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Antananarivo | 15h43
 

Société

Région SAVA

Le sac de riz à 200.000 Ariary

vendredi 22 décembre 2017 | Ny Aina Rahaga

Alors que la décision de l’Etat en ce qui concerne l’importation massive de riz afin de maîtriser la hausse du prix de cet aliment de base continue. Dans certaines localités le prix connait maintenant des sommets. C’est le cas dans la partie nord de la Grande ile, particulièrement dans la région SAVA où le sac de riz de 50 kilos coûte actuellement entre 180.000 Ariary à 200.000 Ariary. Le kapoaka lui est vendu à 900 Ariary, et pour le riz de mauvaise qualité, le prix du sac coûte encore 170.000 Ariary. Les habitants de la région SAVA ont du mal à comprendre cette flambée des prix du riz, étant donné qu’en cette période, le prix devrait normalement baisser. Pourtant, selon les informations reçues, ce prix devrait encore connaitre une hausse dans les prochaines semaines. La question se pose donc de savoir à quel niveau l’importation de masse décidée par le ministère du Commerce impacte sur le prix local du riz. Car jusqu’à maintenant, le prix du sac même dans la capitale est et reste supérieur à 70.000 Ariary. Pourtant, et le Premier ministre Mahafaly Olivier et le ministre du Commerce Chabani Nourdine ont tous deux déclaré un suivi rigoureux en ce qui concerne la denrée de base des Malgaches. Seulement, après une descente au marché d’Anosibe et à Toamasina pour constater l’arrivée du riz importé, rien n’a plus été fait par les membres de l’exécutif. Hier jeudi 21 décembre 2017, le ministre du Commerce a martelé que les prix de tous les produits de première nécessité devraient dorénavant baisser car les prix de gros à Anosibe ont fortement baissé maintenant.

7 commentaires

Vos commentaires

  • 22 décembre 2017 à 10:34 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    Assalaamo alaikoum

    Antananarivo n’est pas Madagascar et vu l’incompétence des tenants du pouvoir pour gérer la capitale sous ses yeux : N’en parlons des autres régions du pays.
    Le prix du riz ne se limite pas au prix CAF/CIF mais tient également compte des frais d’approche et de la loi de l’offre et de la demande sur le marché (sans oublier les marges bénéficiaires dans un régime qui se dit libéral) : Est-ce si difficile à comprendre pour ces gens qui nous gouvernent ? Donc sortons le carton rouge à leurs endroits.
    Ventre affamé n’a pas d’oreille et ils sont tellement rassasiés qu’ils se sont endormis (VOKY IZY DIA NATORY).

    • 22 décembre 2017 à 12:01 | tanguy37 (#7699) répond à plus qu'hier et moins que demain

      Attention !!!le peuple a faim !!
      c’est comme ça qu’a debuté la revolution française,
      a suivre !!!

  • 22 décembre 2017 à 11:44 | SNUTILE (#1543)

    Le prix de vente à l’importation est de 170 000 Ariary initialement. Le taux de change était encore à 3 500 Ariary contre 1 euro. Donc le sac de riz coutait 49 euros.
    Entretemps le taux est passé à 3829,14 ce jour comme référence. Aujourd’hui 22/12/2017 il coute en conversion en euros que 45 euros avec irrémédiablement la perte de 4 euros par sac.
    Et 4 euros = 14 571 Ariary à récupérer.
    La Solution est que l’Etat subventionne cette différence. Avec quel portefeuille ???? Ou encore vendre au juste prix de revient.
    Conclusion 170 000 + 14 571 = 184 571 Ariary.
    Nous sommes en pleine saison des pluies. La mauvaise conservation dans les magasins de stockage peuvent influencer sur des destruction qui va aussi se répercuter sur le prix si l’assurance ne veut payer ce manque à gagner.

    • 22 décembre 2017 à 12:15 | Houpert Claude (#9408) répond à SNUTILE

      De Claude Houpert :
      Hier, j’ai rencontré mon médecin qui revenait d’une mission d’aide aux populations et qui me disait qu’il n’avait jamais rencontré autant de misère / pauvreté cette fois ci alors que cela fait dix ans qu’il vient, à titre bénévole, au secours des populations les plus pauvres . Ces populations ne peuvent même plus se payer un bol de riz ! Encore moins un sac ! Et à quel prix ?
      Comment on est-on arrivé à ce stade de pauvreté ? L’île ne produit plus grand chose qui produise de la plus valu et cette plus valu ne va pas aux plus démunis mais disparaît dans les « arcanes »des plus riches et de ceux qui détiennent sans doute le pouvoir.
      Votre président a beau faire pour essayer de relever la situation mais il est englué dans un marasme tel qu’il lui est impossible de maîtriser la situation .... Je pense qu’un coup de pied dans la fourmilière sera insuffisant pour redresser le Pays qui m’est si cher !
      Il faudra revenir à la culture intensive de la pomme de terre, c’est ce qui a sauvé la France !

    • 22 décembre 2017 à 12:37 | ALIBABA SANS LES 40 (#10090) répond à SNUTILE

      Claude ,
      Je suis étonné de cette information !
      Isandra racontait hier que les rues des villes Malgaches sont remplies de 4x4 neuf et rutilant,preuve que selon elle la pauvreté ne serait qu’une invention vazaha .
      Comment cette femme peut-elle raconter de tels mensonges .
      Pourtant ces gens se disent chrétiens fervent et pratiquants .
      Ont-ils lus et compris les enseignements du christ ?

    • 22 décembre 2017 à 15:01 | akam (#7944) répond à SNUTILE

      - Quelles que soient les circonstances, l’operateur est la pour faire des benefices. Et avec l’approbation du gouvernement. L’operateur n’est pas fonctionnaire. Il n’a rien a voir avec l’etat gasy ; Il est la pour son profit.
      - A la loupe, le buzz du riz se resume en un jeu triangulaire ou l’on identifie la place occupee par l’operateur s’acoquinant avec le ministre du commerce et le lourd fardeau du consommateur etroitement dependant de ces « 2 maitres ».
      - Inutile d’aller a Sciences-Po pour comprendre comment est gave l’operateur car s’il debourse des revenus imposables symboliques, il jongle facilement entre la valeur de ses operations et notamment l’importance de ses profits. Qu’on blablate pas trop sur les problemes de rechauffement climatique quand on parle de riz car le MINCOM masque bien son jeu de compassion pour la population vulnerable qui ne peut jamais acheter un sac de 50kg.
      - L’insuffisance de la production locale repose sur la politique du gouvernement et ce n’est pas a la fin de mandature de decider a hausser le cout du riz local car, paradoxalement, cela devient suicidaire pour HRM.

  • 22 décembre 2017 à 13:34 | Houpert Claude (#9408)

    Claude Houpert à Alibaba :
    1 Corinthiens 13
    1 Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. 2 Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien.…
    Bien sur , en ville, on ne voit que de belles voitures ! Mais ces voitures , qui peut se les offrir ? Les pauvres qui peinent à acheter un peu de riz pour subsister ?
    Non, il faut être réaliste ! Ce médecin ne m’a pas raconté des blagues et je le vérifie à chaque fois que je viens à Tananarive ... Il y a la peste à Madagascar et vous semblez l’ignorer , ne pas la voir ! Cette peste est le résultat de quoi ? De la pauvreté et de l’insalubrité et de la faim parce que quand on a faim, on mange n’importe quoi et on fait les poubelles ... Je ne suis pas un optimiste ni un pessimiste mais un réaliste .
    Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir !
    Allez donc parler de Jésus à des gens qui ont le ventre vide ! Daesch a prospéré parce qu’il a compris qu’en donnant à manger on faisait des adeptes et des combattants !
    Je vous souhaite de passer de joyeuses fêtes de fin d’année !

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