Jusqu’à hier, le consensus n’a pas été trouvé au sein du TIM dans le cadre de la confection de la liste de ses candidats aux sénatoriales du 20 avril prochain. Certaines sources indiquent que cette liste a été déjà définitivement bouclée depuis mercredi soir. Le va-et-vient des voitures officielles (dont celles du Premier ministre Charles Rabemananjara, membre du bureau politique du TIM en tant que chef d’Institution) constatées dès la matinée d’hier au MAGRO d’Ankorondrano laisse cependant à penser que la confection de cette liste définitive est confrontée à des obstacles, voire des contestations.
Interrogé hier, le porte-parole du TIM, le député Louis Bernard Rakotomanga, n’a pas voulu s’exprimer sur la situation. « Dès que cette liste sera prête, elle vous sera communiquée », s’est-t-il contenté de répondre. « Jusqu’ici, il n’y a que des rumeurs. Je suis vraiment étonné de voir dans les journaux des noms des candidats du TIM aux sénatoriales du 20 avril prochain », a souligné Raharinaivo Randrianantoandro, membre du bureau politique du parti au pouvoir.
- Des noms parachutés ?
Quoi qu’il en soit, le suspens ne va pas durer étant donné que le délai de dépôt de dossiers de candidature expirera demain samedi 5 avril. La logique veut donc que cette liste des candidats du parti au pouvoir soit connue et officialisée au plus tard ce soir. Pour en revenir au processus de sélection des candidats du TIM pour ce suffrage universel indirect, il faut signaler qu’il incombait aux chefs de région d’établir au niveau de leur circonscription une liste des « sénatoriables, des personnes qui ont la volonté de servir le pays et sa région et qui ont la compètence pour assumer la fonction ».
D’après nos sources, chaque chef de région propose au moins dix noms. Les chefs de région ont pu faire parvenir leurs propositions au bureau politique du parti il y a déjà une semaine. Mais ce qui est bizarre, c’est que d’autres noms font leur apparition, des noms qui ne figurent pas dans les listes établies par les chefs de région qui ont collaboré avec les ministres-coachs. C’est là où le bureau politique du TIM se trouve confronté à une situation difficile . D’où viennent-ils ces noms ? Qui ont parachuté ces noms qui n’ont pas eu la chance, pour des raisons d’animosité personnelle peut-être, d’être séléctionnés par les chefs de région ? En tout cas, le bureau politique du TIM a la lourde responsabilité d’éviter l’éventuelle explosion de ce parti au pouvoir. Le TIM se trouve à un tournant de son histoire.
