Les 500 élèves de l’école Jesosy Mamonjy à Ankorondrano se trouvent dans l’expectative avec leurs parents. Hier, nombre de ces derniers avec leurs progénitures se sont rassemblés malgré tout non loin de cet établissement dans l’attente d’une solution à leur problème. A savoir, entre autres, la possibilité de continuer les études avec l’ancien directeur, malgré le jugement de la Cour d’Appel, jusqu’aux grandes vacances. Pour parer à toute éventualité, la partie qui vient de gagner le procès a clôturé l’entrée par des tôles dans le but, paraît-il, d’éviter des éventuelles manifestations.
- Appel
Pour Rakotondranala Aina, un parent d’élève : « Nous n’avons pas l’intention de nous y introduire tant que ces élèves de Jesosy Mamonjy occupent encore les salles de classe. Nous n’acceptons pas que nos progénitures soient éduquées et enseignées par des individus en qui nous n’avons pas confiance ». Quant à Zafiarisolo Mihaja, un autre parent d’élève, elle dénonce le fait que « les parents n’ont pas pu vaquer à leurs affaires respectives depuis jeudi et les élèves eux aussi ». Ils se sentent lésés par cette décision judiciaire. « Les élèves sont terrifiés en voyant des forces de l’ordre avec leurs armes et les bruits qu’ils font », ajoute-t-elle. « Afin de privilégier les élèves en classes d’examen, les responsables de l’école Pentecôtiste ont dispensé de cours spéciaux en dehors d’Ankorondrano », révèle Razanadrasoa Jacqueline, encore un parent d’élève venu accompagner ses enfants en dehors de l’église Jesosy Mamonjy. « A mon avis, il n’est pas juste de punir comme çà les élèves innocents », s’insurge la mère de famille. Elle appelle les autorités compétentes à trouver les voies et moyens pour mettre fin aux conflits le plus tôt possible ».
