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Société

Syndicat « Telma Iray Aina »

« Ne nous obligez pas à prendre une mesure sévère »

mercredi 16 avril 2008 |  780 visites  | Herimanda R.

Le Syndicat « Telma Iray Aina » (STIA) au sein de Telma a haussé le ton. « Ne nous obligez pas à prendre une mesure sévère. Nous avons fait le nécessaire pour désamorcer la crise. Nous ne sommes plus responsable de ce qui va se passer ». Robson Michaël, un des membres de ce Syndicat s’adresse à la direction générale de Telma, lors d’une conférence de presse hier à Behoririka. Il n’a pas encore prononcé le mot
« grève ». En analysant ses propos, une telle idée n’est pas à exclure. Voici quelques semaines, la direction de Telma a annoncé le licenciement collectif de 900 employés. Face à cette situation, le syndicat a réagi. Il s’oppose fermement à cette décision et appelle à la négociation.

  • On verra la suite

Selon Robson Michaël, la direction générale fait la sourde oreille. Voici son explication. « Nous avons lancé un ultimatum de 72 h. Aucune réaction de la part des employeurs. Nous avons ensuite déposé des lettres de doléance. Aucun résultat concret. Nous nous sommes adressés ensuite à l’Inspection du Travail pour une médiation. L’affaire est maintenant entre ses mains. On verra la suite ». Le Syndicat tente d’épuiser toutes les démarches administratives. Il appelle la direction générale à dialoguer. « Mais, celle-ci, semble-t-il, n’est pas prête », a-t-on appris du coté des travailleurs. Ce qui paraît étonnant, c’est que l’Etat n’a pas encore réagi face à cette décision de cette société de télécommunication, alors qu’il détient encore 34 % des actions chez Telma. « Qui ne dit mot consent » dit-on souvent.

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- « Réduire le nombre des cadres étrangers »

« Il faut réduire le nombre des cadres étrangers travaillant chez Telma ». Le Syndicat « Telma Iray Aina estime que » ces expatriés constituent une lourde charge pour la Société ». Des chiffres à l’appui. « La masse salariale des 20 expatriés équivaut à la masse salariale des 1 730 employés malagasy ».
« Nous avons fait cette proposition à la Direction générale pour sortir de la crise », a souligné Robson Michaël. Selon toujours ce dernier, Telma a essayé de justifier sa décision sur ce licenciement collectif.

Parmi les raisons évoquées, on cite les difficultés économiques, les pertes financières auxquelles font face Telma. « C’est difficile d’y croire. La société gagne de l’argent. La preuve ? Elle se lance toujours dans les jeux, le sponsoring ». La direction générale aura certainement des mots à dire à ce sujet.

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