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Culturel

So long my friend

vendredi 2 octobre 2015



L’historiographie de Madagascar a perdu un de ses illustres contributeurs et moi un ami. Stephen Ellis (13 Juin 1953-29 Juillet 2015) nous a quittés.

Nos chemins se sont croisés alors qu’il terminait son travail sur les Menalamba et moi sur le mouvement assimilationniste à Madagascar, il y a de cela près de 34 ans dans le séminaire de Françoise Raison à l’Université de Paris VII, Denis Diderot. Cette longue amitié se scellera par la combinaison de plusieurs années de recherche (50 ans cumulés d’expériences d’historiens professionnels, disait-il) en un Madagascar, a short history salué comme un apport important, en langue anglaise, à notre discipline et aire d’étude communes. Stephen fut aussi un grand frère qui, au gré de nos rencontres, a vu ma famille s’agrandir et qui n’a jamais été avare de ses conseils dans ma vie. Lors de l’écriture de Madagascar, a short History, alors que nous étions les invités de Ralph Austen à l’Université de Chicago, Stephen avait exprimé une pensée que je n’oublierai jamais : « je peux admettre qu’un jour une quelconque discipline scientifique prouve que j’ai une intelligence inférieure, mais rien ne pourra me convaincre que je suis moralement inférieur ». Homme de foi, il est mort en gentleman dans la définition noble de ce terme, donnant à nous ses proches, au crépuscule de son existence, des nouvelles régulières de sa santé avec un détachement et un courage qui forcent l’admiration. Au-dessus de son ordinateur alors qu’il terminait son dernier livre sur le crime organisé au Nigéria, trônait une peinture de Caravaggio, représentant St. Jérôme finissant de traduire la Bible avec la mort qui le fixait, attendant qu’il ait fini pour l’emporter.

Cette classe est certainement à l’origine d’une carrière exceptionnelle qui l’a amené d’Africa confidential à l’illustre chaire Desmond Tutu de la Vrije Universiteit d’Amsterdam en passant par la direction de l’African Studies Center de Leiden, sans oublier Amnesty International et bien sûr la co édition d’African Affair, la revue de la Royal African Society. Et j’en oublie. L’Université d’Antananarivo l’avait eu comme chargé de cours alors que, jeune doctorant, il travaillait sur les archives royales de Tsaralalana. Modeste et humble, il prenait comme égal et écoutait avec attention les chercheurs qu’il fréquentait, en dépit de sa prolifique production et des positions prestigieuses qu’il occupait. Pourtant l’ASC de Leiden où il a effectué l’essentiel de sa carrière, le reconnaît comme le plus proéminent de ses chercheurs et comme un des plus grands africanistes dans le monde. Sa bibliothèque, l’une des meilleures d’Europe héberge plus de 82 titres de Stephen Ellis. Historien formé à Oxford, se focalisant majoritairement sur l’histoire politique contemporaine, l’ensemble de son œuvre se distingue par le souci de la diversité et de la fiabilité de ses sources. Il a mis ces dernières au service de la recherche d’une humanité toujours cachée derrière la logique des guerres civiles tragiques et autres turpitudes politiques bien connues de l’Afrique. Je citerai parmi les livres dont j’ai personnellement apprécié la lecture L’insurrection des Menalamba, La criminalisation de l’Etat en Afrique, (cosigné avec B Hibou et J.F. Bayart), le lumineux The Mask of Anarchy , The Destruction of Liberia and the Religious Dimension of an African Civil War (titre inspiré d’un poème de Shelley sur la liberté et la non-violence) et bien sûr le dérangeant Comrades sur les réseaux clandestins de l’African National Congres (cosigné avec Tsepo Sechaba) . On ne le dit pas assez, Stephen était un ami de l’Afrique et de Madagascar (voir la liste de ses travaux sur Madagascar ci-dessous). Son regard critique et sans concession dérange sans doute, mais son humanisme chrétien s’affligeait de la barbarie humaine. Et son respect pour l’Afrique et son altruisme étaient tout aussi sincères comme le montre son mémorable Season of Rains : Africa in the World. Cette humanité transparait à travers son humour très british qui lui permit d’aborder des personnages comme le dictateur congolais Mobutu : « cet homme qui a fait exécuter on ne sait combien d’hommes, alors que je discutais avec lui, sa femme l’appelle au téléphone pour l’engueuler parce qu’il avait mal rangé ses chaussettes en partant » (je le cite de mémoire) ou encore de boire une bière dans un bar de Monrovia en compagnie d’informateurs locaux en face d’un petit écran diffusant des films d’exécutions sommaires durant la guerre civile, scène familière pour les amateurs de films vidéo des petites salles malgaches au début des années 90.

Travailler avec Stephen était à la fois valorisant mais aussi impressionnant. Son érudition sur l’historiographie de Madagascar, y compris sur des périodes très anciennes, était confondante et ce malgré qu’il ait travaillé aussi sur d’autres zones comme l’Afrique du Sud ou encore le Libéria et très récemment sur le Nigeria et malgré ses infidélités à l’histoire, mais en étaient ce vraiment ? De cet intérêt pour d’autres disciples et sujets, j’ai personnellement tiré de précieux enseignements dans ma propre carrière. C’est ce qui m’a familiarisé surtout avec les autres manières d’écrire l’histoire, et grâce à ses conseils et indications, avec l’œuvre de ses pairs anglophones comme Moses Finley ou encore Eric Hobsbawm et tant d’autres.

Merveilleux chercheur et écrivain reconnu pour l’excellence de sa prose, Stephen fut aussi un homme généreux auquel on doit reconnaissance, moi-même, certains de mes étudiants de Madagascar et du CODESRIA et d’anciens étudiants devenus collègues, invités à Leiden dans son groupe de recherche.

Ma pensée va aussi à Gerrie ter Haar, professeure émérite de Religion and Development a l’International Institute of Social Studies (ISS) de Erasmus University à Rotterdam, complice d’écriture et compagne dans la vie. Pour elle, Stephen a accepté de s’établir aux Pays bas et d’apprendre le néerlandais. Nous permettant de déchiffrer les Dagregister des navires hollandais de la VOC aux XVII et XVIIIème siècles, accostant les côtes malgaches. Ces registres journaliers rédigés en bas allemand et en caractères gothiques sont conservés aux archives de La Haye et racontent leurs tribulations commerciales avec les rois locaux.

Je clos avec tristesse cet hommage en partageant son souhait, terminant son dernier bulletin de santé :

« I wish you all, a long and happy life »

Professeur Dr. Solofo Randrianja
Université de Toamasina
Institut d’Études Avancées de Paris

Pour ceux qui l’avaient connu et apprécié à Madagascar, l’ASC a ouvert un livre de condoléances.


Travaux de Stephen Ellis sur Madagascar

- The history of sovereigns in Madagascar : new light from old sources in F.V. Rajaonah, and D. Nativel, Madagascar revisitée : en voyage avec Françoise Raison-Jourde, Karthala, Paris 2009, pp.405 – 431

- Madagascar : roots of turmoil, Open democracy, 2009/03/23/

- Madagascar : a short history, (S. Randrianja) C. Hurst & Co. and Chicago University Press, London and Chicago 2009

- Tom and Toakafo : The Betsimisaraka kingdom and state formation in Madagascar, c.1715-1750, Journal of African History 2007 ; Volume 48/3, pp 439 – 455

- Les archives de la compagnie néerlandaises des indes orientales et l’hiostoire de Madagascar, l’expedition du Navire de la VOC, le Schuylenburg, septembre 1752, (S. Randrianja) in Ignace Rakoto La route des esclaves, système servile et traite dans l’est malgache , L’Harmattan , Paris, 2001, pp.. 47 à 74

- Colonial conquest in central Madagascar : who resisted what ? 2003 in J. Abbink, M.E.de Bruijn, and K.van Walraven, Rethinking resistance : revolt and violence in African history, Brill , Leiden 2003, pp. 69 – 86,

- Witch-hunting in central Madagascar 1828-1861, Past and present, 2002, 175 Pp 90 – 123

- L’insurrection des menalamba : une révolte à Madagascar, 1895-1899 (G. Randriambeloma) Karthala, Paris, 1998 282 p.

- The First Malagasy, IAS Newsletter, 1998, n° 12, p. 21

- Government and Rituals in Old Madagascar in Afrika : een sprekend verleden, Bureau Studium Generale, Utrecht 1994, pp.103 – 109

- Un complot colonial à Madagascar : l’affaire Rainandriamampandry, Éditions Ambozontany, Antananarivo, 1990, 135p.

- Review of « Maureen Covell : Madagascar : politics, economics and society » in African affairs : the journal of the Royal African Society, 1988, Volume 87/348, pp. 468

- Review of « L’Insurrection malgache de 1947 » by Jacques Tronchon in The journal of African history, 1988, Volume 29/1, pp. 132 – 133

- Review of « Madagascar, island of the ancestors » by John Mack and « From Blessing to Violence. History and Ideology in the circumcision ritual of the Merina of Madagascar » by Maurice Bloch, in The journal of African history, 1987, Volume 28/3, p465

- The rising of the Red Shawls : a revolt in Madagascar, 1895-1899, Cambridge University Press 1985, 214 p.

- Review of « Le Menabe : histoire d’une colonisation » by Bernard Schlemmer in The journal of African history, 1985, Volume 26 : 2/3, pp. 264 - 265

- Les traditionalistes menalamba et leur conception de la royauté. Études sur la nature de la monarchie en Imerina in F. Raison-Jourde, Les souverains de Madagascar : l’histoire royale et ses résurgences contemporaines, Karthala, Paris, 1983, pp. 373 – 389

- Review of « Il Madagascar nella vita di Raombana primo storico malgascio (1809-1855) » by Liliana Mosca in The journal of African history, 1983, Volume 24/3, p. 393

- Review of « Madagascar : le colonisé et son âme : essai sur le discours psychologique colonial » by Antoine Bouillon, The journal of African history , Volume, 1983, 24/ 1, p.134

- Review of « Madagascar and the Protestant Impact » by Bonar A. Gow and review of « Madagascar in History : Essays from the 1970s » edited by Raymond K. Kent, in The journal of African history, 1980, Volume 21/4, pp 561-562

- The political elite of Imerina and the revolt of the « Menalamba » : the creation of a colonial myth in Madagascar, 1895-1898, in The journal of African history, 1980, Volume 21/2, pp 219-234

- Review of « Madagascar Rediscovered » by Mervyn Brown, in The journal of African history, 1979, Volume 20/4, p 586

21 commentaires

Vos commentaires

  • 2 octobre 2015 à 08:51 | Rakoto (#9043)

    Puissions nous tous, un jour, parvenir à l’aurore d’une vie aussi riche intellectuellement dédiée toute entièrement à une discipline.
    Paix à son âme.
    Nani gigantum humeris insidentes.

    Les héritiers de Raombana.

  • 2 octobre 2015 à 09:07 | Noue (#2427)

    RIP
    Merci à lui de tout ce qu’il avait fait , qu’il repose en paix.

  • 2 octobre 2015 à 09:22 | Parole (#2602)

    Adieu l’ami Stephen Ellis ! Historien exigeant et chaleureux !
    Brice Lejamble

  • 2 octobre 2015 à 09:58 | liliquilit (#7755)

    Un grand monsieur, ses recherches sur Madagascar nous ont beaucoup éclairés. Qu’il repose en paix.

  • 2 octobre 2015 à 10:18 | Eloim (#8244)

    Mandria am-piadanana !
    Ny lesona voalohany azo tsoahina avy hatrany amin’ity lahatsoratra ity dia ilay fahafahan’ny MPANORATRA mamoaka BOKY maro amin’ireo trano famoaham-boky lehibe.
    Fanontaniana : Maro ny Mpanoratra sy Mpikaroka ary Mpampianatra eto amintsika, kanefa nahoana no vitsy ihany ny asa-sora-pikarohana mivoaka boky, indrindra amin’ireo tranom-pamokaram-boky (maison d’édition) lehibe ?
    Valiny :
    - Tsy ny asa-sora-pikarohana akory no tsy misy, fa eo dia eo ny fahasahiranana maro samihafa amin’ny fanatanterahana izany na ara-pitaovana na ara-bola indrindra indrindra.
    - Eo koa ny tsy fisian’ny tranom-pamokaram-boky eto an-toerana izay afaka misehatra amin’ny fanapariahana azy tsy eto an-toerana ihany fa na hatrany ivelany koa. Indrindra moa raha misy ny doka samihafa tokony hatao hampandeha ny asam-barotra amin’izany.
    - Isika malagasy koa moa misy malailay fonosana ka na misy te-hioitra aza dia sintonina hidina mba tsy ho afa-mikopa-kelatra. Ny tiana hambara dia sarotra amintsika malagasy ny mamboly fiaraha-miasa amintsika samy isika. Eo tsy tsy fafampitokisana fa etsy andaniny koa ny kajikajy tombotsoa isankarazany. Eo koa ny fiheveran-tena fa fisehosehoana izany indrindra moa ny halako bika tsy tiako tarehy.
    - Taratry ny fahatran-tsika malagasy izany na ara-materialy na ara-pisainana, ka tsy hifanomezan-tsiny.
    - Noho izany mbola ho ela isika vao handroso sy hianoka main’ny fahatsaran’ny maha-izy azy antsika.
    - Koa mendri-piderana ny vokatra toy itony izay mazana tsy hita raha tsy efa nodimandry ny Mpanoratra.

    • 2 octobre 2015 à 10:44 | Saint-Jo (#8511) répond à Eloim

      Ô ry ’Nao an !
      Rehefa tsy mahita fanotam-boky anie, dia azo atao tasara mihitsy koa ny mamoaka amin’ny aterineto izay vokatrin’ny fikarohana natao ka efa vita sy tomombana tsara e !
      Sady malalaka tsy misy sarany ny aterineto !

    • 2 octobre 2015 à 11:17 | Eloim (#8244) répond à Saint-Jo

      Misaotra anao tamin’ny fanamarihana.
      Amiko anefa tsy dia mitovy loatra ny lenta misy eo amin’ny tena boky mivoaka amin’ny fanontam-boky ireny sy ny asa soratra avoaka amin’ny aterineto.
      Ho ahy manokana dia efa manana tranokala vitsivitsy nanehoako ireo asa soratro. Ao ireo ahy manokana ary mbola misy koa ireo tsy tontosako satria iarahako amin’ireo mpanoratra hafa any ivelany sy ny eto an-toerana koa.
      Ao ihany koa ireo asa soratra tamin’ny fandraisako anjara amin’ireny kaongresy siantifika any ivelany ireny toy ny fikarakaran’ny EDAS na ny MEDTECH 2020, sy ireo nokarakarain’ny akademia ara-tsiansa aty Afrika.
      Mankasitraka.

  • 2 octobre 2015 à 10:32 | Razaka (#7817)

    ........
    He was a Great gentleman who had reaching every ideas for the top.
    He was also a Family Friend.

    Rest in Peace

  • 2 octobre 2015 à 10:47 | elena (#3066)

    Après un grand géographe, disparition d’un grand historien.
    Sale temps pour les intellectuels né en 1953 !
    Madagascar encore orpheline !

    Les gars,les filles, assurez la relève !!!!

    • 2 octobre 2015 à 14:30 | Mihaino (#1437) répond à elena

      Bonjour ELENA ,
      La relève est là , je suis bien placé pour le dire et il faut encourager toutes les recherches effectuées par nos compatriotes et par les chercheurs venus d’ailleurs pour mieux connaître et nous faire connaître notre beau PAYS .
      Merci de tout cœur cher collègue Solofo Randrianja pour cet émouvant éloge . Nous avons travaillé ensemble à l’Université de Toamasina mais dans des Départements différents ! Que de bons souvenirs !
      Mes sincères condoléances à toute la famille de ce grand et éminent chercheur !

  • 2 octobre 2015 à 12:11 | Isambilo (#4541)

    Voilà une très mauvaise nouvelle pour la recherche.
    Je le trouve trop réducteurquand il écrivait que les conquêtes d’Andrianampoinimerina étaient dictées par la recherches de prisonniers à vendre.
    Un chercheur incontournable au même titre que William Ellis pour l’histoire du pays.
    Je ne savais pas que les archives sur les Hollandais au Cap ont été étudiées.

    • 2 octobre 2015 à 13:18 | ATAVISME PREMIUM (#8774) répond à Isambilo

      T’est bien pudique !
      Pourquoi tu dis pas escla.ves ?

    • 2 octobre 2015 à 14:27 | Saint-Jo (#8511) répond à Isambilo

      Izao ry Isambilo â !

      Tamin’ny andron’ny Ombalahibemaso dia nangotraka ny fanandevozana eran-tany, fa tsy tamin’ny toerana iray fotsiny akory.
      Izay olona babo an’ady dia natao andevo daholo eran-tany.
      Ny an’ny sasany aza dia nohaniny nataony sakafo mihitsy izay babony.

      Isika Gasy indray kosa aloha dia mpihinana olona !

      Andrianampoinimerina dia niaro mafy ny tera-tanin’ny fanjakany mba tsy ho voababo atao andevo.
      « Mangalatra olona » no niantsoiny ny fanababoana ny tera-taniny tamin’zany.
      Ka mba hiarovany ny olony tsy ho lasa andevo dia :
      . najorony ho isan’ny heloka mahafaty ny « mangalatra olona »
      . mba isakanany ny Sakalava avaratra tsy hananika hangalatra olona aty Avaratr’Imerina, dia nifanaraka tamin’i Andriamisara, mpanjaka sakalava anankiray, izy niara-nanidy taminy ara-tafika ny sisiny Avaratra-Andrefan’Imerina.
      . nametrahany havany akaiky koa ny sisiny Andrefan’i Vakinankaratra mba hanidy ara-tafika ny sisiny Atsimo-Andrefan’Imerina, isakanany ny Sakalava atsimo tsy hananika « hangalatra olona » aty Atsimon’Imerina.

      Raha ny fomba tany tamin’ny andron’Andrianampoinimerina no zohiana, dia Andriamanjaka tena niaro ny olony izy.

      Izay no tena izy, na iza miseho ho mahalala ny Tantaran’Imerina, na iza.

    • 2 octobre 2015 à 16:27 | Rakoto (#9043) répond à ATAVISME PREMIUM

      Le terme esclave ne peut regrouper la complexité d’un statut social qui n’est que la conséquence d’un fait (lui même social).
      Pour vous le dire autrement, l’utilisation de dénomination andriana, hova, mainty ne se suffit pas à elle même pour décrire que certains anciens andriana/hova peuvent être déchus à une classe de prisonniers. Les mêmes causes entraînant les mêmes effets ces termes ne se suffisent pas à eux mêmes pour comprendre la nature et l’origine d’un statut (certains hovas appartenant par exemple à d’anciennes royautés/roitelets conquis).
      Par ailleurs, si le terme esclave vous intéresse vraiment , vous pouvez toujours étudiez la Rome antique qui décrit exactement les mêmes glissements sémantiques en comparaison avec Madagascar.
      Enfin, je ne vous trouve pas très pudique, pour venir ici écrire un a-propos complètement hors de propos.

    • 2 octobre 2015 à 18:07 | Mihaino (#1437) répond à Isambilo

      Il s’appelle STEPHEN Ellis si je ne me trompe pas !

    • 3 octobre 2015 à 02:41 | Ingahifara (#9212) répond à Saint-Jo

      Saint-Jo écrit : « mba isakanany [Andrianampoinimerina] ny Sakalava avaratra tsy hananika hangalatra olona aty Avaratr’Imerina, dia nifanaraka tamin’i Andriamisara, mpanjaka sakalava anankiray, izy niara-nanidy taminy ara-tafika ny sisiny Avaratra-Andrefan’Imerina. » Ah bon ! Je ne savais pas qu’Andrianampoinimerina et Andriamisara étaient contemporains !

  • 2 octobre 2015 à 20:32 | betoko (#413)

    Professeur Solofo Randrianja , ce nom me dit quelque chose . C’est lui qui a sorti un bouquin selon le quel l’armée avait encerclé Iavoloa au mois de mars 2009 raison pour la quelle Marc Ravalomanana a été obligé de démissionné avec un pistolet sur sa tempe . Questionné par ses collègues et ses élèves à ce sujet , il avait du mal à se justifier

    • 2 octobre 2015 à 22:11 | Rakoto (#9043) répond à betoko

      Êtes vous en train d’essayer de porter un jugement de valeur sur l’oeuvre d’un homme sur plus de 40 ans de recherche, et de surcroit sur une page dédiée à la mémoire d’une autre personne ? J’espère me tromper.
      Si c’est le cas, nous serions tous ravi de pouvoir lire vos quelques publications scientifiques ou l’oeuvre de votre vie à l’égard de l’humanité qui j’en suis certain ne peuvent souffrir d’aucune défaillance.

    • 3 octobre 2015 à 09:19 | Isambilo (#4541) répond à betoko

      Comment pouvez-vous écrire une telle ânerie ? citez la page où figurerait une telle stupidité.

    • 3 octobre 2015 à 10:27 | Anton (#8594) répond à betoko

      Effectivement cela figure dans son bouquin paru en 2012, chez Kartala (Madagascar, le coup d’état de mars 2009)

    • 3 octobre 2015 à 14:41 | rayyol (#110) répond à betoko

      Le fait est avéré Je l ai entendu de la bouche meme d un officier qui a dit en riant qu il avait fait exploser un obus d artillerie pres de la residence

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