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Santé

Épidémie Zika

La COI se mobilise

jeudi 18 février 2016

Dans un contexte de risque sanitaire réel, dans la mesure où le moustique qui véhicule le virus Zika est présent en Indianocéanie, le réseau Surveillance des Epidémies et Gestion des Alertes (SEGA) de la Commission de l’Océan Indien (COI) se mobilise. L’épidémie de virus Zika a été décrétée « urgence mondiale de santé publique » par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) compte tenu de sa rapide propagation et de son impact sur la santé publique en Amérique latine et dans les Caraïbes. Une réunion sur le sujet s’est tenue à Mahé aux Seychelles les 10 et 11 février derniers. Elle a rassemblé les ministères de la Santé des Etats membres de la COI, l’Agence régionale de santé de l’océan Indien (ARS-OI), la Cellule de l’Institut de veille sanitaire de l’océan Indien (CIRE-OI), l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) et l’OMS.

Il s’agissait de répondre à un triple enjeu avant l’apparition du virus dans l’Indianocéanie : la surveillance épidémiologique, les capacités diagnostiques et la préparation à la riposte au sein des Etats membres de la COI.

Sous l’égide de l’Unité de veille sanitaire de la COI, ont été établi les grandes lignes d’une réponse régionale à apporter dans le cas de l’apparition de l’épidémie Zika dans la région de l’océan Indien.

Trois principales actions ont été débattues au sein du réseau afin de préparer une riposte régionale efficace et adaptée :

- assurer le renforcement de la surveillance épidémiologique afin de de détecter en amont les premiers cas de maladie due au virus ;
- renforcer les capacités des laboratoires de la région pour obtenir des diagnostics plus efficaces et plus rapides ;
- définir un plan de riposte régionale, ce qui passe par un renforcement de la coordination des acteurs sur le terrain et la mobilisation d’une force d’intervention régionale pour appuyer les pays.

Les activités envisagées pourront être réalisées grâce à l’appui du projet Veille sanitaire de la COI, financé par l’Agence française de développement.

 Recueilli par Bill

3 commentaires

Vos commentaires

  • 18 février 2016 à 09:32 | Noue (#2427)

    « Les activités envisagées pourront être réalisées grâce à l’appui du projet Veille sanitaire de la COI, financé par l’Agence française de développement. »

    c’est fou qu’on ne peux jamais rien faire ou tout au moins essayer de faire sans les aides autres

    • 18 février 2016 à 15:08 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à Noue

      On dirait que tout cela ne nous concerne pas car il n’y a aucune mesure préventive nationale (sensibilisation, communication, etc.).

  • 18 février 2016 à 16:13 | sanois (#8546)

    Etre pique par un moustic a mada c est normal

    les degats dus a la piqûre c est autrement grave

    une info donne des produits sanito agricoles responsable de micro cerveau des bebes et cela semble bien etre fort probable

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