Alors que l’enthousiasme des enseignants du SEMPAMA s’émousse aussi bien dans la capitale qu’en provinces en raison des campagnes de sensibilisation et d’explication des gouvernants mettant en avant l’impossibilité de satisfaire toutes les revendications du syndicat, le président du SEMPAMA est revenu à la charge ce vendredi 25 mai lors d’un point de presse qu’il a tenu devant l’enceinte du ministère de l’Éducation nationale à Ampefiloha. Il a alors carrément réclamé la démission du ministre de l’Éducation nationale, de son Directeur de cabinet, de son Secrétaire général et de ses directeurs, donnant ainsi un caractère réellement politique au mouvement. Le motif invoqué est qu’ils sont incapables de résoudre les problèmes du SEMPAMA et qu’ils constituent des obstacles dans la résolution de ces problèmes.
Selon le président du SEMPAMA, Claude Raharovoatra, les bureaux des CISCO (Circonscription scolaire) et des DREN (Direction régionale) seront fermés jusqu’à satisfaction totale de leurs revendications. Par ailleurs, ils exigent le report des examens officiels ; ce que le Secrétaire général du ministère de l’Education conteste. Le SEMPAMA prévoit une assemblée générale pour la semaine prochaine.
Cela fait plus de trois mois, voire quatre mois pour Toliara, que les enseignants du SEMPAMA observent la grève. À l’approche des examens officiels mais surtout pour ne pas pénaliser les écoliers et les élèves en classe d’examen, des enseignants FRAM et des enseignants contractuels sinon des fonctionnaires à part entière ont tout de même décidé, et ce après que le pouvoir de transition ait fait un geste en leur allouant quelque 25 milliards d’ariary au total sur les 210 milliards que représentaient leurs revendications, de reprendre les cours. En tout cas, pour les enseignants du SEMPAMA de Toliara, ceux-ci ont pris l’engagement de faire classe les lundi, mardi, jeudi et vendredi.
Recueilli par Bill
Vos commentaires
Grèves : Un (tout petit) peu de légitimité et beaucoup (beaucoup) de paresse : La solde continue à être versée, pas de présence en classe ni à la place de grève. C’est le pied (ou les vacances anticipées). Mais les cours payants dans les salles de classe continuent. Y a pas de petit profit.
très bonne réflexion krizzy2.
http://larichesse.over-blog.com/
Il faut soutenir SEMPAMA,c’est l’avenir du Pays et de nos enfants.Point barre !
Basile RAMAHEFARISOA
1943
b.ramahefarisoa@gmail.com
Basile,
Pourquoi toujours « ce point barre ! » à la fin de chacun de vos commentaires ???
Cela démontre bien que vous n’êtes pas ouvert à tout débat constructif mais que vous cherchez plutôt à imposer, manu militari, votre point de vue sans aucune discussion ou échange d’idées préalable !!!
Et c’est bien à cause (ou grâce) de cette obstination à vouloir imposer sans aucune contradiction ni aucune contestation, que ce soit en son sein ou à l’extérieur, que le mouvement Ravalomanana s’est ainsi progressivement désintégré...
Iarivo,
J’ai déjà expliqué cette expression Point barre !
rassurez-vous,Iarivo,elle n’est pas désobligeante elle est même « respectueuse ».
Bref,on arrête la discussion.Pas la peine de traîner sans fin.
Iarivo,
Cordialement !
Basile RAMAHEFARISOA
1943
b.ramahefarisoa@gmail.com
Iarivo,
Je vous donne deux exemples :
1-l’éducation de base,depuis la grève de SEMPAMA,je me suis penché sur l’enseignement à Madagascar,j’arrive à 14 pages,
2-Politique,parti politique,régime politique ,je suis dans mes nuits blanches à 32 pages.
Heureusement que je suis à la retraite,mais cela joue quand même sur mes rythmes biologiques
Alors j’utilise souvent point barre ,surtout en « FORUM,anonyme »,souvent on discute dans le vide.
Rassurez-vous,je reçois des messages de nos compatriotes qui veulent discuter avec MOI (Canada,U.S.A,pas d’Afrique parce qu’il y a une usurpation :« Cameroun.com »,ils ont foutu à ma place RAJOELINA avec un nez écrasé et Madagascar)
Cordialement.
Basile RAMAHEFARISOA
1943
b.ramahefarisoa@gmail.com
LU SUR LA TOILE
CITATIONS
"
Depuis quelques semaines, de nombreux universitaires et intellectuels ainsi que
des officiers supérieurs gravitent autour du professeur Raymond Ranjeva, ancien
juge de la Cour internationale de Justice de La Haye. L’objectif avoué est de
prendre le pouvoir, en vue d’une nouvelle transition « neutre » et « inclusive ».
C’est une révolution des élites qui est en train de se mettre en place. De
nombreux observateurs se demandent déjà actuellement s’il est encore possible
pour Andry Rajoelina de faire face à cette nouvelle marée de contestation.
Des officiers supérieurs, en retraite ou encore en activité, ont décidé de
soutenir Raymond Ranjeva. Outre des universitaires, de nombreuses autres
personnalités proches de la franc-maçonnerie ont également répondu à l’appel de
ce juriste de renommée internationale. Le bloc est maintenant constitué.
Tous les mécontents du régime de la Haute Autorité de la Transition attendent
avec impatience la concrétisation d’une nouvelle Transition. Raison pour
laquelle un grand nombre de leaders des mouvances politiques de l’opposition,
signataires des accords de Maputo et d’Addis-Abeba, soutiennent tacitement la
prise du pouvoir par l’ancien juge de La Haye.
FIN DE CITATIONS