, la rue ; parfois leurs humeurs s’accordent ; comme le marmot veut son dû pour faire sa révolution, le petit état le lui rend bien ; mais le plus souvent, il subit sa brutalité et la conjure en lui rendant la pareille.
      Enfin, situer la problématique au domaine culturel me paraît inopérant compte tenu du marasme politique ambiant et participer au jugement de valeur puisant ses éléments discursifs au 19ème siècle. Discours qui soit dit en passant, fut messianique et contradictoire : les conquérants génétiquement plus évolués, au nom de la liberté, affranchissaient les esclaves culturels par un acte militaire. Les contraintes, l’inadaptation culturelles, la tradition barbare, archaïque etc. furent le prétexte historique du pouvoir dominant de jadis. Trouvent-ils encore des relais ?
      En tous cas, j’ose espérer que tout cela maintenant relève de l’Histoire, de ce passé dont souffrent encore les Malagasy : leurs langages en sont imprégnés sans qu’ils s’en rendent forcément compte ; ils s’automutilent, ils se haïssent... ils ont abandonné cet espace particulier,vital à bien des égards, du discernement, de la créativité, de la confiance, de l’estime de soi, de la bienveillance. Passer maître dans l’art du mimétisme, ils ne pourront plus reconnaître ce qui est singulier, ce qui est radicalement nouveau dans leur propre production.

    • 30 juillet 2014 à 21:02 | Albatros (#234) répond à Rahasimbery

      et deux (2) paracétamol, deux (2 ) !!!
      Merci Docteur !!!.

  • 30 juillet 2014 à 15:14 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    « Nul n’est sensé ignorer la loi » selon les termes juridiques bien connus des juristes donc il est utile de rappeler les dispositions constitutionnelles relatives à la prochaine session extraordinaire de l’AN et d’autres que tous citoyens dignes de ce nom doivent savoir pour éviter la discussion dans le vide.

    Article 42.- Les fonctions au service des institutions de l’Etat ne peuvent constituer une source d’enrichissement illicite ni un moyen de servir des intérêts privés.
    Article 74.- Le Président de l’Assemblée Nationale et les membres du Bureau sont élus au début de la première session pour la durée de la législature.
    Toutefois, ils peuvent être démis de leurs fonctions respectives de membres de Bureau pour motif grave par un vote secret des deux tiers des députés.
    Article 75.- L’Assemblée Nationale se réunit de plein droit en deux sessions ordinaires par an. La durée de chaque session est fixée à soixante jours.
    La première session commence le premier mardi de mai et la seconde, consacrée principalement à l’adoption de la loi de finances, le troisième mardi d’octobre.
    Article 76.- L’Assemblée Nationale est réunie en session extraordinaire, sur un ordre du jour déterminé, soit à la demande du Premier ministre après consultation du Président de l’Assemblée nationale, soit à la demande de la majorité absolue des membres composant l’Assemblée Nationale.
    La durée de la session ne peut excéder douze jours. Toutefois, un décret de clôture intervient dès que l’Assemblée Nationale a épuisé l’ordre du jour pour lequel elle a été convoquée.

    Article 90.- Dans le cadre de la loi organique applicable en la matière, la loi de finances :
    1.détermine les ressources et les charges de l’Etat dans les conditions et sous les réserves prévues par une loi organique ;
    2.détermine, pour un exercice, la nature, le montant et l’affectation des ressources et des charges de l’Etat ainsi que l’équilibre budgétaire et financier qui en résulte, compte tenu des contraintes macro économiques ;
    3.détermine la proportion des recettes publiques devant revenir à l’Etat, aux Collectivités Territoriales Décentralisées ainsi que la nature et le taux maximum des impôts et taxes perçus directement au profit du budget desdites Collectivités, déterminées en Conseil des Ministres.
    La loi organique détermine les modalités d’application des dispositions du précédent article, ainsi que les dispositifs de péréquation destinées à favoriser l’égalité entre les Collectivités Territoriales Décentralisées.
    La loi précise les conditions des emprunts et décide de la création éventuelle de fonds. La loi détermine :
    Les modalités d’utilisation des fonds d’emprunts extérieurs et de contrôle parlementaire et juridictionnel :
    Le régime de responsabilité personnelle et pécuniaire des autorités financières auteurs de détournement des fonds d’emprunt ainsi que celui du désengagement de responsabilité de l’Etat.
    Article 91.- Les lois de programme déterminent les objectifs de l’action de l’Etat en matière économique, environnementale, sociale et d’aménagement du territoire.
    Les dispositions du présent article sont précisées et complétées par une loi organique.
    Article 92.- Le Parlement examine le projet de loi de finances au cours de sa seconde session ordinaire.
    Sous l’autorité du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, les Ministres chargés des Finances et du Budget préparent le projet de loi de finances.
    Le Parlement dispose d’un délai maximum de soixante jours pour l’examiner.
    L’Assemblée Nationale dispose d’un délai maximum de soixante jours pour l’examiner en première lecture. Faute de s’être prononcée dans ce délai, elle est censée l’avoir adopté et le projet est transmis au Sénat.
    Dans les mêmes conditions, celui-ci dispose pour la première lecture d’un délai de quinze jours à compter de la transmission du projet, et chaque Assemblée dispose d’un délai de cinq jours pour chacune des lectures suivantes.
    Faute par une Assemblée de s’être prononcée dans le délai imparti, elle est censée avoir émis un vote favorable sur le texte dont elle a été saisie.
    Si le Parlement n’a pas adopté le projet de loi de finances avant la clôture de la seconde session, les dispositions du projet peuvent être mises en vigueur par voie d’ordonnance en y incluant un ou plusieurs des amendements adoptés par les deux Assemblées.
    Tout amendement au projet du budget entraînant un accroissement des dépenses ou une diminution des ressources publiques doit être accompagné d’une proposition d’augmentation de recette ou d’économie équivalente.
    Si le projet de loi de finances d’un exercice n’a pas été déposé en temps utile pour être adopté avant le début de cet exercice, le Premier Ministre est autorisé à percevoir les impôts et ouvre par décret les crédits se rapportant aux services votés.
    Les conditions d’adoption du projet de loi de finances sont prévues par une loi organique.

  • 30 juillet 2014 à 15:27 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    Charité bien ordonnée commence par soi-même va être le mot d’ordre de nos députés concernant la loi de finance rectificative et ils vont analyser seulement les rubriques les concernant pour la valider ou non : Pas besoin d’un être un gourou pour les comprendre n’est-ce pas Mr le patriarche BASILE R ?

    • 30 juillet 2014 à 15:38 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à plus qu'hier et moins que demain

      J’espère que personne ne leurs jettera la première pierre pour cela car c’est la faute de l’exécutif qui fixe l’ordre du jour par forcing et indépendamment des textes en vigueur. La balle est dans le camp de la Haute Cour Constitutionnelle.
      Le jeu (d’échec et mat) de FANORONA malgache est bien lancé/prend de l’envergure.

  • 30 juillet 2014 à 16:06 | diego (#531)

    Bonjour Turping,

    Je vous laisse convaincre vos compatriotes, je vous laisse expliquer donc aux jeunes GASY ce qui s’est passé en 75 !!!

    La dégringolade de pays ne date pas de 2002 ? Soyez plus explicite ! Je me permets de le faire à votre place.

    Prenez le temps de bien expliquer à vos compatriote que la période 1991-2001 était tout de même pour un pays jeune comme Madagascar, une période importante pour la démocratie dans le pays. On a vu une élection présidentielle, le candidat Ratsiraka a perdu, il est parti. Zafy s’est installé à la tête du pays.

    Connaissons-nous un seul prisonnier politique sous Mr Zafy ?

    Zafy a organisé une élection présidentielle, oublions l’empêchement. L’homme a organisé une élection respectable, comme lui-même. Il a perdu, Ratsiraka a gagné. Mr Zafy est parti, digne.

    Le pays a vu deux élections présidentielles fiables, acceptables et respectées par tous les politiciens y ont participé. On va toucher quelques mots les conséquences direct de ces deux réussites électorales sur la vie politique du pays et l’avenir de nos INSTITUTIONS. Avons-nous eu besoin de la CI ? A mon souvenir, NON !!! Pan pan, nul besoin des fonctionnaires incompétents de la CI. Ce qui n’était pas le cas plus de 10 ans plupart. Alors :

    - Le pays a avancé ou régression cher compatriote ???? Je ne pense pas que la présence de la CI dans les élections dans un pays indépendant soit une signe de progrès politique, de facto, un développement économique dans un pays.

    Ces deux élections n’ont pas fait des prisonniers politiques, n’ont pas affaibli les institutions de pays, n’ont pas fait de prisonniers parmi les officiers dans l’Armée, encore moins ont-elles fait des exilés. Il me semble, si mon souvenir ne me trahis pas encore, que ce n’était pas le cas des années :

    - 2002 et 2009 et les élections de 2013-2014, puisque l’ancien président est toujours en Afrique du Sud ?

    Jusqu’ici, je n’ai rien inventé compatriote, je vous déroule devant vous les événements dans le pays depuis 12 ans.....

    Deux leçons à retenir :

    - Un, Madagascar a signé en 1991 sont entré, timide certes mais c’était une belle et bien une entrée dans le camp des pays démocratiques au même titre que les pays occidentaux.

    Tout y était, élection, suivi d’une stabilité institutionnelle, stabilité politique. Les deux élections présidentielles qui se sont bien déroulés témoignent magnifiquement bien l’existence d’une stabilité politique de ce temps-là.

    - Deux, Madagascar a signé sa régression sur tout le plan en 2002.

    Tout y était réuni pour nous faire régresser. Mr Ravalomanana a refusé aller au 2 tour d’une élection présidentielle, il doit le regretter aujourd’hui même. Le pays a connu des prisonniers politiques à ciel ouvert, des officiers et officiers généraux de l’Armée Malgaches sont emprisonnés, certains ont trouvé même la mort en prison. Des leaders politiques sont emprisonnés, mort aux vaincus.

    L’instabilité politique s’est invitée dans le pays. Une instabilité qui, mécaniquement, allait mettre en difficulté toutes les INSTITUTIONS de pays, bien évidement la CONSTITUTION, si le monde politique ne réagissait pas vite. Nous y sommes encore aujourd’hui, preuve que 2002 est le démarrage de feu politique qui ravage le monde politique Malgache que les politiciens Malgaches ne semblent pas capables de maîtriser aujourd’hui.

    Je conclue :

    Madagascar a connu une évolution palpable, politique et économique, cela va de soi, la politique et l’économie sont jumelles. L’une ne va pas sans l’autre.

    Justement la difficulté des pays pauvres c’est l’incapacité des élites de comprendre qu’il n’y a pas développement sans stabilité politique. Et il n’y a pas stabilité politique si le pays n’a pas des partis politiques bien structurés, donc capables de former les futurs dirigeants. Et c’est gens qui garantiraient l’installation, l’encrage des INSTITUTIONS dans la vie du pays. Des INSTITUTIONS solides dans le temps, gardés jalousement par les grands fonctionnaires de l’État et les gens venant de la Société Civiles etc.....

    Mais alors, qui avaient intérêts à stopper l’entré de Madagascar dans le monde Démocratique ?

    - Ceux qui ont plongé votre pays dans la crise de 2002, ceux qui ont poussé Mr Ravalomanana de ne pas s’est présenté au 2e tour. Déjà, ces gens ont considéré les partisans de Ravalomanana comme des idiots, incultes et ils continuent à penser, encore, aujourd’hui que nous, GASY, sont des êtres incultes.

    Eh oui, après avoir été capables d’organiser comme des grands deux élections présidentielles, sans effusion des sangs, sans faire des prisonniers politiques, sans faire des exilés, Madagascar est plongé dans un trou noir politique à partir de 2002 et aujourd’hui......prisonniers politiques, instabilité, insécurité, plus personne ne sait dans quelle RÉPUBLIQUE somme-nous ces jours, des élus mal élus, divisés, éparpillés.....corruption généralisée, pas étonnant, l’État est faible, le pays est livré à lui même

    Turping, nous ne présentons pas les mêmes analysent sur le pays :

    - La vôtre est peut-être celle qui colle plus aux mentalité de vos compatriotes, nos compatriotes.

    Je parle INSTITUTIONS, CONSTITUTION, les bases de l’économie, stabilité politique :

    - C’est un pu du Chinois pour beaucoup de compatriotes et les politiciens Malgaches qui sont acteurs jusqu’ici de la crise dans le pays depuis 12 ans......

    Il faut donc, à mon sens, faire converger les Malgaches quant à la nécessité de solidifier les partis politiques et les institutions du pays....qui doivent constituer, à mon avis, le priorité de ce pouvoir.....et de tout pouvoir !!!

    NB :

    - Madagascar a bien connu une alternance à la tête du pays en 1991-1997, entre Zafy et Ratsiraka.....depuis ????? Je ne l’ai pas inventé !!!

    - en 2002, 2009 et 2013-2014, Madagascar a besoin des fonctionnaires de la CI pour le sortir d’une crise, et pour organiser des élections. Cela aussi, je ne l’ai pas inventé, vous avez les résultats sous vos yeux !!!!

    Sur ces deux périodes, demandons aux Malgaches, la période dans laquelle ils étaient confortables. Je ne suis pas Monsieur Soleil, mais je pense connaitre laquelle les gens préfèrent......la période ou ils ont eu la paix, pas difficile à deviner.....

    • 30 juillet 2014 à 16:51 | Turping (#1235) répond à diego

      Diégo,
      - Institutions faibles ? constitution bâclée ,instrumentalisée par chaque tenant du titre au pouvoir ?là je suis d’accord !
      - Vous dîtes :
      "Madagascar a bien connu une alternance à la tête du pays en 1991-1997, entre Zafy et Ratsiraka.....depuis ????? Je ne l’ai pas inventé !!!
      - Vous avez avez cher ami ,le carnage d’Iavoloha le 10 Août 1991 un événement similaire de ce qui s’est passé en 2009 à Ambohitsirohitra précédant la chute de Ravalaomanana.Un fait où les révendications populaires quelques soient leur origine (manipulation ou le ras le bol de la population ) ont toujours fait l’objet d’un mouvement répréssif ,l’utilisation des armes à balles réelles !
      - L’arrivée de Zafy au pouvoir ,comme transition démocratique selon vos dires n’était pas en 1991 mais de 1993 à 1996 suivie de son empêchement.
      - Faîtes quand même le compte que :
      1993- 1975 = 18ans ,pour que Ratsiraka ait pu trouver le minimum de compromis pour laisser les élections se dérouler correctement (Il y eût la force vive ,Hery velona de Zafy dénonçant le pouvoir despotique ,malgré les changements successifs des premiers Ministres).

      - Il a repris Ratsiraka le pouvoir de 1997 à 2002 jusqu’à sa chute ,une victoire qu’il a contestée dès le premier tour du Sieur Ravalomanana .

      - En tout ,23ans de rêne sans partage.
      - Oui ,il y eût les formations politiques comme l’AREMA ,l’AKFM ,etc ,....mais ce sont des politiciens qui voulaient décrocher un fauteuil sans parti de formation réelle de l’opposition .

      - Comme vous réitérez souvent,le mot « parti politique » ,cela m’étonnerait fort que Ratsiraka ait accepté ,le vrai parti politique de l’opposition .La vraie problématique se situe là quand vous parliez des "institutions fortes.

      - C’est de ce côté là ,qu’il faudrait évoluer car la « constitution » si tout le monde l’accepte sert comme l’apanage ,le garde fou dans le respect démocratique du pouvoir éxécutif .

      - Sachez aussi que je ne soutiens pas ni cautionne le coup d’état de 2009 ,ni le mode de gouvernance actuel sans changement profond avec des reformes.

      - C’est mainteanat où jamais que les formations politiques doivent se former pour prendre l’alternative afin de démocratiser la situation à Madgascar .Bien sûr en acceptant le vrai statut de l’opposition pour dénoncer les dérives,les détournemnts ,les corruptions ,etc... .Un état Républicain digne de son nom .
      - La problématique de base de Madagascar c’est au niveau des finances publiques ,la fiscalisation ,les collectes des impôts ....
      - Les dirigeants ont tendance à emprunter sans relancer le « volet socio-économique » ,la création de la richesse humaine (matérielle,l’autosuffisance alimentaire ,l’agronomie,etc,....) en contre partie d’une vraie politique de rigueur et d’austérité d’où l’explication successive de la paupérisation sur le moyen et le long terme.
      - Les putschistes sont là depuis 5ans ,dans l’espérance que le tenant actuel du pouvoir fasse la rupture du passé ,de l’innovation ,etc,,,,,dans l’attente de la nouvelle élection en 2018.
      - Cela m’étonnerait que le tenant actuel du pouvoir jette l’éponge avant la prochaine échéance .C’est de ce côté que la bataille doit se focaliser pour aller dans le positivisme . Le pays est dans un rouleu compresseur infernal ,c’est très difficile d’y rémedier compte tenu de l’historique.

    • 30 juillet 2014 à 17:20 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à diego

      Bonjour,

      Des prisonniers politiques peut-être non mais des morts (LAHA GASTON et les victimes du 10/08/91:Zafy Albert était l’initiateur de la marche vers Iavoloha comme Monja Roindefo en 2009 vers Ambohitsorohitra) et un blessé à mort en la personne de DADA MONJA (une blessure par balle inguérissable à son âge et qui a causé sa mort).

    • 30 juillet 2014 à 20:39 | RAVELO (#802) répond à diego

      Ratsiraka a gagné ses éléctions avec quel pourcentage diego ?
      Les urnes étaient déjà pleines la veille des éléctions diego,et fallait surtout rien dire,tout était rouge ces temps-là,pas seulement le boky mena !!!!!!
      et j’arrête là en vous rappelant que je les ai vécu ces temps,je n’invente rien

      ravelojaona fidy

    • 30 juillet 2014 à 21:26 | diego (#531) répond à RAVELO

      Bonjour

      Et après Ratsiraka, les élections se gagnent comment ?

      Si vous commenciez à critiquer Ratsiraka, il faudrait faire autant pour les autres.

      Je me permets de vous rappeler mon cher Monsieur que je n’ai pas écrit que tout était parfait....sous Ratsiraka le pays avait le Boky Mena et après lui,que devenons-nous..... rappelez-nous donc ce que le pays est devenu ces jours ? Le pays était pauvre sous Ratsiraka, ce qu’il est devenu aujourd’hui ? Riche !!!!

      Je sais ou vous voulez m’amener, mais sauriez-vous bien défendre les successeurs de Ratsiraka avec les bilans qu’ils vous ont successivement présenté jusqu’ici ?

      Bilan politique :

      - Dans quel état est votre pays ?

      Bilan économique :

      - Les caisses de l’État sont vides.

      Courir dernier le bilan des pires moment de Ratsiraka est insuffisant pour explication pour nous justifier les caisses vides et les foutoirs institutionnelles que le pays est plongé depuis 12 ans :

      - Cela fait 12 ans que Ratsiraka n’est plus au pouvoir.

      Un, si vous pensiez que ce Monsieur a abîme le pays alors que toutes les institutions de pays, la Constitution ont été visibles, fiables et le pouvoir a été toujours reconnu.

      Deux, imaginez maintenant les conséquences d’une crise dans laquelle les institutions se sont affaibli, la Constitution n’est plus respecté, l’instabilité dure, l’insécurité est partout......et les politiciens se payent le luxe de priver le pays d’une reconnaissance internationale, c’était une 1er pour Madagascar. Le Boky Mena tout seul ne saura pas justifié une telle catastrophique politique infligé à un pays et sa population durant cinq ans, voir plus......c’est à cause de Ratsiraka ? Ahhhh s’il était mauvais, si ce qu’il a fait était mauvais, et bien il faudrait être meilleur que lui :

      - Les caisses sont vides et le pays est dirigé par x personne depuis cinq ans, alors ? Comment vous expliquez cela ? Boky Mena, Amiral Rouge et que sais-je encore ?

      ......maintenant, demandez à un idiot son avis sur ces deux époques, cet idiot saura vous expliquer ce qu’il en pense, même lui, l’idiot !!!!

      Et bien sur, vous pensez que je suis un Ratsirakiste...lol.....il faut être idiot pour le défendre cet homme, pense-t-on. Je défends un bilan politique d’un pouvoir, il se trouve que l’Amiral est resté longtemps au pouvoir, et comment ? Pour le déloger du pouvoir, les méthodes utilisées par ses adversaires politiques étaient tout simplement des méthodes inconstitutionnelles et barbares.....si vous n’êtes pas d’accord, expliquez l’élégance de ces méthodes.

    • 30 juillet 2014 à 21:55 | RAVELO (#802) répond à diego

      Je ne suis pas non plus un « Ravalo-iste » ,je ne fais que constater:si votre« idiot » ne fait pas la différence entre le régime Ratsiraka et Ravalomanana(je ne parle pas du clown de la transition !!!) c’est bien son droit ;mais moi,je voyageais beaucoup diego,je n’ai vu aucune portion de route faite avant 2002(les peu d’ infrastructures existantes étaient mêmes dynamitées !!!)
      Le pays n’était pas stable comme vous le prétendez ;il était muselé à la sauce russe, nord coréenne et chinoise,bref tout ce qui est mauvais !!!! tout était AREMA(et c’était une des choses que je n’ai pas admises avec le régime Ravalomanana ;du moins il voulait imiter ce système de verouillage)
      Enfin,je n’ai jamais fait l’éloge du « clown » lapinot ni de ce nouveau gouvernement ; je dis tout simplement que MADAGASCAR avait décollé sous Ravalomanana et hélas les malgaches n’ont en pas voulu,y compris Ratsiraka qui, ne l’oubliez-pas diego, est un des artisants du coup d’état de 2009.

      ravelojaona fidy

    • 31 juillet 2014 à 00:05 | Albatros (#234) répond à RAVELO

      Bonsoir Ravelo,
      Je suis assez d’accord avec votre vision des choses à partir de 2002 en ce qui concerne les infrastructures. Dommage pour le Peuple que cet effort ait été stoppé.

    • 31 juillet 2014 à 01:14 | diego (#531) répond à RAVELO

      Ré,

      Je vous ai mentionné que les méthodes employés pour déloger Ratsiraka du pouvoir étaient dangereuses et sont barbares....vous le jappez cette affirmation que je maintiens.....

      A demain peut-être ?????

  • 30 juillet 2014 à 18:26 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    Au nom du patriotisme économique, l’état malgache et les députés doivent commander leurs voitures 4x4 chez le constructeur automobile KARENJY à Fianarantsoa sous la marque MAZANA II (200 prévu pour 2015 : c’est largement suffisant pour les 154députés de l’AN et de l’emploi pour nos jeunes en sus de la valeur ajoutée).

  • 30 juillet 2014 à 19:09 | diego (#531)

    Re Turping,

    Je vous ai bien lu, mais j’ai du mal à saisir ce que vous voulez pour votre pays.

    J’ai posé quelques question ici même il y a peu de temps. Il y a-t-il un seul des successeur de Mr Ratsiraka qui a osé changer ce qu’il a réussi à installer dans le pays, mais aussi, dans le paysage politique Malgache :

    - Chaque Province a son université ! Des années après, il me semble que c’est toujours le cas aujourd’hui. Alors mauvais chose ?

    - Ce Monsieur nous a sorti du Zone Franc. Zafy ou Ravalomanana ne nous ont pas fait revenir dans ce club, on attend ce que Mr R. Hery va faire ???

    - Madagascar n’a plus de Base Militaire Française. Zafy ou Ravalomanana n’ont jamais cherche à faire revenir dans l’Ile une Base Militaires Française !! Alors mauvaise chose ??? Et je m’arrête là, à vous de faire les bilans politiques et économique des autres et de ce que ces bilans valent sur le paysage et l’avenir politique et économique de pays aujourd’hui.

    Vous avez là trois choses fondamentales et importantes pour un pays indépendant, parce que ces trois choses touchent, toucheront directement, la Politique et l’économie du pays, à cours, à moyen et à long terme. Je ne me focalise pas sur une personne, mais sur un pouvoir et ce que ce pouvoir a accompli, cherche à accomplir et ses objectifs durant son mandat.

    A mon sens, il est inconcevable de parler développement économique, de progrès sociale, lutte contre la pauvreté et de mener un combat contre la Corruption si un pays et ses élites, sa classe dirigeante :

    - Sont incapables de concevoir qu’il faut une certaine savoir faire et des compétences pour diriger un pays.

    A MADAGASCAR, certains personnes cherchent à justifier et donnent un sens politique et y attribuent un progrès politique et sociale, la présence des non élus, dont un EX-DJ, à la tête d’un pays indépendant durant cinq années ! C’est un comportement des gens peu éduqués...pire et plus dangereux encore, c’est un comportement hégémonique, Hitler l’avait dans son temps.

    Mais surtout, il faut que la classe dirigeantes et les élites de ledit pays se mettent en évidence que l’instabilité politique naisse de l’absence des INSTITUTIONS SOLIDES. Et la pauvreté est l’une des multiples conséquences de l’instabilité politique. La paupérisation à grande échelle de la population est une signe inquiétante de l’absence de l’État.

    Madagascar est en panne parce que ce pouvoir ne se repose pas sur des bases solides. Le pays n’a plus des grands partis politiques, espérons que l’AREMA ou le TIM vont renaître d’autres, le pays en a bien besoin. Les INSTITUTIONS sont fragiles et inexistantes, et quand une Institution montre son petit nez, c’est pour emprisonner des journalistes ou menacer les citoyens du pays.

    Et beau milieu ces foutoirs institutionnelles, les AVARAMPIANARANA GASY, comme par magie, s’indignent que leur pays s’appauvrit, la sécurité dégrade.

    Il faut s’indigner que le pays n’a plus des grands partis politiques. Que les Institutions de pays sont entre les mains des gens peu fréquentables, mécaniquement ces institutions sont peu fiables et vont disparaître même du paysage politique du pays.

    Il faut s’indigner qu’un candidat refuse d’aller au 2e tour d’une élection aussi vitale et aussi importante qu’une élection présidentielle, ou était l’Armée, la Justice.....il y a eu je crois, plusieurs inaugurations, déjà, ce n’était pas normale qu’une institution NANAMASINA NY FILOHA 2 fois, n’importe quoi....

    Il faut s’indiquer que des non élus restent au pouvoir durant quatre ans, durant ce temps, tout le monde tournait les pouces....

    Il faut s’indigner que ce sont les fonctionnaires de la CI qui gouvernent le pays....le président et le gouvernement passent leur temps à annoncer des choses qui n’ont aucun sens.....on parle de croissance économique dans un foutoir à Madagascar....l’arrivé des aides vont donner l’impression d’une croissance économique oui....

    Je suis plus à l’aise de parler d’un pouvoir que d’un individu. Un pouvoir est incarné par plusieurs individu, élus, fonctionnaires, partis politiques. J’essaie donc d’analyser les comportements de ces groupes de gens qui ont un pouvoir entre les mains...Comme le pouvoir du président, qui dit à la Justice de libérer les deux journalistes, pan, la Justice s’est mis à genoux, et dit oui majesté.....par exemple

    Les élites Malgaches ont bien besoin d’une bonne éducation politique et sont invités à apprendre ce qu’une CONSTITUTION et les INSTITUTIONS et leurs valeurs pour leur pays mais surtout leurs poids et leurs importances dans processus démocratique qu’un pays qui veut s’inspirer et l’instaurer dans sa vie politique.

    Il y a rien dans ce que je viens d’écrire qui peut prêter confusion ou division des Malgaches, au contraire. On dénonce et on propose, c’est une approche saine et irréprochable, c’est ce que je fais :

    - RÉCONCILIATION !!!!! Noooooooon,,,,,tout le monde freinait comme des
    fous, pour entendre dire plus tard, si on a besoin de se réconcilier mais, à condition qu’on se réconcilie avec les gens que nous n’avions pas eu des disputes.....c’est fou dirait l’autre.....on marche sur la tête et on est content.....jusqu’à quand et pour combien de temps encore.....on verra bien.....

    • 31 juillet 2014 à 00:11 | Albatros (#234) répond à diego

      Bonsoir Diego,
      Vous dites : « Ce Monsieur nous a sorti du Zone Franc » !!!!.
      Peut-être !!!.
      Mais il n’a pas déchiré son passeport français pour autant.

    • 31 juillet 2014 à 01:08 | diego (#531) répond à Albatros

      Bonsoir Albatros,

      Il fallait qu’il déchire son passeport français ?

      Si nous basons notre conversation sur le passeport des uns et des autres, nous irons pas loin. La question que je me pose est, aucun doses successeurs de Ratsiraka n’a essayé de nous faire revenir au franc....

      Une question que les partisans de Ravalomanana doivent s’efforcer de répondre :

      - pourquoi l’ancien président est tombé aussi facilement du pouvoir ?

      À l’état actuel du pays aucun pouvoir n’est à l’abri d’une chute brutal. Notre réflexion doit se focaliser sur ce cas et y remédier le plus vite possible. 2002 nous a plongé dans cette situation. Avant 2002, le pays a été toujours capable d’organiser des élections fiables. Tout n’était pas parfait, le pays est indépendant il y a à peine 53 ans, il n’y aura pas des élections parfaites, perfectibles, oui.

      Depuis 12 ans on a fait entre le pays dans une spirale où aucune retour d’expérience n’est plus du tout possible et c’est voulu. Ravalomanana est devenu le 1e victime après avoir profité de cette situation politique dangereuse. Il faut y mette fin, comment :

      - réconciliation de la classe politique. Les gens qui n’y croient pas sont ceux qui sont au pouvoir un temps et réclament la réconciliation une fois qu’ils n’y sont plus....comme les gens qui voulaient la tête de Ravalomanana, bien gâté par Rajoelina durant 5 ans !!!!

      Il n’y a que la réconciliation de la classe politique qui pourrait débloquer la situation actuelle. Après 6 mois de pouvoir le President ne devrait plus parler que de la reconstruction politique et économique du pays si tout était fait dans l’ordre et esprit sein.

    • 31 juillet 2014 à 23:12 | Turping (#1235) répond à diego

      Diego,
      Excusez-moi de vous avoir répondu tardivement avec le travail à côté.
      - Les éléctions de 2013 sous l’égide de la CI ,des putschistes qui ont pris le pouvoir n’ont pas laissé néanmoins aux élections fiables ,les préparatifs etc,....là je vous rejoins sur les formations des partis politiques pour rélever le défi ,la raison pour laquelle censée d’être le motif du coup d’état de 2009.
      - Quand j’ai parlé de Ratsiraka ,il était l’un des investigateurs de ce coup d’état pour son retour au pouvoir après 7années d’exil .
      - Vous le savez bien que le DJ Rajoelina a pris le plaisir de l’amateurisme de confisquer le pouvoir.L’histoire de la SADC,le GIC ,le FFKM ,etc...pour la réconcilitiation ne débouchait pas du tout à la sortie de la crise proprement dite.Souvenez-vous que même les rencontre à 4 entre les ex-président y compris Rajoelina se soldait sur un mutisme d’envergure.
      - Par ailleurs ,on a parlé de la décision de la CI pour trancher le sort de Madgascar ,la CES1,et 2 instrumentalisée par la transition ,etc,...
      - Ce qui est regrettable c’est le fait que les élections se déroulées en catimini .Même le candidat Jean Louis Robinson était sorti du placard au dernier moment pour préparer les élections à la hâte sans préparatif se basant sur des formations des partis politiques alors que le DJ s’est incrusté au pouvoir depuis 4ans .
      - Si vous avez suivi régulièrement les infos ,notre éminent juriste Rahaingolaiarimana a avait souligné que la chance du prétendant du parti de l’opposition était minime pour remporter les élections .Ce fut le cas car le DJ avait espéré sa grâce à celui qui avait collaboré avec lui pendant la transition.
      - Certes ,que très des membres de nos gouvernants voire personne qui est issue d’un vrai parti politique défendant ses idées pour prendre la relève.
      - On peut qualifier la présidence et le gouvernement actuel comme une sorte de transition bis.C’est la raison pour laquelle j’ai souhaité à ce que les choses bougent pour les élections de 2018 compte tenu des faits .
      - Une vraie alternative c’est l’acceptation des partis politiques figurant des partis de l’opposition sans les réprimer .
      - Conclusion:compte tenu des faits ,les élections concotées à la hâte ont plus de sens vers le positivisme que de continuer un régime transitoire où le DJ est toujours à la tête sans compromis malgré les démarches ,les échecs que tout le monde a connu.

    • 31 juillet 2014 à 23:19 | Turping (#1235) répond à Turping

      ....les rencontres ,...se sont déroulées ,....très peu de nos gouvernants sont issus ....m’excuse !

    • 1er août 2014 à 15:21 | Albatros (#234) répond à diego

      Bonjour Diego,
      Si j’ai pris l’exemple du passeport c’est pour vous dire que je ne crois pas à cette « classe politique » (dont vous souhaitez la réconciliation !!!) qui joue en permanence sur les deux tableaux. Quand j’ai le pouvoir, j’impose ma volonté mais quand je suis battu je fuis le plus rapidement possible me mettre à l’abris à l’étranger (dans ma deuxième patrie dont j’ai interdit la langue dans les écoles de Madagascar pour l’un ou dans un pays qui me permet de continuer à faire des affaires pour l’autre).
      La classe politique dont vous parlez ne veux qu’une chose : Le pouvoir !!!.
      Le pouvoir pour elle et ses proches.
      Le bien être de son Peuple, le déboisement de son Pays, la spoliation de ses richesses minières..... la « classe politique » actuelle n’en n’a rien à cirer.
      C’est çà le problème de Madagascar.

  • 31 juillet 2014 à 01:58 | NY OMALY NO MIVERINA (#1059)

    Ou c’est voulu exprèssement ou prendre l’Assemblée nationale comme un passage formel vite fait, un PEAGE GRATUIT ...

    Pratiquement, une session extraordinaire de 12 jours ne suffit pas pour examiner et adopter :
    - 2 projets de loi organique avec ses projets / propositions de loi,
    - textes sur la décentralisation et la déconcentration,
    - projet de loi des finances rectificatives comme une cerise sur le gâteau.

    C’est à la fois trop court et trop lourd pour nos députés plus ou moins conscients de leurs responsabilités car c’est très politique et très technique la loi des finances rectificative, la décentralisation et la déconcentration.

    Ou prolongation de cette session extraordinaire
    ou une autre session extraordinaire.
    Et la députée Hanitra Razafimanantsoa a raison.

    Ce qui est bizarre avec ce gouvernement de Kolo Roger, c’est sa lenteur et sa démarche brusque, intempestive bousculant son propre calendrier comme si ce gouvernement n’a ni plan, ni pilote sérieux ce qui repousserait, sine die, les élections des maires et conseillers plus utiles et adéquates avant la soumission des textes sur la décentralisation et la déconcentration devant l’Assemblée nationale.

    Bref, le gouvernement a évidemment sa logique que je n’arrive pas à comprendre.

  • 31 juillet 2014 à 08:23 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    Session extraordinaire du Parlement==en FRANCE==

    Décret.
    - Décret du 27 juin 2014 portant convocation du Parlement en session extraordinaire.
    NOR : HRUX 1414133 D
    Le Président de la République
    Sur le rapport du Premier Ministre
    Vu les articles 29 et 30 de La Constitution de la République Française :

    Décrète
    Article 1
    Le Parlement est convoqué en session extraordinaire,le mardi 1er juillet 2014
    Article 2
    L’ordre du jour de cette session extraordinaire comprendra :
    01-Le débat d’orientation des finances publiques ;
    02-L’examen ou la poursuite des projets de loi suivant :
    - projet de loi de finances rectificative pour 2014 ;
    - projet de loi de financement relative de la Sécurité Sociale ;
    - projet de loi de règlement du Budget et d’approbation des comptes de l’année 2013 ;
    - projet de loi relatif à la délimitation des Régions,aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral ;
    - projet de loi relatif à l’économie sociale et solidaire ;
    - projet de loi pour l’égalité entre les Femmes et les Hommes ;
    - projet de loi portant réforme ferroviaire ;
    - projet de loi d’avenir pour l’agriculture,l’alimentation et la fôret ;
    - projet de loi tendant à renforcer l’efficacité des sanctions pénales ;
    - projet de loi relatif à la sécurisation des contrats de prêts structurés souscrits par les Personnes Morales de droit public ;
    - projet de loi renforçant la prévention et la répression du terrorisme (-sous réserve de son dépôt-).

    03-L’examen ou la poursuite des propositions de loi suivantes :
    - proposition de loi organique relative à la nomination des dirigeants de la SNCF ;
    - proposition de loi facilitant le déploiement d’un réseau d’infrastructures de recharge se véhicules électriques sur l’espace public ;
    - proposition de loi relative aux taxis et aux voirures de transport avec chauffeur (-sous réserve se son dépôt-= ;
    - proposition de loi relative à la sécurisation des transactions relatives à la zone d’aménagement concerté du quartier de Gerland (-Lyon-) n° 2031 ;
    - proposition de loi relative à la sécurisation des transactions relatives à la zone d’aménagement concerté du quartier de Gerland (-Lyon-) n° 2032 ;

    04-L’examen ou la poursuite de l’examen des projets de loi autorisant l’approbation des accords internationaux :
    - projet de loi autorisant l’approbation de l’accord entre le Gouvernement de la République Française et le Gouvernement de la Georgie relatif à la coopération en matière de sécurité intérieure ;
    - projet de loi autorisant la ratification du protocole modifiant l’accord de transport aérien entre la Communauté Européenne et ses Etats membres,d’une part et les Etats-Unis d’Amérique,d’autre part ;
    - projet de loi autorisant l’approbation de la convention postale unioverselle ;
    - projet de loi autorisant l’approbation de l’aménagement concernant les services postaux de paiements ;
    - projet de loi autorisant l’approbation de l’accord de coopération en matière de sécurité intérieure entre le Gouvernement de la République Française et le Gouvernement de l’Etat des Emirats Arabes Unis ;
    - projet de loi autorisant l’approbation de l’accord entre le Gouvernement de la République Française et le gouvernement de la république Libanaise relatif à la coopératiojn en matière de sécurité intérieure,de sécurité civile et d’Administration.

    05-Une séance de questions par semaine ainsi qu’une séance supplémentaire à l’Assemblée Nationale,consacrée aux questions relatives à l’énergie.

    Article 3
    Le Premier ministre est responsable de l’application du présent décret,qui sera publié au JO de la république française
    Fait le 17 juin 2014
    François Hollande
    Par le président de la République
    Le Premier Ministre
    Manuel Vals.

    • 31 juillet 2014 à 09:01 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      - « Projets de loi émanent du Gouvernement »
      - « Proposition de loi émane d’un ou des Parlementaires »

      Constitution française :

      Article 29
      Le Parlement est réuni en session extraordinaire à la demande du Premier ministre ou de la majorité des membres composant l’Assemblée Nationale,sur un ordre du jour déterminé.
      Lorsque la session extraordinaire est tenue à la demande des membres de l’AN,le décret de clôture intervient dès que le Parlement a épuisé l’ordre du jour pour lequel il a été convoqué et ==plus tard==douze jours,à compter de sa réunion.
      Le premier Ministre peut==seul==demander une nouvelle session ==avant==l’expiration du mois qui suit le décret de clôture.
      Si la session extraordinaire réunie à l’initiative des députés souffre de plus de restriction (-limitation douze jours et impossibilité de convoquer une nouvelle session==AVANT==un mois-),c’est pour éviter la mise en place d’une session continue qui s’étale toute l’année.

      Article 30
      Hors les cas dans lesquelzs,le Parlement sev réunit de plein droit,les sessions extraordinaires sont ouvertes et closes par décret du Président de la République.

      Dans la pratique.
      La pratique constitutionnelle a fait de cette prérogative ==un Pouvoir discrétionnaire==du Président de la République.
      De ce fait,il se réserve le droit de refuser ..

    • 1er août 2014 à 00:51 | NY OMALY NO MIVERINA (#1059) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      O ry RaBazila !

      Toa tena vizana mihitsy izany ianao izany ...

      Resaka momba ny « session extraordinaire » any M/car anie no resaka ê !

      Fa inona ’ty andanianao fotoana ’ty miresaka ny « session extraordinaire du Parlement » frantsay ’ty !

      Tena efa mivadik’ati-doha mihitsy ianao.

      On parle de la IV° République de M/car et non de la V°République française.

      Je vous invite vivement à prendre des vacances !

    • 1er août 2014 à 01:50 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à NY OMALY NO MIVERINA

      Juste pour comparer ce qu’on peut faire pendant une session extraordinaire...==pour une durée de 12 jours==.Point barre !
      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

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