Le braquage contre le véhicule de Toyota Rasseta transportant la somme de 76 millions Ar a défrayé la chronique. Pas plus tard qu’avant-hier, un troisième forban, le commanditaire de l’attaque tant recherché fut finalement arrêté par la police. Il n’a fallu donc que quelques jours, pour ne pas dire plusieurs heures après l’un des forfaits les plus significatifs de l’histoire, pour dénicher la repaire du cerveau. Comme à l’accoutumée, les deux complices dont un employé de Toyota Rasseta ont délié leurs langues pour fournir les renseignements nécessaires à la police. La méthode de celle-ci consiste souvent à soumettre les malfrats à une enquête très serrée, quitte à recourir à des mesures coercitives (morales ?). Et comme la nature humaine a ses limites, il ne reste aux enquêteurs que de cueillir le tuyau tel un fruit mûr.
Comme nous l’avions déjà rapporté dans nos lignes dans M.T n°5832, les deux bandits, Gitou et Lalaina ont été déjà appréhendés par la brigade criminelle et mis sous mandat de dépôt depuis. Ils s’apprêtaient à dilapider la somme dérobée dans d’autres localités quand l’arrestation leur est tombé dessus et l’ont mis au banc des accusés. En ces temps de vache maigre, les grosses entreprises sont les cibles privilégiées des malfaiteurs. Très mobiles, Il ne leur suffit plus que l’audace et des armes pour mener à bien leur mauvaise action. Comme on sait, les trois braqueurs de ce véhicule transporteur de fonds de Toyota Rasseta encourront de lourdes peines. Sauf peut-être si l’absence de perte en vie en humaine, ni de blessures lors de l’attaque atténuerait la charge qui pèse sur eux...
