Dans l’échelle des risques sectoriels classés de A à D, le textile-habillement est le secteur présentant le plus haut risque. La Coface a cependant légèrement reclassé le textile, au niveau mondial, de C en mars 2007 à C+ en novembre 2007, et l’habillement de C- à C. En fait, selon la Coface, le secteur évolue dans un environnement économique très incertain conjugué à une importante vulnérabilité financière des entreprises, le comportement de paiement est médiocre. La probabilité de défaut devient préoccupante.
Concernant l’Europe, la Coface précise que les restructurations qui ont marqué le secteur ont permis une sélection des acteurs les plus solides et que les industries des tissus professionnels seront bien armées pour résister à la concurrence asiatique.
« Les entreprises des pays du pourtour méditerranéen poursuivront l’amélioration de leurs services liés à la sous-traitance. Ils continueront de bénéficier de la proximité géographique de leurs donneurs d’ordres. Leur montée en gamme devrait atténuer l’impact du ralentissement conjoncturel dans les pays de leurs donneurs d’ordres et de la concurrence asiatique. »
« La Chine, et plus largement l’Asie, continueront d’être les grands gagnants des transferts de production. En Inde, la structuration du textile et de l’habillement autour de grands opérateurs locaux se poursuivra. De leur côté, les pays d’Amérique latine continueront de pâtir de la concurrence asiatique et verront leur part dans les importations américaines diminuer encore ».`
À Madagascar, le textile-habillement constitue un secteur porteur, pourvoyeur de devises. Au cours des onze premiers mois de 2007, les exportations textile-habillement de Madagascar vers le marché américain ont bondi de 24% par rapport aux onze premiers mois de 2006, pour atteindre 271 millions de dollars.
Recueilli par Lanto (Source : cedith)
