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Hydrocarbures

Madagascar Oil veut vendre son huile lourde sur le marché local

jeudi 17 novembre 2016

Le pétro-gazier Madagascar Oil, qui est coté à Londres, veut commercialiser l’huile lourde de Tsimiroro sur le marché intérieur, avec pour principale cible la Jirama, la compagnie nationale en charge de la production et de la distribution d’électricité. Cette nouvelle fait suite à la validation par le gouvernement malgache du cadre juridique d’approvisionnement et de transport des produits pétroliers du champ qui est situé dans le bassin onshore de Morondova.

Les besoins de la Jirama s’élèvent à 2 000 barils d’huile lourde par jour. Or, Madagascar Oil a constitué un stock de 160 000 barils prêts à être livrés à la clientèle. Il faut souligner que l’huile lourde de Tsimororo peut être transformée en « HFO 380 » et « Fuel Oil 700 », des produits dérivés obtenus par mélange avec du gazole de l’ordre de 10% à 15%. Comme l’indique le site d’informations, Ecoaustral, ils sont plus compétitifs que les carburants importés compte tenu de la faible teneur en soufre évaluée à 0,3% et du faible taux de cendre minimisant la génération de fumée.

Il y a quelques semaines, l’huile de Tsimiroro a été utilisée, avec succès pour faire tourner la centrale électrique de Mandroseza contrôlée par la compagnie américaine Symbion Power. Une réussite qui a amené les responsables de la compagnie à envisager de nouveaux investissements pour s’approvisionner du pétrole de Tsimiroro.

Par ailleurs, les autorités malgaches comptent sur le pétrole lourd pour jouer un rôle clé dans l’atteinte de l’autosuffisance énergétique.

Olivier de Souza
(Agence Ecofin)

6 commentaires

Vos commentaires

  • 17 novembre 2016 à 11:54 | valoha (#7124)

    Koa tsy ho bokan-trosa eo indray ve i Madagascar Oil ! Tsy aleo havadika raha hafa miteraka vola mivantana toa izay hentina hamatsiana ny Jirama !?! Ny an’ny Jirama dia aretina hafa mihintsy no mahazo azy ! Mila vaksiny sy fandidiana lalina, fanovana ny toe-tsaina ho entina miasa, ....toa ny orin’asam-bahoaka rehetra ihany io - Sirama, Airmad, sns... ’tsy an’i Neny, no tsy an’i Ray’ !
    Io toe-tsaina io no tena mampahantra antsika - toa samy mijery ny ati-vilaniny daholo ! Tsy misy ny fijerena an’i Gasikara miaraka ! hi ! hi ! hi ! hi ! Dia izao samy mihinana ny nema...ny izao daholo e !

  • 17 novembre 2016 à 11:57 | Jipo (#4988)

    Bonjour.
    « Par ailleurs, les autorités malgaches comptent sur le pétrole lourd »
    Particulièrement / les retombées économiques et le fric qu’ elles vont pouvoir se mettre dans les fouilles, comme tout ce qui a pu marcher à Madagascar , qu’ elles ont toujours pillées .

  • 17 novembre 2016 à 17:03 | Stomato (#3476)

    >>Comme l’indique le site d’informations, Ecoaustral, ils sont plus compétitifs que les carburants importés compte tenu de la faible teneur en soufre évaluée à 0,3% et du faible taux de cendre minimisant la génération de fumée.<<

    C’est rassurant qu’une autre structure qu’un service de l’état affirme que ce carburant est plus compétitif !

    Ensuite, partout dans le monde, la teneur en soufre est MESURÉE, et pas évaluée.
    Le bricolage continue... On en a l’habitude.

    Autre avancée majeure Madagascar Oil est cotée à Londres. C’est bien, tous les profits restent hors du pays. Mais cela ne choque personne...

    • 18 novembre 2016 à 14:24 | RAMBO (#7290) répond à Stomato

      Madagascar oil appartient au privé (anglo autraliens)..ils ont plus de chance que les chinois.
      Il faut comprendre le fonctionnement des bourses de valeurs et leur cotation pour être choqué ou pas du fait que Mad Oil est côté à Londres.
      Pour votre gouverne : Source Wikipédia.

      Madagascar Oil S.A. (une filiale de Madagascar Oil Limited, Bermudes) est une société de droit malgache, fondée par Samuel Malin avec deux hommes d’affaires australiens, Alan Bond et Robert Nelson.

      Madagascar Oil concentre son activité sur le développement, l’exploration et la production de pétrole. En activité onshore, Madagascar Oil est la plus importante compagnie que ce soit en termes de ressources pétrolières ou de superficie. Il détient la plus importante ressources de pétrole lourd des gisements pétroliers de Tsimiroro et de Bemolanga. Il est l’unique opérateur dans le Périmètre Contractuel de Tsimiroro, tandis qu’il fonctionne en farm-in avec Total S. A., un des supermajors des compagnie pétrolières.

      Les projets de Madagascar Oil sont régis par des Contrats de Partage de Production signés en 2004 avec l’OMNIS, une société d’état. Ces contrats procurent des intérêts signifiants au Gouvernement de Madagascar par rapport à la production future.

      Madagascar Oil est une société privée. Touradji Capital Management, RAB Capital, Persistency Capital et Grafton .

    • 18 novembre 2016 à 17:13 | Stomato (#3476) répond à Stomato

      @Rambo,

      Vous avez bien lu le site institutionnel de Madagascar Oil, filiale d’une société basée aux Bermudes car c’est plus sur que de mettre le siège social à Tananarive...
      L’intérêt de filialiser la société œuvrant à Madagascar est de devoir payer des factures à la maison mère garantissant la mise à l’abri des bénéfices opérationnels et les soustraire aux appétits insulaires.
      Mais ils ne sont pas les seuls dans ce cas, certaines habitudes sont tenaces.

      Cela dit vous ne commentez pas du tout les autres points soulevés dans mon post, mais c’est normal de votre part.

  • 18 novembre 2016 à 15:09 | vatomena (#7547)

    Donc ,d’apres les chiffres ci dessus indiqués,Madagascar oïl détiendrait en tout et pour tout 160 000 barils ;c’est a dire de quoi alimenter les installations de la Jirama pendant 80 jours.
    Et après ?

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