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Culturel

Imposition incontournable

Les artistes encouragés à adhérer au centre de gestion agréé

mardi 18 mars 2008 |  533 visites  | Franck Raj
Vers un avenir meilleur pour nos artistes. Ici, quelques grands noms du show-biz semblent mettre un point d’interrogation...

Le siège de l’Office malgache des droits d’auteurs (OMDA) s’était transformé hier, en une sorte de plateau pour débats houleux. D’abord, la discussion tournait autour de trois idées directrices au cours de cette rencontre : primo, la question de la pension des artistes. Ces derniers temps, cette pension s’est vue réviser globalement à la hausse (taux). En contre-partie, les artistes sont encouragés à s’intégrer dans un centre de gestion agréé (CGA) qui devait gérer leurs revenus. Deuxio, la professionnalisation des artistes exige la sécurisation de leur vie et de leurs matériels. D’où la nécessité d’une récente collaboration entre l’OMDA et la compagnie d’assurance ARO. Tertio, l’annonce officielle de la restauration du siège de l’OMDA à Antaninandro dont les travaux en cours sont estimés actuellement à 80% .

La direction générale des impôts (Dgi) se veut persuasive

Mais l’intervention de la direction générale des impôts (Dgi) était la plus attendue. Elle a apporté une nouveauté selon laquelle les artistes peuvent désormais créer des centres de gestion agréé. Sa mission serait de calculer, de recevoir les requêtes ou suggestions, de collecter les fonds en vue de son fonctionnement, de conserver les impôts mais aussi de tenir une assemblée générale... L’adhésion à ces CGA constitue un avantage pour les artistes dans la mesure où ils seront par la suite allégés de 30% d’impôts synthétiques. Aussi, les hommes dirigés par M.Germain, chef de service central de la lutte contre la fraude n’ont pas hésité à expliquer que le dialogue avec les artistes s’ouvrait. Néanmoins, ce premier a insisté que les artistes sont des citoyens comme tous les autres, c’est-à-dire qu’ils perçoivent un salaire, donc imposables. Mais là, il faut poser la différence.

Selon le code général des impôts 2008, il existe ce qu’on appelle les impôts synthétiques (IS) de l’ordre de 6% du montant imposable pour ceux qui touchent moins de 20 millions d’Ariary par an. A part cela, ceux qui perçoivent plus de 20 millions verront l’obligation de tirer 25% de leur bénéfice net pour payer ce qu’on appelle impôts sur les revenus (IR). Les impôts que doivent s’acquitter les artistes ne sont donc pas une invention de dernière minute, encore moins un élément discriminatoire. Ils sont désormais bel et bien très proches de leurs homologues fonctionnaires ou autres.

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