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Tourisme

Mahajanga

L’îlot d’Antsoheribory de Boeny Aranta, un site porteur mais difficile d’accès

vendredi 31 octobre 2014

La célébration de la Journée mondiale du Tourisme les 22 et 23 octobre derniers a été l’occasion pour les autorités de la région Boeny de promouvoir certains sites touristiques pas trop éloignés de la ville de Mahajanga. Les villageois de Boeny Aranta aspirent eux aussi au développement du tourisme de chez eux.

Boeny Aranta, une petite contrée à l’ouest de Mahajanga ville a été choisie par la Direction régionale du Tourisme de Boeny pour la célébration régionale de la journée du Tourisme qui a alors été marquée par la visite de l’île d’Antsoheribory (sohery signifie île). À 20 mn de trajet en pirogue, cette île, longue de 2km et large de 70m fait partie du fokontany de Boeny Aranta, district de Mitsinjo.

Les vestiges du palais princier, de la mosquée, du camp militaire, et les tombes marquant l’installation ancienne de Sultans arabes qui y immigraient au milieu du XVI siècle font surtout la renommée archéologique (internationale) et touristique d’Antsoheribory. À cela s’ajoute sa richesse en faune et flore, entre autres, les oiseaux et poissons marins et une végétation primitive marquée par la dominance des baobabs.

De ces derniers, l’association communautaire villageoise dénommée « Vondron’Olona Ifotony » (VOI) Baobab de Boeny Aranta a tiré son nom. Protéger et préserver les patrimoines de cette île, puis la promouvoir en site touristique digne de ce nom ; tel est l’objectif de la VOI Baobab, créée depuis quelques années pour cogérer l’environnement écologique de Boeny Aranta avec la Direction régionale de l’Environnement, de l’Écologie et des Forêts (DREEF) de Boeny et la coopération germano-malgache GIZ Mahajanga.

Natifs pêcheurs et fabricants de pirogues, les quelques centaines de Sakalava de Boeny Aranta espèrent voir leur vie s’améliorer et leur fokontany se développer grâce à ce projet d’exploitation touristique de l’île d’Antsoheribory, et ce, de leurs propres initiatives.

Transport et hébergement : des problèmes à résoudre

De nombreux touristes nationaux et étrangers ont déjà visité Boeny Aranta et Antsoheribory ; cependant l’accès n’y est pas facile. On y accède par voie terrestre, seulement en saison sèche avec une voiture tout terrain, après avoir relié Mahajanga et Katsepy par un bac à moteur. Par contre, toute l’année, il y a les « taxi-pirogues » qui font la navette directe entre Mahajanga et Boeny Aranta pour un frais de 5000 ariary par personne.

L’hébergement, l’éclairage et l’eau potable font également grand défaut à l’accueil des visiteurs et touristes à Boeny Aranta comme à Antsoheribory.

La VOI Baobab fait appel aux partenaires publics et privés pour les appuyer afin que le thème « tourisme : pour un développement de la communauté » ne soit pas une utopie de la part du ministère du Tourisme qui l’a choisi, et un projet qui s’arrête au stade de la théorie pour les communautés villageoises.

Sources : Service Communication de la Région Boeny

2 commentaires

Vos commentaires

  • 31 octobre 2014 à 09:54 | Isambilo (#4541)

    Que disent le ministère de la culture et le Centre d’art et d’archéologie ?
    Antsoheribory est un site archéologique qui doit être interdit au public tant que les archéologues n’auront pas dit qu’il n’y a plus de fouilles à faire.
    Ce n’était pas une île habitée par les Malgaches (qui résidaient sur la terre ferme) mais par Samamo en 1613, un islamisé, un Antalaotse.

    • 2 novembre 2014 à 00:25 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Isambilo

      Pour faire barrage à l’islam.Point barre !

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