- Tahiana s’associera avec Bekoto pour un autre « Duo inédit ».
Il faut le voir pour le croire, dit-on. Si l’on ferme un instant ses yeux, l’on se dit que la chanteuse est sans conteste une Américaine. Et une blonde, de surcroît. Grossière erreur. Car, même sanglée de ses bottes noires qui remontent ses jambes et un énorme statestone vissé sur ses chevelures, l’artiste qui chante « Count me » est une Malgache. Elle se prénomme Tahiana ou Faratahiana de son vrai nom, on le sait bien. Mais ce qui frappe le plus chez cette artiste ayant longtemps brigué la 5e place du Top 20 européen, c’est son association confirmée avec Bekoto pour très bientôt. A l’image de deux pôles différents qui cherchent quand même à s’attirer, beaucoup se demandent de l’issue d’une réelle rencontre musicale parfaitement voulue. Si l’une gambade sans peur sur un western imaginaire, l’autre a toujours développé des proses enrobés de son de guitares avec un lyrisme démentant toute fiction . Résultat : les deux vont devoir se produire à la Résidence Gilon d’Ambohimahitsy pour aligner pilon et marteau. Le folksong face au country-music, qui dit mieux ? Gageons que le projet relève d’une audace pure et simple de la part des deux artistes. L’on n’ose même pas évoquer d’une queconque fusion. Avec un Bekoto qui veut pour sa part dépasser ses propres frontières, on est par contre rassuré par le génie et la qualité même de notre ambassadrice du country. « Il est très facile de jongler avec les différentes activités lorsqu’il n’y a pas la notion d’obligation dedans », assure Tahiana. Selon toujours ses dires dans l’un des nombreux écrits sur son sujet, la chanteuse est du genre à avoir horreur du vide. De toute façon, elle affirme ne faire que des choses qui la passionnent. C’est ce qui nous pousse déjà à affirmer que c’est presque un acquis pour les deux icônes de deux styles musicaux émanant tous, il faut le dire, des States. Seule l’écoute sur place le jour du concert (de ce mois d’avril) confirmera le contraire ! A bon entendeur !
