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Société

Insécurité

Six dahalo abattus puis brulés dans le district d’Ambohimahasoa

mardi 3 avril 2018 | Ny Aina Rahaga

Une soixantaine de dahalo avaient attaqué le fokontany de Kelilalina, dans la commune Ankafina Tsarafidy, district d’Ambohimahasoa hier dans la matinée.

Les dahalo ont pris la fuite et une filature a été organisée par les habitants ainsi que les gendarmes. Un affrontement avait alors éclaté entre les éléments de la gendarmerie et les dahalo quand les poursuivants ont rattrapés les assaillants causant auprès de ces derniers six morts. Les zébus volés avaient pu être retournés à leurs propriétaires mis à part trois animaux que les dahalo avaient déjà tués dans leur fuite. Le fokonolona a par la suite embarqué les six morts, manifestant leur joie d’avoir récupéré les zébus volés et tués quelques uns des dahalo. Les corps des dahalo tués ont été par la suite brûlés par le fokonolona, en dehors de la présence des forces de l’ordre. Une vidéo de la crémation des corps des dahalo avait même circulé sur le réseau social Facebook durant la journée d’hier. Ce genre d’agissement de fokonolona entrave fortement le déroulement des enquêtes ainsi que le travail en général des forces de l’ordre. Car même décédé, les dahalo devraient être identifiés, notamment afin de pouvoir établir une piste sur leurs provenances et leurs complices possibles dans les bandes. En tout cas, l’insécurité persistante et la manque de confiance en les forces de l’ordre sont des vecteurs de la justice populaire qui s’est multiplié ces dernières années dans le pays.

5 commentaires

Vos commentaires

  • 3 avril 2018 à 12:17 | FINENGO (#7901)

    Pas plus loin qu’hier, une certaine Isandra, me faisait comme d’habitude sa remarque à 1 centime d’ Ariary sur le Politiquement correct du « vivre ensemble », à laquelle j’ai répondu, mais sans retour.

    Depuis quand, peut-on accepter qu’un Fonkontany peut se permettre de prendre la décision de bruler les Morts. Dahalo ou pas Dahalo. D’autant plus que la Crémation ne fait pas parti des Uses Malgaches. On pourrait traduire cet Acte vulgaire, par assassinats, outrage à des Cadavres.

    Quel rôle les Gendarmes jouent-ils. Qu’elle autorité ont-ils. Et le rôle de l’ Etat dans tout ça.
    Dans ce Pays, plus personne n’a le contrôle de quoi que ce soit. A chaque échelon chacun fait sa sauce. Le vindicte populaire, fait parti des Moeurs. Ce n’est pas que l ’ Etat est impuissant, non l ’Etat n’ existe pas, ce n’est qu’un semblant d’ Etat et les Dirigeant avec. Tout est un semblant dans ce Pays. On pourra toujours me convaincre du contraire, peine perdu, je n’y crois pas. Point .
    Même au Moyen âge de tel fait n’existait pas. Le Peuple Malgache est à l’âge de Pierre.
    Le Fihavanana tant prôné ici n’est que mirage, son existence remonte à des dizaines d’années en arrière, et on pourra se poser la question sur le vrai Fihavanana, si ce n’était que de l’hypocrisie, comme la nouvelle formule du politiquement correct du « Vivre ensemble ».

    Comment peut-on, laisser circuler sur les réseaux sociaux une telle Barbarie, sans que l’ Etat n’ intervient pour tout Bloquer.

    Le Journal publie cet article, pour dénoncer les fait, ou dans le But de vendre..??? On pourra et légitimement se poser la question.
    Toutes ces Têtes de Pin’s Telle Le Charismatique du MAPAR, les ZD et sa truffe, l’ AREMA et son Amiral d’ égout, ainsi que La Cravate Bleue et sa Bande, je dirais que ceux là, mérite le Bûcher.

    Une Petite remarque au passage. Il est 12 heures 12 à Madagascar. Aucune intervention.
    Les défendeurs de la Patrie, qui soit disant vouent de l’ amour pour la Nation, s’intéresse plus au Prix de l’ essence qu’aux drames quotidiens qui se triment tous les jours devant leurs Yeux, pour ainsi dire c’est du déjà vu, déjà entendu et ça n’émeut personne.
    Pauvre Peuple, pauvre Pays.

  • 3 avril 2018 à 14:45 | saricine (#2893)

    Bonjour

    Conclave dites vous ?

    http://www.midi-madagasikara.mg

  • 3 avril 2018 à 14:49 | kartell (#8302)

    L’éradication promise, jurée et crachée promise par le pouvoir semble marquer de sérieux contre-temps .
    La brousse profonde reste un creuset de l’insécurité, d’un état de non-droit en devenant le nouveau far-west d’un pouvoir, qui peine à rétablir l’ordre dans ses provinces déshéritées …
    La nouvelle n’est pas un scoop, mais, elle confirme l’incrustation de la violence, de part et d’autre, avec des forces de l’ordre, prises dans l’étau, avec une efficacité faible, en ayant, le plus souvent, un train de retard sur les événements !….
    La vindicte populaire semble être devenue une habitude , bien ancrée, au sein d’une population rurale, « obligée » de faire sa justice expéditive, elle-même !…
    Le combat interminable, dans ce contexte de guérilla intestine pointe, au grand jour, une réconciliation, chantée dans la capitale, mais, fantasmée, qui est, loin, d’être la préoccupation majeure, ailleurs !…
    Avoir, ainsi, un manque de respect pour ces rebelles, nous fait remonter aux pires moments de notre histoire sans que cela ne fasse réagir le pouvoir, trop occupé à d’autres tâches, plus porteuses !…
    Mais, il est clair que ce phénomène dalaho est un marqueur de notre démocratie qui se délite de plus en plus, en prenant une ampleur dont on voudrait étouffer l’importance, d’autant qu’il touche une population, isolée et délaissée, dernier souci d’un état, nombriliste et affairiste ….

    • 3 avril 2018 à 15:18 | vatomena (#8391) répond à kartell

      On se croirait revenu au temps d’avant Gallieni .Quand il n’y aura plus de zébus à voler ,on fera des razzias de femmes et d’hommes dans les villages . Attention Isandra !Personne n’est à l’abri aujourd’hui

  • 3 avril 2018 à 14:51 | Albatros (#234)

    Quelques remarques en complément de celles de Finengo !.

    - « Le fokonolona a par la suite embarqué les six morts » !. Les gendarmes ont-ils été menacés pour accepter cette « anomalie » ?. Le fokonolona a-t-il aussi récupérer les armes des dahalos ?.
    - Bruler les corps !. N’est ce pas aussi faire disparaitre des preuves ?.

    Effectivement, ce nouveau drame humain, montre bien la déliquescence du pouvoir à Madagascar.
    Les « têtes de pin’s » dont parle Finenego, toutes tendances confondues, ont du soucis à se faire.
    Ces actes « d’auto-défense » et « d’auto-justice » risquent de prendre de l’ampleur sur la Grance Ile.
    Aujourd’hui, ce sont les dahalos qui en font les frais !. Demain ce sera peut-être les politi-chiens !.

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