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Société

Hausse du prix du riz

Le riz local devenu inaccessible

mardi 7 novembre 2017 | Ny Aina Rahaga

Le riz produit localement est devenu un produit très rare sur les étales des marchés, que ce soit dans la capitale ou ailleurs comme à Ambilobe, dans le nord de Madagascar. La raison en est le faible rendement à la dernière récolte qui était prévue approvisionner le marché local. Actuellement à Antananarivo, le kapoaka du vary gasy se vend à 700 ariary tandis que le kilo à 2 400 ariary au minimum. Idem pour le riz makalioka. Selon les cultivateurs, cette faible récolte serait due à l’insuffisance de pluie, donc à la longue période de sècheresse qu’a connu Madagascar, mais également au changement climatique. En parallèle, le prix du riz importé est à 1 400 ariary actuellement. Un prix abordable pour les consommateurs qui ont préféré se tourner vers le riz importé maintenant. De même pour certains vendeurs et grossistes comme au marché d’Anosibe qui ont décidé de ne plus vendre que du riz importé. La différence se ressent pour les vendeurs dans le prix du sac, car si le sac de riz de 50 kilos importé se vend à 70 000 ariary actuellement, le sac de riz local de 50 kilos dépasse déjà les 100 000 ariary.

500 tonnes de demande par jour

Cette pénurie qui touche le riz local affecte énormément la vie des Malgaches. Encore qu’il est plus facile pour ceux qui habitent à Antananarivo de se procurer cet aliment de base. Car dans certaines régions, des familles ont décidé de réduire leurs consommations à deux repas de riz seulement par jour au lieu de trois. Au marché d’Anosibe, environ 1000 tonnes de riz importés approvisionnent le marché chaque jour, alors que la demande s’élève aux environs de 500 tonnes par jour. Selon le ministre du commerce Chabani Nourdine, l’importation de riz continuera à assurer les besoins de la Grande Ile en la matière. Le ministre avait déjà annoncé il y a quelques temps que l’Etat avait décidé avec des importateurs de passer à l’importation de masse comme solution. Annonçant l’arrivée de 30 000 tonnes de riz d’ici la fin de l’année. Hier 6 novembre, ce dernier a mis en garde certains importateurs qui seraient tentés de faire des rétentions de stocks. Ce qui risquerait de gonfler les prix également.

38 commentaires

Vos commentaires

  • 7 novembre 2017 à 09:43 | walesa (#5863)

    Bonjour,
    Il est tout a fait normal, qu’il y a une penurie du riz et autres produits agricoles. La mafia au Pouvoir Suprème de Babakotoland est préoccupé depuis de lustres par d’autres choses : Comment se remplir de poches avec l’argent de contribuable et surtout avec des aumones donnés de tps en tps par de pays riches ! C’est evidemment la faot de vazahas ! Tout aide pour Madagascar devrait etre en nature : La construction de l’infrastructure agricole quasi inexistante, erection de grandes barages hydro-agricoles etc etc. Tous le reste n’est que du bla bla bla !

    • 7 novembre 2017 à 11:26 | Stomato (#3476) répond à walesa

      Sans nul doute vous allez attirer les foudres d’Isandra.
      Vous avez eu l’outrecuidance de marcher sur ses plates bandes en accusant, avec raisonssss, les colons d’être responsables de ne pas avoir enseigné aux malgaches comment gérer la production de riz...

    • 7 novembre 2017 à 12:06 | manga (#6995) répond à walesa

      Monsieur le Ministre du Commerce n’a rien à cirer de la théorie de son collègue de l’agriculture, puisque ce dernier avait bien suggéré à l’utopie comme une vingtaine de tonnes à l’hectare.
      Sauf que le premier a eu gain de cause en favorisant l’importation à outrance sur des PPN dont l’origine suscite parfois des remous.
      Notre cher éditorialiste concentre son thème sur le COP23 auquel dame nature demeure la seule et unique coupable.
      Mais qu’est-ce qui se trame exactement derrière ce ministre qui persiste et signe parce que pour moi, et n’engage que mon humble avis, il n’y a pas de plus ridicule que de se permettre d’avoir la maîtrise sur la Loi de l’offre et de la demande. Aucun DOM n’a pu se soustraire des pratiques de la mafia dans le domaine de l’agroalimentaire.
      Et avec notre maigre ressource de devises, il est temps de reconnaître que même le second mandat de notre cher et vénéré président n’aboutira à rien : A quoi bon rêver, « Minoa fotsiny ihany... »

  • 7 novembre 2017 à 10:58 | punchline (#9673)

    revisitons le boky mena et ratsiraka pour cela, BTM (bankin’ny tantsaha mpamokatra, BFV banky fampandrosoana ny varotra, BNI baque pour l’industrie etc... ce sont des bonnes idées

    - par contre les 2 sièges de banques centrale, c’est un mauvais choix,
    - l’investisement à outrance etait une mauvaise idée d’andriamanjato richard

    revisitons le boky mena, revisitons tsiranana, revisitons le forum national des hery velona

    • 7 novembre 2017 à 13:47 | Beandroy (#3943) répond à punchline

      Non Punchline il n’y a rien à revisiter malheureusement dans ce domaine précis.

      J’ai encore dit hier que le Sud que l ’on croyait longtemps victime de la sécheresse l’est davantage par la politique inappropriée des régimes successifs et ce constat est valable pour tous les paysans Malgaches.

      Qu’est-ce qu’on n’entend pas ? A juste titre certes : érosion, aridité, culture sur brûlis, etc mais personne ne parle des principaux responsables.

      Nos problèmes dans le secteur agricole sont d’ordre structurel Punchline car aucun dirigeant n’a essayé de mettre en place une politique economique tendant à augmenter la capacité productive de nos paysans. Or, il ressort en dernière analyse que notre secteur agricole qui contribue pour près de 53% à notre PIB et qui emploie près de 77% de la population active ne reçoit qu’une part de 15% dans le budget de l’État.

      Du temps de Ratsiraka auquel tu fais référence avec son boky mena, il n’y avait que 2 écoles agricoles à Madagascar ( Beravina Fianar et une à Antsirabe) alors qu’il prétendait vouloir améliorer la production agricole au niveau national ; au contraire il inaugurait des écoles d’enseignement général un peu partout augmentant ainsi les bouches à nourrir supportées par nos paysans affaiblis par sa politique.

      Et il contiunait le processus de sous-développement en maintenant l’application du numerus clausus pour la filière Agronomie sans aucune raison valable et surtout en totale contradiction avec son prétendu objectif.

      Et tous les dirigeants ont fait pareil, aucun n’a procédé à une réforme significative de la politique agricole et l’on s’étonne que le riz local devient cher.

  • 7 novembre 2017 à 12:13 | punchline (#9673)

    une révolution anthropologique doit être entreprise : STOP aux RIZ (Vary), arrêtons de manger du riz ou du vary

    1)cela n ’apporte rien nutritionnellement
    2)cela fait sortir beaucoup de devise
    3)cela fait grossir

    tous les malgaches de mada presente de forte carence en vitamine
    tous les malgaches d’andafy sont des petits-gros

    mon ex-femme, la petite grosse, je l’ai repudiée, elle ne me servait que du vary, pire elle me donnait du ranon’ ampango (jus de riz)

    • 7 novembre 2017 à 12:57 | walesa (#5863) répond à punchline

      Stomato et manga, contrairement à la plupart de forumistes je ne suis pas encore retraité. Peu de temps que j’ai ne me permet pas de dialoguer sur cet forum convenablement. Je m en excuse ! Concernant les problèmes de Madagascar je ne vois que de fauts des etrangers - mpamatsy vola, comme responsables de ce grave probléme qu’est la corruption au sein de la classe dirigéante de ce Pays de lemurien. Il faut arreter tous les versements d’argent de BM, PMI et autres, messieurs vazahas ! Pas un sous versé au voleurs à la tete de l’Etat et de ses institution ! Vous voulez aider Madagascar ? Vraiment ? Construisez vous des canaux d’irigation partout dans ce Pays et faites surveiller leur remboursement ! Construisez des conserveries, usines alimentaires et gardez les bien car elles sont indispensables pour le peuple (histoire scandaleuse de Tiko devasté). Construisez de ponts et de chaussées et pas un sous donné au voleurs qui ont mis leur mauvaises mains sur la richesse du Pays ! Egalement interdiction d’exporter bdr et autres espèces protegé sous la peine de rempre de reelations avec le mond exterieur !
      Par manque de tps je m’arrète là.
      Bon Journée à tous !

    • 7 novembre 2017 à 14:33 | Beandroy (#3943) répond à punchline

      Errata : Et l’on s’étonne que le riz local devienne cher

  • 7 novembre 2017 à 13:36 | Gérard (#7761)

    Si ils n’ont pas de pain qu’ils mangent de la brioche ....

    • 7 novembre 2017 à 14:37 | Jipo (#4988) répond à Gérard

      Avec la crise du beurre , ça ressemble à une période de vaches maigres .
      ratsyraka a commencé et montré l’ exemple, en affamant son peuple, en s’ accaparant toutes les productions que ce Pays pouvait produire, il a été le « premier de cordée », les autres ont « vite » (comme quoi) appris, et ont suivi l’ exemple, depuis personne n’ a pris l’ initiative de développer une politique agricole correspondante aux besoins de la population, moins encore s’ est préoccupé de la démographie galopante, et comment la nourrir .
      Il faut dire que le culte des ancêtres, les fombas, le moramora et la vie au jour le jour n’ aident en rien, toutes initiatives, qui pourrait enrayer ces problèmes .
      Mieux ils s’ y’ accrochent comme les indépendantistes s’ accrochaient à leur indépendance .
      J’ ai souvenir que l’ instauration de barrage par le célébrissime ratsy a eu pour effet que les campagnes on cessé d’ alimenter les capitales, et ont conservé leur riz pour eux, pour une telle pénurie, c’ est ce qui doit se produire de nos jours et on ne peut que leur donner raison !
      je le redis j’ ai vu des Malgaches vendre du riz dans des foires en Europe, des Malgaches qui louaient des stands , inutile de vous dire quels Malgaches s’ occupaient de ce genre de trafics, (ni de parler d’ avidité) allez je vous aide quand même un peu : pas ceux qui le plantent ...

    • 7 novembre 2017 à 17:50 | tout va bien (#10059) répond à Gérard

      .... ou des pâtes !

      Quelle honte ! 60 ans depuis l’indépendance, 80% de la population est rurale et ils sont incapables de nourrir une population relativement peu nombreuse !
      Merci qui ?
      Merci aux mercenaires en uniforme qui rançonnent toute la filière
      Merci aux politiques et religieux qui ne pensent qu’à se gaver... cf. le spectacle des depiote de mer.de et des « pasteurs » qui roulent en 4X4 ou hummer !
      Merci aux enseignants et aux parents qui n’apprennent qu’une seule phrase en français à leurs enfants : « donne-moi l’argent vazaha... donne ! »
      Merci à la CI qui continue de verser des sommes importantes dans le tonneau gasy des danaïdes
      Merci à la diaspora qui se contrefout du sort de ceux qui sont restés prisonniers au pays !

      etc etc .... ad nauseam aeternam !

      Moralité : Vive le canal des pangalanes libre et vivement qu’on récupère les îles éparses !

      Bref, y a pas bon du tout en république lémurienne etnonmoins bananière

      PS : Vive le fiha-banania

  • 7 novembre 2017 à 14:26 | Isandra (#7070)

    C’est pourquoi, j’ai écrit hier, il nous faut au moins une enveloppe de 90 Milliards de Dollars, presque même budget de la guerre en Irak, pour résoudre tous ces problèmes,...

    Il faudrait rendre le monde rural bon à vivre, paisible, équipé de tous les nécessaires,...pour attirer les investisseurs y investir,...

    • 7 novembre 2017 à 14:51 | Jipo (#4988) répond à Isandra

      Parce que vous croyez que les investisseurs ont envie d’ investir dans :« le rural bon à vivre » ???
      Quel citadin a envie de retourner dans votre « rural bon à vivre » n’ avez-vous pas vu que chacun est en quête de vie facile, d’ argent facile, que la majorité préfère chercher à se nourrir dans les décharges que de cultiver son riz dans sa campagne « rurale bon à vivre » !!!
      Le culte de l’ effort, du travail : est à inculquer des l’ enfance, et devrait être montré par les parents, mais ça c’ était du temps infernal des colons, à présent, c ’est bien plus facile .
      le culte de l’ arnaque, du vol, de l’ argent facile, de l’ esbroufe & entourloupe , sont bien plus dans la mentalité, en attendant de rentrer dans les moeurs et : « fombas » ...
      Vous attendez quoi pour y retourner dans votre rural bon à vivre, quand vous avez des abrutis qui vous disent qu’ à Madagascar, tout le monde a des iPhone, des tablettes, la 4G, et à présent des passeports biométriques, comment voulez vous que ces Malgaches aillent dans dans votre « bon vivre » ?
      Je parle des Hafaste, stalone, bekamisy, betoko et assimilés, la crème quoi ...

    • 7 novembre 2017 à 15:24 | Isandra (#7070) répond à Isandra

      Jipo,...

      Ce que nous faisons déjà à Ambararatabe, Tsiroanomandidy,...nous produisons des tonnes de maïs et manioc par an, sans parler de l’elevage de boeufs et de porcs,...employons dizaine des personnes en CDI et centaine de saisonniers par an,...bien que nous n’y habitions pas,...

    • 7 novembre 2017 à 15:51 | Isandra (#7070) répond à Isandra

      Jipo,...

      Cependant, le monde rural fait bon vivre dont je vous parle, c’est le monde rural équipé de tous, la sécurité, réseau téléphonique et routier praticable toute l’année, électricité, des hôpitaux, des écoles, des marchés,...etc, lequel attire des braves gens retraités(les obsédés sexuels s’abstenir,...), des investisseurs,... etc

    • 7 novembre 2017 à 17:52 | tout va bien (#10059) répond à Isandra

      et tu vas la trouver où ton « enveloppe » ?
      « Donne-moi le vola vazaha... donne ! »

      ...sauf que les vazaha ils en ont marre d’être pris pour des vaches à lait par cette nation de voleurs de classe olympique !

    • 7 novembre 2017 à 19:52 | Stomato (#3476) répond à Isandra

      Tout va bien n’a pas tort quand il écrit : « sauf que les vazaha ils en ont marre d’être pris pour des vaches à lait par cette nation de voleurs de classe olympique ! »

      Le pire étant que depuis quelques années ce ne sont plus que les « hauts placés » qui magouillent, ils ont très bien formés les classes dites moyennes, qui je sont plus mieux fréquentables...

      Alors les milliards de $, de £, d’€ ou de yens vous pouvez les attendre longtemps, très longtemps.
      D’"autant plus longtemps que vos discours commencent à sentir le beurre rance !

  • 7 novembre 2017 à 15:45 | vatomena (#8391)

    Isandra @ La Sakay ,C’est fini ;c’est terminé ; La plus grande porcherie de l’Est de l’Afrique a fermé.
    Tsiroanomandidy : haut lieu des Dahalo ,des voleurs de zébus . C’est là que vous placez votre fierté.! Jamais à Madagascar le cheptel de zébus a été aussi faible par rapport à la population . Vous voyez donc des mirages partout .

    • 7 novembre 2017 à 16:20 | Isandra (#7070) répond à vatomena

      Vatomena,...

      Dans cette partie de Tsiroanomandidy, les actes de dahalos sont moins importants qu’on trouve aux autres endroits, grâce aux camps de la gendarmerie,...

    • 7 novembre 2017 à 16:39 | vatomena (#8391) répond à vatomena

      Ils sont partout les Dahalo maintenant ,isandra . Ils prolifèrent . Les dahalo ne choment pas . Ils font courir police ,gendarmerie ,unités spéciales . Est ce un monde nouveau qui nait ou un monde ancien qui revient . Combien de fois la famille du ’’Madatrek «  » a du se faire accompagner des gendarmes . Ils sont comme les "menalamba ’’.ils empechent la libre circulation des biens et des marchandises .

  • 7 novembre 2017 à 15:56 | Jipo (#4988)

    @ isandra.
    Vous n’ avez pas ce que vous énumérez dans les villes et vous le voyez dans le monde rural, mais de quel monde rural parlez-vous ? même en France il est déserté et pourtant il y a tout ce que vous venez d’ énumérer ...
    De vous demander également sur quelle planète vivez-vous ?

    • 7 novembre 2017 à 16:16 | Isandra (#7070) répond à Jipo

      Jipo,...

      D’où le besoin de cet enveloppe, pour équiper le monde rural,...!

      La différence entre la France et Madagascar, nous avons nos îles voisines à nourrir, lesquelles n’ont pas assez de terrain pour cultiver, alors que la France a des voisins ayant de surproduction à cause de la culture intensive et OGM,...main d’oeuvre à bas coûts,...Cela rend notre monde rural intéressant,...

  • 7 novembre 2017 à 16:30 | vatomena (#8391)

    On peut toujours rever ,Isandra ;C’est gratuit .Mais il reste que pour l’instant Madagascar n’arrive pas à se nourrir . Nous devons importer 30 000 tonne de riz .Les iles voisines feront comme nous ,elles achèteront leur riz en Asie où il est moins cher .
    C’était quand le temps où Madagascar avait du riz à revendre ? Je ne me souviens plus / C(était avant ou apres le colon ?

    • 7 novembre 2017 à 17:30 | Isandra (#7070) répond à vatomena

      Vatomena,...

      « On peut toujours rever ,Isandra ;C’est gratuit »

      La réussite passe souvent par là, Vatomena, si vous n’avez pas de rêve dans votre vie, vous êtes un homme ou femme sans ambition,...

      Avec un Président charismatique qui saura réunir tous les Malagasy autours de lui,...convaincre les bailleurs à débloquer cette enveloppe(+ 90Milliards), ce rêve deviendra réalité,...avec laquelle, nous pourrons construire une route circulaire ou ceinture : Antsiranana-Mananjary-Talagnaro- Toliary-Morondava-Mahajanga-Antsiranana,...sans parler des autoroute(A7) Toliara-Antsiranana,...(A2)Tamatave-Mahanjaga,...recouvrir de l’électricité pour 1.400 communes(pourquoi pas avec le Nucléaire,...), des réseaux téléphoniques même des régions éloignées,...etc,...

      Quand les Malagasy jouiront les infrastructures construites pour eux, pour leur bien être et avec bon système fiscal, ils seront motivés à travailler et payer les impôts,...A ce moment là, taux de recouvrement fiscal sera 85%,...

    • 7 novembre 2017 à 18:55 | vatomena (#8391) répond à vatomena

      Isandra --- Rendez vous dans 1000 ans pour applaudir ces réalisations . Une statue de 10 metres de haut à la mémoire du jeune chef charismatique qui aura décroché les 90 milliards pour notre développement .

    • 7 novembre 2017 à 19:38 | akam (#7944) répond à vatomena

      - Oui ce n’est pas jojo du tout quand on se projette en arriere.
      - Le constat saignant est l’absence de progres appreciable en matiere d’agriculture. Ceci est probant car un pays « veteran » par opposition au Senegal (tres jeune pays ayant adopte l’exploitation commerciale du riz qu’en 1994 mais autosuffisant aujourd’hui) en matiere de riziculture et, de plus, peuple de 85% d’agriculteurs ne peut s’autosuffire, pourquoi ? Les raisons sont multiples et il est necessaire de les clarifier ici afin d’en debattre. Je tiens a mentionner qu’aucun ministre de l’agriculture n’a accompli correctement cette mission mais que tous, sans exception et notamment celui qui vient d’etre promu N2 de l’etat, n’ont fait que de la figuration car ils n’ont pu doter ce ministere d’un programme ambitieux et utile a ce peuple agricole. Quant a rejeter l’identification des causes et a ignorer les effets, c’est la reaction suffisante des 8% de la population qui ont toujours de quoi caker ou remplir leur panse qui s’en moquent absolument de cette situation economique desastreuse. Pour faire court :
      - la premiere question concerne le nombre de bouches a nourrir ? A-t-il augmente ? Faisons une operation arithmetique. Quel est le nombre de malgaches actuel ? et quelle fut la croissance demographique lors de cette mandature ? 24 millions sont potentiellement presents dans l’ile…la croissance annuelle est de l’ordre de 2.5%. Pres de la moitie de la population a moins de 20ans. Ce qui sous-entend clairement qu’il est malsain de conditionner la survie de cette population jeune.
      - La seconde repose sur la production proprement dite ! En tant que vieux pays producteur de riz, c’est quand meme rageant d’apprendre que ce pays a besoin d’importer encore pres de 10 a 20% de sa production pour couvrir les besoins de la population . Alors que le Senegal qui n’a adopte la culture commerciale que depuis 2 decennies n’en importe plus. Ou est l’erreur ? N’a-t-on pas claironne ici que cette diaspora, qui est venue se montrer recemment aux yeux de la nation, etait venue rehausser les bretelles du pouvoir en place. Cette diaspora n’a-t-elle pas des competences mutiples ? D ’un, que du bruit pour rien si ces artistes n’ont pas su manifester leur gene vis-a- vis de cette dependance economique d’importation du riz et de l’autre, si cette diaspora n’a pu accorder leurs violons avec ceux du pouvoir en place pour cogiter sur les problemes economiques de ce pays ! histoire a suivre.

    • 7 novembre 2017 à 20:22 | kartell (#8302) répond à vatomena

      Inutile de dire qu’avec 9O milliards, le Hummer deviendra la voiture du pauvre, l’hélicoptère et le jet privé, le taxi-brousse du pouvoir, quand à nos malheureux d’aujourd’hui, ils seront envoyés repeupler le Sud désertique !….
      Le riz arrivera en file ininterrompue dans le port de Toamasina, devenu de la sorte, le plus grand port de l’océan indien et sera déchargé par des dockers, venus du Bangladesh…
      Notre consommation d’électricité sera sans limite grâce aux nombreuses centrales nucléaires qui jalonneront nos campagnes !….
      La récolte de vanille sera transportée par camions de 3O tonnes sur nos autoroutes, made in China afin d’être acheminée par avion cargo entier dans toute la planète, impatiente d’être livrée !...
      Le président charismatique aura son Air Force personnalisé et devra, désormais faire le tri des visites de ses hôtes étrangers, tant nous ferons d’envieux pour notre réussite en tant que nouvelle première puissance économique de l’Afrique !….
      Je n’exagère pas, j’ai simplement compléter la vision surréaliste d’Isandra !…
      Elle est pas belle, la vie mais la fumée nuit à la santé !...

    • 7 novembre 2017 à 20:59 | tout va bien (#10059) répond à vatomena

      @kartell

      Excellent topo ! Vous avez parfaitement résumé la situation !

      isandra est tellement imbibée de son délire qu’elle n’a même plus besoin de fumer la moquette pour stimuler son imagination ...elle est en roue libre à 200 à l’heure !

  • 7 novembre 2017 à 16:33 | Albatros (#234)

    @ Beandroy (#3943) post 07 novembre 13:47.

    Je partage votre analyse surtout ce paragraphe :

    « Or, il ressort en dernière analyse que notre secteur agricole qui contribue pour près de 53% à notre PIB et qui emploie près de 77% de la population active ne reçoit qu’une part de 15% dans le budget de l’État. »

    Dans ce domaine, comme dans beaucoup d’autres, l’Etat Malgache semble plus compter sur les ONG que sur ses propres deniers.

  • 7 novembre 2017 à 17:31 | ALIBABA SANS LES 40 (#10090)

    Les gens ,la ca.ste qui détiennent le pouvoir à Madagascar se soucient du développement agricole Malgache comme de leur dernière chemise .
    Pourquoi en est-il ainsi ?
    Tout simplement parce que l’agriculture ne leur rapporte rien .
    Les produits de la terre sont consommés sur place et ne sont pas ou très peu soumis aux taxes qui enrichissent tout ce beau monde .
    Voila la grande raison du désintérêt des grandes élites tananarivienne sur ces questions pourtant primordiales pour les 70% de la population qui survivent de l’agriculture .
    A tel point que ces gens préfèrent les importations de riz po.urris indien, chinois ou autres qui eux peuvent donner lieu à des taxes d’importations .
    Dans ce exemple ,qui n’est pas le seul en ce pays, nous comprenons pourquoi rien de sérieux ne peut se faire avec de telles me.ntalités .
    Cette minorité préd.atrice n’agit ,et cela dans tous les domaines économiques, que pour ses intérêts et uniquement pour cela .
    Rappelons qu’un état moderne avec son administration sont là pour gérer les intérêts de la population en son ensemble et non pour remplir les poches de quelques uns
    Intérêts des nantis ,qui ne sont pas bien sur ceux du peuple cr.evant à petits feux de telles polit.iques suici.daires
    Sans doute est ce la faute des col.ons de l’administration Fr.ançaise qui leur a appris de telles pratiques d’au.todestruction nationale .
    Cela ne semble pas être le cas,quand meme , car sous la gestion Fran.çaise ce pays fut appelé la perle de l’océan indien .
    Alors faut-il chercher plus loin dans le passé dans les méthodes usitées sous les dernières époques de la mon.archie m.rn !
    Impossible pourtant à ces magnifiques cerveaux formés dans de prestigieuses écoles d’avouer leurs incroyables culpa.bilités dans les désastres Malgaches .
    Pourtant ils connaissent leur défauts parfaitement , mais comme disait louis 15 en France ,ils pensent aussi « après nous le déluge » .
    Encore une bel exemple du célèbre FIHAVANA !
    Ceci n’est pas du gasy bas.hing mais un simple éclairage sur les réalités locales .
    D’ailleurs qui pourrait prouver le contraire en démontrant que ce que j’avance est faux ?

    • 7 novembre 2017 à 19:32 | akam (#7944) répond à ALIBABA SANS LES 40

      - Ah Bucheron ! te voila avec des analyses pertinentes.
      - C’est deja bien que t’as largue les voleurs qui t’accompagnent ou que tu t’inspires ;
      - Bref, ces gros ventrus d’operateurs : ont-ils toujours peu importe ? ou plutot amplifie l’achat de produits brades ? Si des decisions verticales ont du etre prises au regard du nombre de bouches a nourrir. A-t-on renouvele la profession par l’integration de nouveaux agrobusinessmen ou plutot a-t-on reconduit le nombre d’operateurs habituels ? A-t-on redimmensionne les objectivites de la profession ? CAD a-t-on souhaite offrir aux consommateurs une concurrence entre le riz importe par opposition a celui produit localement ?
      - Et par consequent le prix ? Aux naifs qui ne pensent qu’ a avaler leur assiette de riz, il est important de faire ressortir tes instincts d’insulaire que le riz gasy est « bio ». Aux non-inities le riz gasy n’est pas gaze de pesticides. Quant au riz importe, sache que ce riz, issu d’une exploitation « commerciale » a grande echelle, a subi, sur pied, des gazages de tonnes et des tonnes de pesticides. Gazage que tu ne pratiques pas dans les rizieres car ton environnement n’en accumule pas de ces parasites nuisibles qui endommagent les cultures. D’ailleurs cela se voit par la multitude d’oiseaux qui flanent tes rizieres gasy lors de la maturation du riz car tes rizieres ne sont pas traitees.
      - Quant a l’exportation de ces produits dans des cales des bateaux, tu ignores les quantites de produits chimiques repandus sur ces grains pour que des champignons ou insectes parasites n’eclosent pas lors ces voyages. Bref pour l’operateur ce sont les pepetes qui comptent.

  • 7 novembre 2017 à 18:57 | FINENGO (#7901)

    @ isandra
    Je vois que vous avez de l’ambition et même à revendre je dirais.
    Mais votre ambition ressemble juste à un rêve.
    Mais vous me diriez : C’est bien de rêver..!!!
    Mais je vous répondrais : Mais il est mieux de pouvoir le réaliser.
    Ce que je vais vous dire n’est pas une Méchanceté du tout, du tout.
    Mais l’enveloppe que vous espérez tant, je ne pense pas que vous l’auriez.
    Mais le Malade de la Tête RAMBO me disait qu’ils y a des Malgaches Milliardaires aux Pays, dont lui en fait parti, en possédant un Dispensaire, Une Ecole ainsi qu’une ferme d’élevage, qui d’après lui dépannent bien des familles Malgaches qui travaillent pour lui ; Donc à la limite demandez à ces Malgaches Milliardaires, de le faire pour le Pays, au lieu de mettre leur pognon en offshore et d’aller se promener en Alsace et au Sénégal pour raconter à des ignares que des CO.NNERIES immondes. Des CO.NNERIES de Milliardaire, pas n’importe lequel. Non. Milliardaire Malagasy.

  • 7 novembre 2017 à 19:48 | akam (#7944)

    Je ne peux retenir que deux images contradictoires quand on parle de riz :
    - A l’echelle des 5 annees de mandature, a-t-on percu un exode rural massif qui a cause la chute ou/et l’insuffisance recurrente de la production ? Je crois que non, car autrement on l’aurait su ! quant aux catastrophes naturelles, telle que cette secheresse du debut de l’annee qui a handicape les paysans des hautes terres ? Ou les cyclones qui ont traverse l’ile ! On est toujours en attente des annonces officielles des degats occasionnes lors de cette derniere saison des pluies. Et des prises de position gouvernementales ? J’enchaine ma logique concernant les aides internationales qui ont ete attribuees par la CI, ou sont-elles allees car il y eut quand meme un nombre important d’exploitants (petits et grands) qui ont ete impactes par cette secheresse ou ces cyclones !
    - En revanche on assiste a une augmentation du perimetre d’exploitation par la construction de silos ou de hangars surdimensionnes condamnant la production locale au detriment des produits importes. De facto le metier d’operateur va donc persister de tous temps afin de phagocyter des ariary. De fil en aiguille, l’agrobusiness de l’operateur restera prospere au detriment des riziculteurs autarciques. Contrairement aux pays africains nouvellement entres dans la riziculture industrielle (tels que le Senegal, Cote d’Ivoire…), le babakoutoland restera toujours bon dernier et esclave des operateurs qui se frotteront les mains et gonfleront leur panse sans devoir contribuer a l’amelioration de l’agriculture locale.
    - En consequence, un etat digne de ce nom devra brasser des sous a tour de bras par le biais des taxes. Vu que le riz apparait comme un instrument ou plutot un « temoin » que les « athletes coureurs » se passent pour parvenir au poteau d’arrivee. Le marche du riz a Madagascar occupera toujours une place importante ou le peuple naif ne pense qu’a son assiette de riz alors que les « ventrus » brasseurs d’ariary s’en delecteront en permanence. C’est ca l’Afrique, ce pays a connu Maslow…he bien ce n’est pas episodique ! la theorie est toujours valable notamment a quelques mois des elections majeures.

  • 7 novembre 2017 à 21:47 | lysnorine (#9752)

    VOLY VARY MARO ANAKA na SRI (System of Rice Intensification/Système de riziculture intensive) ihany !

    « Le riz produit localement est devenu un produit très rare sur les étales des marchés, que ce soit dans la capitale ou ailleurs comme à Ambilobe, dans le nord de Madagascar. La raison en est le FAIBLE RENDEMENTà la dernière récolte qui était prévue approvisionner le marché local.

    Tsotra dia tsotra ny fisorohana sy fanafodin’ izany dia ny fanaparihana ny VOLY VARY MARO ANAKA na SRI (System of Rice Intensification/Système de riziculture intensive)
    Efa nisy famelabelarana sy tatitra maromaro momba ny SRI nasehonay teto

    [15 décembre 2016 à 08:33 | lysnorine (#9752) répond à Ibalitakely ^ :
    « Conférence des bailleurs -Les fonds des promesses de financements... », mardi 13 décembre 2016 http://www.madagascar-tribune.com/Les-fonds-des-promesses-de,22738.html?id_article=22738&id_objet=22738#formulaire_forum ;

    Fanampiny izao tapatapak’ahitra izao

    An Interview with Cornell’s Dr. Erika Styger about the System of Crop Intensification (SRI-Rice)

    By K. McDonald on July 22nd, 2013

    http://www.bigpictureagriculture.com/2013/07/interview-cornell-erika-styger-system-rice-intensification-sri-408.html

    Erika Styger is the Director of Programs for SRI-Rice at Cornell. She has a PhD in Crop and Soil Sciences from Cornell University and has over 20 years experience in designing, executing and evaluating research and development programs in Africa. She introduced SRI into four regions of MALI, adapting SRI principals to rainfed and lowland rice and wheat.

    The following is a rare, up-to-date, and exceptional interview of the very busy Dr. Erika Styger, Director of the SRI International Network and Resources Center (SRI-Rice) of Cornell University, about the System of Rice (or Crop) Intensification.

    Q : Let’s start out by explaining what SRI is, because MANY PEOPLE STILL HAVE NEVER HEARD OF IT, even though the TECHNIQUES have been known for many years.

    - The System of Rice Intensification, known as SRI is an agro-ECOLOGICAL METHODOLOGY for INCREASING THE PRODUCTIVITY of irrigated rice BY CHANGING THE MANAGEMENT of PLANTS, SOIL, WATER and NUTRIENTS . SRI originated in MADAGASCAR in the 1980s and is based on the cropping principles of significantly reducing plant population, improving soil conditions and irrigation methods for root and plant development, and improving plant establishment methods.

    THE BENEFITS OF SRI HAVE BEEN DEMONSTRATED IN OVER 50 COUNTRIES and include : 20%-100% or more increased yields, up to a 90% REDUCTION IN REQUIRED SEED , and up to 50% WATER SAVINGS . SRI principles and practices have been ADAPTED for RAINFED RICE as well as for OTHER CROPS (such as WHEAT, SUGARCANE and teff, among others), with YIELD INCREASES and associated economic benefits.

    Who is holding the world record on rice yield is not as important as the difference that SRI has made for 4-5 MILLION SMALLHOLDER FARMERS, and the fact that there are good ways for developing an ecological and productive agriculture around the World. SRI is an “open-source” method with no ownership and no patents.

    THERE IS NO MONEY TO BE MADE BY LARGE INDUSTRY AND COMPANIES, JUST THE FARMERS. FARMERS can tell you how well it has worked for them ; THEY ARE THE EXPERTS WITH THIS SYSTEM . With a bottom-up solution like this, it is evident that it takes more time to be known. There is also still LITTLE FUNDING GOING TOWARDS SPREADING THE KNOWLEDGE ABOUT SRI, supporting farmers and collecting and learning from the success stories from the field. It’s the best innovation you never heard about.

    Q : The System of Rice Intensification (SRI), which is also called the System of CROP Intensification (SCI), or the System of ROOT Intensification (SRI), has had GREAT SUCCESS AMONG SMALL SHAREHOLDER FARMERS IN MANY COUNTRIES around the world. Please describe the various directions being taken with the knowledge of SRI.

    - SRI was developed through a multi-year observation process and through tests by Father de LAULANIE , a French Jesuit missionary in Madagascar in the early 1980s. He synthesized the combination of practices that he called, in French, “le Système de Riziculture Intensive” or SRI. Since the late 1990s, SRI has been VALIDATED OUTSIDE OF MADAGASCAR and SPREAD QUICKLY TO MANY COUNTRIES IN ASIA, AFRICA, and LATIN AMERICA . An essential result was that the applied SRI methodology resulted in IMPROVED YIELDS WITH LESS INPUTS IN ALL OF THE DIFFERENT CLIMATES where rice is grown. Since 2005 [25 TAONA aty aoriana izany !], SRI farmers and technicians, intrigued by the concept of SRI, started to apply the SRI principles to other crops, and thus the SYSTEM OF CROP INTENSIFICATION (or SCI) emerged through innovation processes directly from the field.

    SCI has created VERY GOOD RESULTS WITH OTHER CEREAL CROPS such as finger millet, wheat, the Ethiopian teff, but also with SUGAR CANE, LEGUMES , and VEGETABLE. We use ‘SCI’ as a generic term for all other crops besides rice. For a specific crop the term is adapted, for example for wheat, System of Wheat Intensification or SWI is used. The term System of ROOT Intensification was coined in INDIA , indicating the importance of the root system growth in developing a healthy and productive agriculture. As SRI is a NON-PROPRIETARY, open-source methodology, new terms are created especially in local languages that often reflect how people relate to the SRI method.

    This is fine and we don’t like to comment or insist how people should use the terminology. At SRI-Rice, we decided to keep with the traditional term SRI (System of Rice Intensification) and apply SCI (System of Crop Intensification) as a collective term for all other crops. We also use the acronyms for specific crops, such as SWI for wheat.

    (Hotohizana)

    • 7 novembre 2017 à 21:54 | lysnorine (#9752) répond à lysnorine

      Voly vary maro anaka (SRI)

      (Tohiny)

      Q : While use of the system increases production for farmers, it is still LABOR INTENSIVE. Please comment on the TOOLS , SMALL MACHINERY ADVANCEMENTS , and labor involved in using the System of Rice Intensification.

      - SRI was developed in SMALLHOLDER FARMING CONDITIONS , which are based until today on manual labor. The optimal use of the recommended SRI practices involves CHANGES IN LABOR ALLOCATION and LABOR USE for the different crop management steps, starting from soil preparation, to nursery establishment and management, transplanting, weeding, and fertilization, as well as water management. Being efficient in labor use is always of concern.

      There are A NUMBER OF TOOLS AND EQUIPMENTthat can facilitate the tasks, such as TRANSPLANTING or DIRECT SEEDING, and IMPORTANTLY WEEDING with manually pushed or motorized weeders. Developing and making appropriate equipment accessible for different farm-sizes, mechanization levels, and climate and soil conditions remains a challenge in many countries. That is why SRI-Rice wants to support an SRI equipment INNOVATORS exchange network, which allows innovators to exchange on designing, testing and using new equipment. The goal is to recommend equipment that is appropriate for specific farming situations, and providing information where the equipment can be accessed or acquired.

      Q : Please tell us about studies using this system on WHEAT. Does it hold promise for wheat production ?

      - SRI principles were applied to wheat first in INDIA, but then also in ETHIOPIA and MALI since 2008, and more recently in NEPAL. The IDEA to apply SRI principles to wheat CAME from SRI RICE FARMERS and technicians. In these countries, wheat is usually broadcast. Farmers changed the practices by direct seeding one or two seeds per hill planted in line, with about 15-20 centimeter spacing between the hills. Applying organic matter to soil and using a simple hand pushed weeder were the other practices adapted from SRI. The results were and are remarkable, with most often DOUBLING OF YIELDS . Where traditionally, farmers would harvest 1.5-2.5 tons per hectare of wheat, with SWI farmers can reach 4-5 tons per hectare.

      As wheat is often irrigated in the dry season, it is also possible to reduce the number of irrigations to the crop, as the organic matter improved soils retain the water longer. I have been personally associated with the introduction of SWI to MALI in the Timbuktu region, where I WORKED FOR 3 YEARS between 2007-2010. The most impressive difference between SWI and traditionally grown wheat was the elongation of the panicles under SWI, which was almost doubled in size, and by producing fuller and larger grains.

      In Northern India, Mali, Ethiopia, and Nepal wheat is a staple crop, mostly planted on small plots. Farmers bake their own chapatti or bread. With doubling yields with SWI, women farmers in Bihar were able to PRODUCE A 7-8 MONTH OF FLOUR SUPPLY FOR THEIR FAMILY, compared to 3-4 months previously. It also seems that SWI is easier to manage than SRI, so for instance in Northern India, the adoption rate is very high.
      [...]
      Q : As your research has shown, where do you think the most promising areas are in using this system of crop growing including futuristic applications ? Should home gardeners be adding it to their methods ?

      - The SRI system and methodology CAN BE APPLIED TO ANY CROP AND ANY SYSTEM . The combination and application of the principles strives to optimize the resources available to the plant, to minimize stress for the plants, and to give each individual plant its room and environment where it can thrive best in. We are used to such an approach for high value crops but not for grain crops and other field crops. We also are aware today, with climate change and water scarcity in many locations, that the CONVENTIONAL PARADIGM of INTENSIFICATION that is based on ‘PUTTING MORE TO PRODUCE MORE is just NOT WORKING FOR US ANYMORE .

      SRI systems teaches us that WE CAN “PRODUCE MORE BY USING LESS”. We should learn anew how to work WITH the plants and the environment for allowing them to express their best inherent potential ! This has allowed farmers to return to heirloom and old varieties, as they become more productive under SRI and thus can become economically interesting again. SRI is about observation and paying attention to your crop, and it is one of many AGRO-ECOLOGICAL APPROACHES , concentrating on crop production.

      Others, to name a few, are : the integration of livestock with agriculture, conservation agriculture, and agroforestry. SRI is a knowledge-based approach, and once farmers have learned about the new principles, they can become more independent in improving their agriculture. IT IS FASCINATING TO SEE THE TRANSFORMATION OF FARMERS, FOR INSTANCE IN MALI, WHO HAVE STARTED WORKING WITH SRI , becoming so much more confident and ENTREPRENEURIAL in developing their OWN INNOVATIONS . We need new approaches and we will not find them in single-bullets, but by working with the agro-ecological system and by putting plants and animals in their best environment.

      (Hofaranana)

    • 7 novembre 2017 à 22:04 | lysnorine (#9752) répond à lysnorine

      Voly vary maro anaka (SRI)

      (Tohiny sady farany )

      Q : How much TIME is involved in TRAINING FARMERS to use this system ? Are there any efficient training programs going on which may become a standard ?

      - Ideally farmers are TRAINED PRACTICALLY . THIS CAN BE DONE IN 3-4 DAYS, WHERE DEMONSTRATION PLOTS ARE PUT IN PLACE by the trainees and important practices exercised and discussed DIRECTLY IN THE FIELD. Ideally, training of trainer approach is pursued, where the TRAINED FARMER TEACHES OTHER FARMERS IN HIS OR HER COMMUNITY, therefore multiplying the outreach. It is advantageous, if the FARMING COMMUNITY OR VILLAGE COMMUNITY gets organized around how to spread the knowledge best among their fellow farmers.

      To obtain the best impact is when a technician can follow up periodically with farmers for 1-2 cropping seasons, in order to adapt the SRI practices to the local farming conditions. Thus, training on SRI practices is knowledge intensive at first to have the best impact. Nevertheless, there are a lot of self-starters out there – who read about SRI and get it implemented. We have a large collection of technical guidelines and manuals on our website for many countries and many languages.

      At SRI-Rice we are in the development of an approach for training and data collection that can be widely shared and accessed by anybody who is interested.

      Q : Tell us about the research program on SRI Rice at Cornell. What are your goals ? How large is your staff ?

      The SRI International Network and Resources CENTER (or SRI-Rice) was established three years ago with support from Jim CARREY’s U Foundation (BUF), in response to the increasing importance of SRI practices – an environment-friendly, yield-increasing methodology — around the world. To date, SIGNIFICANT PRODUCTIVITY IMPROVEMENTS have been ACHIEVED IN OVER 50 COUNTRIES.

      Our mission is to ADVANCE and SHARE KNOWLEDGE about the System of Rice Intensification and to support networking among interested organizations and individuals around the globe. We would like to see any farmer worldwide being able to access information and obtain knowledge about the SRI system, allowing them to apply the gained knowledge to improve their cropping systems. We focus on IMPROVING FOOD SECURITY and REDUCING POVERTY, therefore concentrate to work with SMALLHOLDER FARMERS in Asia, Africa and Latin America.

      We built and maintain the largest website on the System of Rice Intensification, which is updated daily. We report on the progress of 50 different countries, we maintain the most complete research database on SRI, we link to extension manuals in many languages, and we publish reports for partners who don’t have a web presence. We also have a large photo and video library.

      Additionally, we contribute to analysis, identify trends and write about INNOVATIONS that emerge from the field. [...]

      We like to create regional COMMUNITIES of PRACTICE where people can EXCHANGE with each other, train and learn from each other, and work on location specific innovations with each other. We are currently in the launching process of the WEST AFRICA SRI Initiative, where SRI-Rice will provide technical support to 13 countries. For Latin America, we are currently building up communication in the Spanish language and identifying a community of interested partners. For Asia, it is a matter of linking the already strong national networks with each other for an improved multi-country exchange.[...]

      Q : Anything you would like to add ?

      If anybody likes to start or has started working with the SRI methodology for rice or other crops anywhere in the world, or if anybody is interested in supporting SRI-Rice or other SRI activities, we would be happy to hear from you and be connected.
      Contact me at eds8@ cornell.edu.

      ……………………………………………………………………………………………………….
      Tsy misy ilana « investisseurs étrangers » na fanamboarana « barrages hydrauliques » na « riziculture industrielle na commerciale » ny hampitomboana ny vary vokarina rehefa hapariahana sy beazam-boho ny VOLY VARY MARO ANAKA. Pôlitika tsotra dia tsotra izany saingy MAFY HATOKA ny mpiandraikitra ny pôlitika momba ny vary noho ny antony mora vinanina ihany, ka ny FANAFARANA ANY IVELANY VARY, MASOMBOLY (OGM sy ny karazany hamonoana ny masomboly malagasy, voa-Janahary) ZEZI-BAZAHA, FOMONOANA BIBY KELY sy AHI-DRATSY ihany no voatoatiny.

      Ary ny « ZES » ilaina dia « ZES » ho an’ny FIANAKAVIANA MALAGASY MPAMBOLY sy MPIOMPY sy HANENTANANA ny TANORA MALAGASY vonona ny hiroboka amin’ny ASA AMAN-DRAHARAHA TENA MAMOKATRA zavatra AZO TSAPAIN-TÀNANA sy HITA MASO, f »a tsy mirona fotsiny any amin’ny « SERVICES » Tsy ilain’ny tokantranom-pirenena malagasy na tapiny akory aza amin’izao DINGANA misy azy ANKEHITRINY izany fananganana « ZES » , izay azo heverina ho « CRÉTINISME ÉCONOMIQUE » angamba entanin’ny fikatsahana « POURBOIRES » avy amin’ny orInasa vahiny.

  • 8 novembre 2017 à 12:40 | Ibalitakely (#9342)

    Quoi d’étonnant si par exemple à Andohatapenaka, au lieu de construire une une usine d’engrais c’est un terrain de lémuriens que les autres préfèrent. En outre le concours sur dudit voly vary maro hanaka a été délaissé au détriment du vary mora & autres dépenses incontrôlées & incontrôlables. Ceci rappelle l’asphyxie du RNCFM du tps de Deba pour donner large terrain [routes RN 2 ...] aux semi remorques de tout genre. Donc si nous revenons à notre cher vary gasy [malagasy] ces autres optent pour donner champ libre aux ’importat° sauvages [troquées aux bdr paraît-il !!]. Merci quand même à nos députés d’y penser.

    • 8 novembre 2017 à 18:06 | lysnorine (#9752) répond à Ibalitakely

      « le concours sur dudit voly vary maro hanaka a été délaissé au détriment du vary mora & autres dépenses incontrôlées & incontrôlables [ny « FANAFARANA ANY IVELANY VARY, MASOMBOLY - “semences”-OGM sy ny karazany hamonoana ny masomboly malagasy, voa-Janahary) ZEZI-BAZAHA (“engrais chimiques”), FAMONOANA BIBY KELY (“pesticides”) sy AHI-DRATSY (“herbicides”) sitrany ahay misy azo hihinana !].
      [...]
      « Merci quand même à nos députés d’y PENSER (?!) »

      . Ny hahazoany 4 x 4 maimaim-poana, pasipaoro diplômatika, sns.
      . Ny fanaovana Ramatahora isaky ny mihetsika amin’ny « motion de censure » tsy mari-pototra sy ny fanangonan-tsonia ny amin’izany ary
      . Ny fandaniana ny lalàna TEREN’ny ANY IVELANY holaniany,

      izany ihany no hita fa tena nimasoan’ny depiote.

      Koa tsy misy ilàn’ny Vahoaka azy firy ny depiote ao amin’ny Antenimieram-pirenena ankehitriny fa fandaniam-bolam-bahoaka fotsiny.
      Ny fanovana ny FOMBA FIFIDIANANA azy, araka ny fijerinay, no ahazoana depiote mety hieritreritra tokoa ny tena tombon-tsoam-pirenena :
      Hoy izahay
      « tsy azo atao ambanin-javatra mihitsy eto ny fanovana ny FOMBA HIFIDIANANA ireo depiote ireo mba hahafongana ny MPANAO SOTROBE LAVA TANGO mbetika manohana ny governemanta mbetika manohitra azy arakaraka ny hoe tambim-bola aman-karena omena azy, hono, hany ka tsy afa-manao ny asany ara-dalàna intsony ny governemanta fa lany andro manambitamby azy ireo, mitady “marimaritra iraisana” poaka aty. Ny fomba-fifidianana solombavam-bahoaka hisorohana izany mialoha dia ny fampifaninana LISITRA mirakitra anarana kandidà maromaro, tsy azo ovaovana, isaky ny « FARITRA 22 » izay atao « “FARI-PIFIDIANANA” ny SOLOMBAVAM-BAHOAKA izany, ka TOKANA ihany ny FIHODINANA , dia izay LISITRA nahazo latsa-bato be indrindra no avy hatrany dia lany, na firy na firy no mpifidy nandray anjara tamin’ny fifidianana. Izany hoe miara-lany daholo ny ao anaty lisitra. “Scrutin de liste majoritaire simple À UN TOUR, sans panachage ni vote préférentiel” no fiantson’i Frantsa izany fomba fifidianana izany. »

      [Zahao : 16 septembre à 08:27 | lysnorine ; ao amin’ny « Election présidentielle 2018-
      Tout le monde conscient des enjeux mis à part le régime »
      http://www.madagascar-tribune.com/Tout-le-monde-conscient-des-enjeux,23267.html]

      Amin’izay dia MIHARIHARY eo imason’ny Vahoaka nifidy azy ny maha-tompon’andraikitra ny ANTOKO na FIKAMBANANA nanolotra ny LISITRA eo amin’izay fihetsika sy zava-drehetra ataon’ny DEPIOTE-ny ao amin’ny Antenimiera !

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