Un atelier sur « La priorisation et la stratégie régionale pour l’écorégion marine de l’Océan Indien occidental » se tiendra à Antananarivo du mardi 24 au vendredi 27 novembre 2009, à l’hôtel Colbert. Cet atelier s’inscrit dans le cadre des activités du « Projet de Réseau d’Aires Marines Protégées » de la COI et mis en oeuvre par le WWF. Il sera également procédé au lancement de la version française du « Manuel de gestion des aires marines protégées de l’Océan Indien occidental » (UICN).
Les objectifs de l’atelier sont de :
1. Développer une Vision régionale commune pour la conservation et les ressources marines de l’écorégion de l’océan indien occidental ;
2. Identifier, hiérarchiser et caractériser les paysages marins prioritaires en termes de biodiversité et d’importances pour les ressources halieutiques ;
3. Identifier, caractériser et cartographier les menaces sur les écosystèmes marins ;
4. Identifier les résultats clés qui devront être atteints afin de mettre en application la vision de conservation ;
5. Identifier les grands enjeux communs au niveau régional qui devraient faire l’objet d’attention particulière (ex : pêcheries pélagiques, exploitation pétrolière…)
6. Développer une base pour une stratégie régionale afin d’aider à renforcer des actions importantes de conservation (financement, soutien, action sur le terrain) au niveau local, national et régional.
La stratégie régionale sera établie en coordination avec d’autres initiatives régionales et internationales telles que la Convention de Nairobi pour la Protection, la Gestion et le Développement de l’environnement marin et côtier de la région de l’Afrique de l’Est, le Programme de Travail sur les Aires Protégées (PoWPA) de la Convention sur la Diversité Biologique et le projet ASCLME (Agulhas and Somali Current Large Marine Ecosystems).
La stratégie régionale de conservation devrait être le principal résultat de cet atelier. Pour son application effective, ce document sera soumis aux hautes instances de la Commission de l’Océan
Indien, lors de la conférence interministérielle de mars 2010.
Contexte général
L’Ecorégion Marine des Iles de l’Océan Indien Occidental (ou aussi WIOMER – Western Indian Ocean Marine Ecoregion) comprend les eaux marines et côtières des Comores, Seychelles, Madagascar, Maurice et France (Réunion). Elle fait partie de la province biogéographique de l’Indopacifique et figure également parmi les 34 « hot-spot » ou haut lieux de la biodiversité mondiale.
La région abrite une biodiversité marine importante pour les espèces de coraux, de mollusques et de poissons coralliens. De nombreuses espèces d’intérêts majeurs et emblématiques y sont également présentes comme les cinq espèces de tortues marines, les mammifères marins (baleines, dauphins et dugongs), le cœlacanthe, les raies et les requins.
Cependant, des pressions et menaces liées aux activités humaines ainsi qu’au changement climatique pèsent sur ces écosystèmes amenant les pays à créer plus de 26 aires marines protégées dans la région. Cependant, des lacunes existent dans le processus de développement du réseau existant d’aires marines protégées dans la région.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
si le progrès se mesurait aux nombres d’ateliers en tous genres, notre pays ferait partie du G8 !!!!
Je serai cureiux de savoir le ratio nombre d’atelier versus décisions prises. En fait, ces ateleirs servent à justifier des budgets et des pseudo participation du plus grand nombre au grandes décisions. Dans les pays de l’ancien bloc soiclaiste. il y a vait les congrès. Avec les ONG, il y a les ateliers.
Etymologiquement, un ateleir ets ne endroit où l’on travaille et on produits des objets.
Bon, il y a aussi des perdiems à toucher pour les participants, alors on ne va pas faire la fine bouche !!! Par ici les petits fours !!!
Je suis un peu méchant mais il faut à un moment faire une pause et faire le point de la réelle efficacité de ce genre de manifestation
Bon atelier quand même.
Au fait, chez WWF, pour représenter l’organisation en pays d’Afrique, il faut être ’’blanc’’ ? très loin de moi de faire du racisme primaire, c’est juste une question.
Si je me trompe, mea culpa !