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Société

Quartier mobile à Amberivatry

Une allocation de… Ar 7 500 par mois

lundi 31 mars 2008 |  445 visites  | Herimanda R.

Comment vit-il ? Un quartier mobile dans le fokontany d’Amberivatry, Commune rurale de Bemasoandro-Itaosy à Antananarivo-Atsimondrano, ne perçoit environ que
Ar 7 500 par mois comme allocation et non pas comme salaire. A vrai dire, ce quartier mobile, tout comme les autres employés du fokontany à l’exception du chef de fokontany, ne touche pas de salaires fixes.

Le montant de cette allocation varie selon le fonds disponiblble au sain du fokontany. Jean Rodin Rahajason explique : « à Amberivatry, nous avons recensé 500 ménages qui doivent cotiser chacun à Ar 200 par mois. Sur cette somme, Ar 50 sont destinés au(x) quartier(s) mobile(s). Et comme il n’y a que 30% des ménages, soit 150 foyers, qui peuvent s’acquitter de cette contribution financière, la somme totale collectée est de Ar 7 500 par mois. Celle-ci est à partager entre les quartiers mobiles ».

Dans ce fokontany, ils sont 3 à s’être engagés dans ce métier. Comme le travail est un travail de bénévolat, un d’entre eux seulement est très actif.
La contribution de la Commune est presque symbolique, si l’on en croit aux dires de Raymond Rakotondrasoa, un quartier mobile. « Ar 4 000 à l’occasion de la fête nationale, et Ar 2 000 à la veille de la fête de fin d’année, c’est tout ce que je reçois de la part de cette collectivité décentralisée pendant toute l’année », a-t-il dit sans hésitation. Nous avons essayé de joindre le maire de la Commune rurale de Bemasoandro pour avoir sa propre version ainsi que le statut qui régit ces agents de fokontany, mais il n’a pas été disponible.

Selon Jean Rodin Rahajason, la constitution des quartiers mobiles au sein du fokontany figure bien dans l’organigramme de fokontany. Le texte officiel le prévoit. Il n’y est toutefois fait mention de leur indemnisation ni de leur salaire, alors qu’ils jouent un grand rôle dans le quartier où ils travaillent. Leur mission consiste à assurer la sécurité, de jour comme de nuit, de remettre l’ordre social, à sensibiliser la population locale en matière d’hygiène et de propreté, pour ne citer que ces exemples. Il est souvent dit que le développement du pays est basé sur le fokontany. Il est difficile de l’imaginer sans considérer les ressources humaines, les hommes qui y travaillent.

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