Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
vendredi 22 novembre 2024
Antananarivo | 22h49
 

Economie

Etudes en France

Les parents doivent au moins dépenser Ar 5 060 000 - Ar 6 700 000

jeudi 18 septembre 2008 |  2246 visites  | Rianalazo
File d’attente au consulat français pour les demandeurs de visa.

Passeport, frais de transport, assurance, droit d’inscription, droit pour long séjour et loyer constituent les dépenses impératives des parents qui envoient leurs enfants en France. En effet, Ar 5 060 000 àAr. 6 700 000 est le coà»t minimum de ces différentes rubriques. Trois personnes -une élève et deux parents - ont bien voulu nous révéler leurs dépenses, leurs parcours et enfin les raisons de leurs études en France.

Les raisons

« Pour bien démarrer dans la vie, il faut avoir une base solide’ , justifie un des parents. « Ce départ est la continuité de ses études ici. Mon enfant a toujours fréquenté des établissements français, alors c’est légitime de l’envoyer là-bas  », rajoute-t-il. « Ses sÅ“urs sont toutes là-bas, c’est pourquoi nous l’avons encouragé ày poursuivre ses études », réplique un autre parent. « Des parents ont promis de m’accueillir là-bas quand j’aurais mon bacc, mes parents n’auront qu’àpayer les dépenses obligatoires àMadagascar  », répond la fille. « Mon enfant ira en 1ère année àl’Université de Paris VIII car sa filière où elle est inscrite n’existe pas encore àMada. Il va loger dans les foyers Universitaires, c’est plus abordable que de louer un studio. Il faut payer un mois de loyer avec une caution de deux mois environ Ar 1 225 488  », explique un parent. « Je vais àl’Université de Paris Sud et habiter avec de la famille. Je vais y poursuivre des études de maths », renchérit la fille. « Ayant fini ses études de langues àAnkatso, mon fils est inscrit àune autre filière en France  », répond l’autre parent.

Les dépenses

« Tous les dossiers àfournir sont des dépenses incluant même les photocopies, les coà»ts de téléphone et les mails. Le billet d’avion àAr 2 000 000 est le plus élevé. Viennent ensuite les droits d’inscription et les droits de long séjour ainsi que l’assurance  », raconte un parent. « Le déplacements, je pense, est le plus dur, outre les dépenses comme les droits, les frais de dossiers et les loyers. Mon enfant va emmener un Rice-cooker et une tondeuse pour minimiser ses dépenses là-bas  », affirme un parent. « Nous dépensons àpeu près les mêmes sommes, seul le loyer me différencie des autres  », répond la fille.

Mois de septembre, d’octobre, voire de novembre, sont les périodes de rentrée des universités en France, les jeunes Malagasy fraîchement bacheliers, ou ayant déjàfinis leurs études, sont nombreux àdemander le visa étudiant àl’ambassade française.