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Politique

Réconciliation nationale

Jusqu’ici, mission impossible

jeudi 4 septembre 2014 | Léa Ratsiazo

Comment peut-on réconcilier les autres quand on ne peut même pas se réconcilier avec ses « homologues » ? Le FFM (Filankevitrin’ny Fampihavanana Malagasy) doit résoudre cette équation avant de pouvoir aller plus loin. Lors de l’ouverture de la 3ème session ordinaire du FFM hier, session qui va durer un mois, cette entité très controversée annonce qu’elle va accélérer la cadence car c’est seulement maintenant qu’elle vient d’être dotée d’un budget dans le cadre de la loi de finances rectificatives 2014.

Les entités qui clament cette appellation poussent comme des champignons ces derniers mois, si bien que les citoyens lambda ne savent plus qui fait quoi et qui réconcilie qui. Or dans le cadre de la réconciliation nationale, tout le monde boycotte tout le monde. Le CRN de Zafy Albert et le FFKM ne veulent en aucun cas se mêler avec le FFM. Ce dernier n’arrive même pas à discuter et à fédérer ceux qui sont censés être des « réconciliateurs », comment compte-t-il arriver au bout de quoi que ce soit. Déjà que le FFM dirigé par le général Rabotoarison Sylvain était mal parti depuis le début. On se souvient encore des auto-nominations des ray amandreny mijoro et association Finona qui sont encore dedans. Ce FFM comme toute entité mise en place pendant la transition est faite sur mesure des dirigeants de l’époque.

Le CRN « originel » de 2002, dirigé à l’époque par Zafy Albert se réveille et rappelle qu’à l’époque les membres étaient accusés de tous les maux et qu’ils avaient subi les répressions et intimidations en tout genre pour leur cause. « C’était par conviction que nous avons lutté » selon ses membres, « nous payons de notre vie et de notre poche. Mais maintenant que c’est une institution officielle dont l’utilité est reconnue par tous et dotée de moyens pour travailler, ce sont des gens qui n’ont rien à voir avec nous qui y siègent ». Le CRN entend « récupérer son bébé » et ne se mêle pas au FFM.

Pareil pour le FFKM dont la démarche est pour le moins curieuse ces derniers temps. À travers le SEFIP, la branche politique du FFKM, qui fait savoir que ni le FFM ni le CRN ne sont valables en tant que réconciliateurs. Seul le FFKM peut réussir cette tâche. Etrange déclaration de la part des Églises qui rappelons-le avaient failli depuis le début. Et dont les Églises membres ont leur part de responsabilité dans la crise en prenant parti pour l’un ou l’autre des protagonistes. Or le Président de la république a fait de la réconciliation nationale son cheval de bataille, prendra-t-il parti pour l’un ou l’autre « réconciliateur » au risque d’être rejeté par les autres ?

48 commentaires

Vos commentaires

  • 4 septembre 2014 à 09:17 | Eloim (#8244)

    Ce sont les boeufs qui tirent la charrette et non le contraire. Pourquoi courir après des « FONDS » alors que la « VRAIE BATAILLE » à mener, la réconciliation nationale proprement dite, reste encore dans le stade du monde « UTOPIQUE » voire même de « RÊVE » ?
    Cette histoire de « réconciliation nationale » concerne tout le monde, les malgaches sans exception, et devra commencer par des concertations entre tous les acteurs : politiques, sociaux, économiques, ... pour débattre sur des thèmes focalisant sur l’ « APPAUVRISSEMENT » des malgaches car ce sont eux qui sont victimes des crises cycliques qui ont pour effets cette dégringolade de notre vie quotidienne. Une fois, les causes sont trouvées et déterminées, la séance des GRANDS PARDONS vont s’en suivre pour nos dirigeants (les Président) qui sont encore en vie. Après tout cela, qu’on va procéder à l’indemnisation des victimes de ces différentes émeutes populaires qui se sont passés au pays durant ... Qui plus sait !

    • 4 septembre 2014 à 12:05 | hrrys (#5836) répond à Eloim

      j’suis d’accord avec vs !ce mot reconciliation est tiré ds un autre sens je cite :« partage de sièges,de pouvoirs,de gâteaux »

    • 5 septembre 2014 à 11:45 | tiagasy (#6521) répond à Eloim

      QUELLE RÉCONCILIATION NATIONALE ?

      Notre pays a-t-il vraiment besoin le processus de la « RECONCILIATION NATIONALE » ?

      Déf. Larousse : « Une Réconciliation Nationale est un Processus d’acceptation dans l’opinion publique d’une nation, après un épisode honteux de l’histoire récente du pays.
      La démarche de Réconciliation Nationale semble double :
      - Permettre aux victimes de s’exprimer
      - Inviter les auteurs d’exactions à reconnaître leurs actes devant une Commission de Vérité et de Réconciliation ». (Exemples : les événements Ivoiriens, burundais, la guerre d’Algérie et le « postapartheid » du Sud nécessit(ai)ent une démarche de « RECONCILIATION NATIONALE »).

      Quel(s) événement(s) serai(en)t-ils définis comme « période honteux » ?

      En lisant les quotidiens, c’est l’avènement de la « Transition » (ou la crise de 2002 ?)
      Posons le problème selon la définition de « RÉCONCILIATION NATIONALE »
      - La vraie victime est le peuple malgache (20 millions).Mais ceux qui étaient déboutés de leur pouvoir se comportent en victime pour accuser leurs « successeurs ».
      - Les auteurs (les tenants du pouvoir) d’exactions.
      - Création une « Commission de Vérité et de Renonciation » (C.R.V.).

      D’abord, la C.R.V. doit écouter les doléances des 20 millions de malgaches (ou les « déboutés »).

      Ensuite, les « auteurs » d’exactions et de …corruption étatique sont ils prêts à reconnaître leurs actes ? (QUI VIVRA VERRA !)

      Et enfin, la C.R.V. serait-elle objective dans ses conclusions ?

      Cette « Réconciliation Inter-politiciens Nationale » est un leurre lancé par nos hommes politiques pour anesthésier les yeux de la population.
      C’est une tentation crapuleuse pour racheter gratuitement une attitude.
      Ils doivent demander pardon aux malgaches de leurs arrogances et de leurs actes durant leur
      Directoire étatique.

      Le peuple malgache a-t-il encore besoin de l’égocentrisme de ces hommes de pouvoirs malintentionnés ?
      La Constitution concoctée par le pouvoir de la Transition est à refaire. Elle n’est pas adaptable à la stabilité durable de notre pays.
      Une Constitution d’un pays doit en premier lieu protéger le peuple, en second lieu éviter les dérives d’un pouvoir et en troisième un garant de l’essor économique du pays.

      ET AVEC 5 MILLIARDS D’ARIARY IL Y A DE QUOI A REMETTRE DES INFRASTRUCTURES DE SANTE ET DES ECOLES EN ETAT.

  • 4 septembre 2014 à 09:24 | iarivo (#5822)

    Rien d’étonnant a ce que le FFM et les autres entités se réclamant de la même finalité n’arrivent pas à poser les bases d’une quelconque réconciliation ...

    ... parce qu’il n’y a rien à réconcilier ! Absolument RIEN !

    Le mot « réconciliaton » est devenu à la mode et utilisé à outrance lorsque les « Zanak’i Dada » ont compris qu’ils ne pouvaient pas remettre leur gourou au pouvoir par la force et que dorénavant leur seule voie possible était une collaboration insipide avec le pouvoir en place !

    D’où cette reconnaissance de dernière minute par la mouvance ravalomanana des résultats de l’élection présidentielle proclamé par la CES, suivi par sa participation dans le gouvernement Kolo !

    Étonnant lorsque nous savons que quelques mois plus tôt ils avaient juré d’avoir la peau, au sens propre comme au sens figuré, de Hery Rajaonarimampianina !

    >>> Seule l’application de la Justice républicaine pourra rétablir la paix sociale et politique à Madagascar !!!

    ... et la première étape de cette Justice république est la mise en place de la HCJ dans les délais fixés par la Constitution.

    • 4 septembre 2014 à 11:07 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à iarivo

      La mise en place de cette justice.....
      A ma connaissance,la « Haute Cour de Justice » (-HCJ-) est un tribunal composé de membres élus ,en leur sein et en nopmbre égal,par l’Assemblée Nationale et par le Sénat.
      Une ordonnance portant loi organique sur la Haute Cour de Justice (-HCJ-) précise que les « X » juges sont élus pour la durée de leur mandat parlementaire et qu’il prêtent serment devant l’assemblée dont ils sont membres.
      - "Traité portant statut de la cour Pénale Internationale (-Madagascar est signataire-) :
      - « Qu’il réltute que le Président de la République,par les actes accomplis dans l’exercice de ses fonctions et hors le cas de la »haute trahison",bénéficie de l’immunité ;qu’au surplus,pendant la durée de ses fonctions ,==sa responsabilité pénale==ne peut être mise en cause que devant la Haute cour de Justice (-HCJ-),selon les modalités fixéesz..

      Si les deux Assemblées du Parlement devaient adopter dans les mêmes termes ==une résolution==portant une mise en accusation du Président de la République,une Commission composée de nombre « y » de Magistrats de la Cour de Cassation avait ==à instruire==les faits incriminés et ==à décider==du renvoi de l’affaire devant la Haute Cour de Justice (-HCJ-).
      Les débats devant cette Cour (-HCJ-) devaient suivre ==les règles==du code de Procédure Pénale en Matière criminelle.
      Toutefois,l’arrêt de la Haute Cour de Justice (-HCJ-) n’est pas susceptible « NI » d’appel,« NI » de pourvoi en cassation ;

    • 4 septembre 2014 à 11:33 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      lire :
      - qu’il résulte...

  • 4 septembre 2014 à 09:32 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    - « FFM » du Général Charles Sylvain RABOTOARISON,au boulot !
    Et bonne continuation.

    1-« Rien est impossible,seules les limites de nos esprits définissent certaines choses comme inconcevables ».
    2-« Celui qui ne sait pas partager est infirme de ses émotions ».
    Marc Lévy
    - Extrait de:Et si c’était vrai...

    - « Réconciliation Nationale=Grand Pardon=Amnistie Générale »-

    - « MADAGASCAR AUX MALGACHES,UNE et INDIVISIBLE »-

    Basile RAMA2HEFARISOA-1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 4 septembre 2014 à 18:01 | hrrys (#5836) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      je me souviens bien une chanson « le boto tsy maintsy manompo » littéralement les valets doivent servir leur maître,ce gle est

    • 4 septembre 2014 à 18:04 | hrrys (#5836) répond à hrrys

      là seulement pour rendre compte de son maître le gourou R8 et au moment où ce maître rentre au pays il serait satisfait

  • 4 septembre 2014 à 09:38 | Isambilo (#4541)

    Il n’y a pas de réconciliation nationale à faire parce qu’il n’y a pas un camp politique contre un autre.
    Le fihavanana est un concept qui n’a rien à voir avec l’histoire malgache, à moins de ne rien savoir sur cette histoire.
    L’ancien ministre des finances de la HAT a trouvé un terrain d’entente avec l’actuel président.
    Zafy peut continuer à fréquenter Tabera, ça ne changera pas le problème de l’emploi des femmes.
    Ratsiraka est seul à ne pas se souvenir des accidents d’avions pendant ses présidences.
    Ravalomanana est très bien en Afrique du Sud où il gère les produits de ses cacaotiers du Nord Est.
    Rajoelina est bien au chaud dans les pays arabes.
    Bref tout va bien.

  • 4 septembre 2014 à 09:41 | jansi (#6474)

    Je continue a dire que les politiciens véreux s’amusent a opposer les Malgaches les uns contre les autres pour plusieurs raisons dont ils en tirent personnellement les bénéfices.
    Dans le sud, des villages s’affrontent entre eux poussés par des politicards qui veulent « céder des terres » dont le sous sol est bourré de richesses naturelles a des « partenaires étrangers » .
    En certains endroits, on cultive la haine du Borizano ou de l’Ambaniandro pour parvenir a des fins inavouables. Yvette Sylla vient d’en faire les frais a Sté Marie. Les mouvements fédéralistes en étaient les manifestations anti Merina les plus connues.
    La « solidarité » des 5 faritany a toujours été brandie a chaque qu’il fallait contrer le pouvoir en place, nous rappelant les « sécessions » tentées par les bandes a Ratsiraka en 2002.
    Je ne disculpe pas les Merina qui refusent de se « mélanger » aux côtiers au risque d’être bannis de leur clan.

    Je reste persuade que la meilleure façon de réconcilier les malgaches entre eux est le développement équilibre de toutes les régions ainsi que le transfert des pouvoirs politiques, financiers et techniques aux Faritra (décentralisation pour l’égalité des territoires).

    La réconciliation entre les politiciens ne se résout qu’à travers des élections propres avec des règles du jeu acceptés par tous au départ.

    Si HR pense réconcilier en s’entourant de tous les politicards de Mada, il se trompe.

  • 4 septembre 2014 à 10:02 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    - « Le CNR entend récupérer == »son bébé« == et ne se mêle pas au FFM ».
    - « S’agit-il d’une affaire de == »PERSONNE« ==,contre le Général Charles Sylvain RABOTOARISON,proche de la »FAMILLE Zafy Albert« ou d’une »JALOUSIE PURE et SIMPLE".
    Basile RAMAHEFARISOA-1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 4 septembre 2014 à 11:17 | Jipo (#4988)

    La reconciliation est une marionette que l’ on agite pour faire diversion et effaroucher la pintade, comme la lutte contre le terrorisme, le chômage ou les paradis fiscaux .
    C’ est une vaste fumisterie, qui permet aux intéressés de ne rien faire, continuer à ne rien faire, et finir par n’ avoir ( à part détourner les crédits et aides ) rien fait : QDB , moi prézi-« dent » : les autres sans ...
    Quand un soit disant problème est immature pour ne pas dire irréaliste ou insolvable, on attend pas ciseaux à la main, une invitation à inauguration, devant les urgences d’ un Pays que l’ on prétend gouverner , ou tout est à faire, on s’ active à autre chose : normalement, encore faut-il avoir un président : n☹rrmaal ...

    • 4 septembre 2014 à 13:10 | Jacques (#434) répond à Jipo

      Ils s’y plaisent bien ces politicards pilleurs-voleurs dans cette atmosphère, cela leur permet encore plus de poursuivre en toute quiétude leurs méfaits pendant que les autres babakoto se chamaillent à propos d’une paternité en « réconciliation », ce machin que d’aucuns ne comprennent vraiment l’opportunité tant, d’ailleurs, les principaux personnages du film sont eux-mêmes allergiques à toute forme d’une quelconque concorde. Et, figurez-vous que, pendant ce temps-là les figurants ont aussi du pain sur la planche (http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/biodiversite-halte-a-la-chasse-aux-lemuriens-16950).

      Réconciliation ! Quand les poules auront des dents, peut-être. Dommage parce que les malgaches auraient pu tout simplement faire usage de l’arme du fihavanana pour parer à toute sorte d’éventuels conflits internes mais, manifestement, cette valeur semble avoir disparu dans les méandres du passé. « Tout » fout le camp dans mon pov’ pays.

    • 4 septembre 2014 à 16:01 | Jipo (#4988) répond à Jacques

      Mr jacques Bonsoir et merci pour le lien, vous me plantez et retournez le couteau !
      Je pensais ( soit disant ) que les komba étaient fady !
      Protégés à l’ évidence, encore du gros pipo ramario ...
      La réconciliation, comme un certain « rassembleur en 81 », c ’est avec soi meme qu’ il faut commencer / se reconcilier, et c ’est loin d’ etre gagné, commencer par cultiver l’intéret de la communauté, général avant le sien, serait la meilleure reconcilation à commencer avec le Peuple, administrés & au passage compatriotes, mais cela ils ne semblent pas l’ avoir intégré, prévu au programme, ( normal me direz-vous puisque programme tsy-misy .
      Question à 1million de $$ :
      Combien de temps va perdurer ce cauchemar ?

    • 4 septembre 2014 à 17:48 | Jacques (#434) répond à Jipo

      Combien de temps va perdurer ce cauchemar ? dites-vous ? Malheureusement pas de brin d’optimisme à l’horizon. L’intention de détruire a éclos avec un célèbre marin d’eau douce en 1975 : à l’époque le « slogan » s’apparentait à bonjour la corruption, vive la misère, haro sur l’Education etc...Et comme si cela n’a pas suffi, un ex-animateur de boîte de nuit propulsé président de Madagascar grâce à l’aide de gros bras armés mal nourris, en a remis une grosse couche aux fins d’abréger les souffrances du pays. Cerise sur le kk : un-comptable-qui-ne-sait-pas-compter-ex-émule-de-l’ex-animateur-de-boîte-de-nuit est au pouvoir aujourd’hui. Alors réparer tout cela relève vraiment d’une utopie.

  • 4 septembre 2014 à 11:36 | leclercq (#4410)

    Bonjour
    MISSION A JAMAIS IMPOSSIBLE
    Il n’y aura jamais de « réconciliation encore moins de grand pardon » c’est sans doute possible mais seulement entre les protagonistes qui se disputent le pouvoir mais certainement pas au niveau national , ce sera plutôt la guerre civile qui pointe son nez à force de pousser les malgaches à bout , ils donnent l’impression d’être longs à la détente ( pays de moramora oblige )mais il ne faut pas non plus les prendre pour des demeurés et malgré les risques qu’ils encourent , ils seraient capables un jour de descendre dans la rue à force de les pousser à bout et ce n’est pas une prévision de « réconciliation et autre grand pardon » qui n’ont du reste de sens que pour ceux qui risquent de perdre le pouvoir et de ce que ça leur rapporte et qui s’y accrochent vaille que vaille mais par contre n’apporteraient rien au peuple qui ne demande qu’à assurer leur quotidien et à trouver de quoi remplir le ventre de leurs enfants .

  • 4 septembre 2014 à 13:06 | Turping (#1235)

    Léa Ratsiazo,
    Vous dîtes :
    - « Comment peut-on réconcilier les autres quand on ne peut même pas se réconcilier avec ses « homologues » ? Le FFM (Filankevitrin’ny Fampihavanana Malagasy),..... »
    - Est ce que le FFM a t-il raison ?
    - La réconciliation proprement dite doit se faire d’abord entre les dirigeants SUCCESSIFS usurpateurs du pouvoir mais non pas entre les dirigeants pour se remplir les poches en accord avec la CI avec les conflits afférants pour de simple raison « le peuple est toujours la victimede cette situation ».

    • 4 septembre 2014 à 13:16 | Turping (#1235) répond à Turping

      - Réconciliation entre les dirigeants et le peuple d’abord mais non pas entre les dirigeants.

    • 4 septembre 2014 à 16:03 | Jipo (#4988) répond à Turping

      Voir post ci-dessus .

    • 4 septembre 2014 à 16:48 | Eloim (#8244) répond à Turping

      Je ne suis pas de votre avis. Entre les dirigeants d’abord. Pourquoi, ce sont eux qui nous entraînaient et nous entraînent encore dans cette voie d’appauvrissement. Désolé d’avoir utilisé ce mot « APPAUVRISSEMENT » car c’est la vérité. Un Président -> Plan de Développement -> Développement social et économique -> épanouissement du peuple -> ... Ce sont eux qui sont responsable de cette pauvreté, avec leurs COMPLICES (politiques, opérateurs tant nationaux qu’étrangers), ... Donc cette pauvreté est le résultat immédiat de l’appauvrissement. Eux, ils devront chercher les causes majeures de tel. Ensuite, ils se réconcilient entre eux avant d’apparaître devant le peuple malgache pour des MEA CULPA. Enfin, l’étape cruciale et non pas de moindre : le GRAND PARDON. Qui dit grand pardon, c’est ce qu’on appelle la REPENTANCE selon la Bible des Chrétiens. Qui dit repentance, qu’ils ne répètent plus les erreurs qu’ils ont commises durant leur règne. On leur donne un délai de grâce pour observer leur comportement afin d’acquitter complètement leur PEINE, car tous, ils sont condamnés devant l’innocence de leur peuple.

  • 4 septembre 2014 à 13:34 | diego (#531)

    Bonjour,

    L’aides que la CI promet dépendent d’une seule et unique situation politique dans le pays :

    - La stabilité politique !

    Si le pouvoir est en mesure de ramener la stabilité à Madagascar sans passer par la réconciliation de sa classe politique, tant mieux !

    Les politiciens Gasy, les élites Gasy, en tout cas la majorité de ce beau monde évite soigneusement de traiter les problèmes qui sont sous leurs nez. Ou, ne voient-ils tout simplement pas ces problèmes, pire, ils ne connaissent absolument pas la nature des problèmes qui affaiblissent leur pays.

    Et la majorité des Malgaches AVARAMPIANARANA s’y mette merveilleusement bien :

    - On s’attaque aux employés d’Air Mad, Jirama, aux profs pour ne pas citer que ces trois groupes.

    On s’offusque contre la grève, les délestages, l’insécurité, mais à qui s’en prend on ? A tout le monde sauf au gouvernement et le président.

    On ose évoquer ici les différents problèmes d’Air Mad et faire une conclusion hâtive et discriminatoire :

    - Faire porter aux employés les mauvais choix et les magouilles de tout genre de la direction. Pourquoi ne pas questionner le président au sujet de A340 ? Les délestages ? La grève des enseignants ?

    Les caisses de l’état sont vides. Vous questionnez les employés ?

    Aller questionner vos gouvernants, votre président. Ils ne sont pas en sucre, ils ont des langues et ont bien leurs têtes, ils peuvent bien répondre à vos question mais :

    - FOUTEZ LA PAIX AUX EMPLOYÉS, FOUTEZ LA PAIX AU PEUPLE !

    Et ce n’est pas le peuple qu’il faut réconcilier.

  • 4 septembre 2014 à 13:53 | iarivo (#5822)

    Il n’y a pas pire que ceux qui ne vois que ce qu’ils veulent voir, et n’entendre que ce qu’ils veulent entendre !!!

    Ceux que nous entendons aujourd’hui crier le plus fort à la « réconciliaton nationale » sont les mêmes qui, il y a à peine quelques que mois, appelaient à en découdre à mort envers leurs adversaires !!!

    Ceux-là mêmes qui s’exprimaient avec voracité sur la place publique (au Magro d’Ankorondrano puis de Behoririka, par exemple) mégaphone en mains, dans les journaux, différents blogs ou forum ...

    En décembre 2013 entre les deux tours de la présidentielle, je me souviens d’un « Zanak’i Dada » du collectif GTT (celui dont j’avais été membre) qui m’avait dit en face à face d’un air haineux et avec hargne (comme tout fanatique qui se respecte) :
    - Si ce n’est pas Jean-Louis Robinson qui remportera cette élection, nous ferons la guerre civile !!!

    Ca veut tout dire de l’état d’esprit de ceux qui réclame aujourd’hui cette pseudo réconciliation nationale !!!

    • 4 septembre 2014 à 17:19 | kakilay (#2022) répond à iarivo

      Voilà au moins un plaidoyer qui milite pour la réconciliation nationale. Car il montre son sens de la mesure et son impartialité. Tous les maux de la haute sagesse y sont : découdre à mort, voracité. Ce n’est que par ironie que l’auteur parle d’un camp, car s’il y a deux camps donc, c’est parce qu’il n’y a qu’un camp en fin de compte. Doit-on réconcilier l’uniforme ? Le seul camp est fanatique. L’Autre n’existe pas. D’où la dissertation sur le RIEN.

      Voilà pour la cohérence du partisan de la solution radicale et finale. Une solution pour aucun problème : il faut être futé pour le comprendre. Toujours la fameuse dissertation sur le RIEN. « Il » appartient au seul camp ou aux deux pour ceux qui ont l’esprit tordu pour y voir DEUX. Il n’a même pas à se réconcilier avec son passé récent. GTT je fus, GTT je reste : je suis toujours le même comme dirait la chanson. Mes amis d’hier sont mes amis d’aujourd’hui : pas besoin de se réconcilier. Nous irons au front main dans la main : Idem dans l’adversité. L’union sacré : pour ceux qui sont divisés ou toujours unis pour ceux qui ont compris. Même adversaire, un intérêt commun. C’est ceux qui font appel à l’intérêt supérieur de la nation n’ont pas compris que cet intérêt a toujours été toujours commun. Comment reconnaître qu’une nation est une nation ? Relisez le discours sur le RIEN.

      Alors, tout discours sur la République est vaine et dérision : Res-publica : la chose publique : pour nous sans les autres. C’est archi-connu sous les lumières d’Iarivo.

      Ese le alina ê :
      iarivo mirehitra jiro.
      Notre chant de tous les jours !
      L’éternel chant de nos soirées d’hiver...

      On mesure son homme à ses impossibles :
      Il est connu un homme
      qui se donnait pour tâche
      de mettre fin à la politique de l’apartheid.
      27 ans de prison : et vouloir rester en prison
      si la cause n’est pas comprise.
      Ne demandez pas aux hommes l’impossible.

      Un certain Steve Jobs avait demandé à un directeur de Coca cola de quitter ce dernier pour son aventure à lui. Impossible répondait le directeur en question. Jobs revient à la charge. Le directeur le rejoint. Tout le monde se posait la question comment a fait Steve Jobs pour que le directeur quitte sa cage dorée. Ce dernier répondra plus tard : il m’a demandé si je veux continuer ma vie de tous les jours ou vouloir changer le monde avec lui. Et il m’a convaincu.
      Plus tard, c’est ce directeur qui va demander à la CA de choisir entre lui et Steve Jobs. Le CA choisira le directeur. Jobs est mis à la porte : impossible.

      Jobs reviendra plus tard. Le directeur dira : Le CA a eu tort. Il aurait dû choisir Jobs. Reconnaissance impossible de la part du directeur pour certains.

      Deux valeurs dans ces histoires qui n’ont rien à voir avec la réalité mais qui y ressemblent, étrangement : le rêve et la ténacité. Et on peut toujours rêver. Et la réalité n’a de consistance que l’instant. Donner l’épaisseur de l’instant et je vous parlerai de ce qui est possible.

    • 4 septembre 2014 à 17:26 | kakilay (#2022) répond à iarivo

      Solombavabahoaka : ils mangent à la place du peuple, ils mangent pour le peuple, ils mangent grasse au peuple. Et ils ont voté une loi pour que le peuple ne puisse pas exprimer son dégoût. Et ils vont dégueuler à la place du peuple : de satiété.

      Mais nous n’avons rien compris encore.

  • 4 septembre 2014 à 15:04 | bema (#828)

    Le terme « RECONCILIATION » ne convient pas du tout à notre situation et pire son « USAGE » n’est que « marché de DUPE ». Par manque de formation et/ou de conviction, la plus part de nos politiciens confond « POLITIQUE » et « BUSINESS » et nos institutions fonctionnent à l’envers. Cette fameuse réconciliation commence par soi-même et heureusement qu’il y a toujours des gens de bonne volonté. Sans une prise de conscience d’une majorité, ces apprentis politiciens auront encore de beaux jours devant eux car la mondialisation ne nous facilite pas la tâche. Misaotra Tompoko !

    • 4 septembre 2014 à 20:04 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à bema

      Bema,
      Content de vous lire.
      Sincèrement,les « Malgaches » ne sont pas des apprentis,en « POLITIQUE ».Nous sommes un des « PAYS » qui ont tenté « TOUS AZIMUTS »,sans aller à la « Guerre Civile ».
      Reste que tous nos sages doivent se rencontrer et à entamer la « Réconciliation==nationale==,dans sa simple signification,suivie du »GRAND PARDON" et de l’Amnistie Générale.
      Nous serions capables de ce « MIRACLE ».
      - « Madagascar aux Malgaches,une et indivisible ».
      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoa@gmail.co !m

    • 5 septembre 2014 à 00:26 | bema (#828) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      RAMAHEFARISOA Basile, nous sommes à la limite du K.O à cause de nous même mais aussi suite à l’Incompréhension de la C.I. de la réalité malgache. Certains de nos politiciens profitent de cette incompréhension et en Afrique, il y a la guerre civile RAMAHEFARISOA mais chez nous c’est le désordre institutionnelle dont les conséquences sont les mêmes : pauvretés extrêmes, mal être et pillages du pays. Les ONG pilulent et nous sommes sous perfusion en permanence. Aucune perspective d’avenir pour nos jeunes. Nous ne manquons pas de cadres mais de gens honnêtes. Cette honnêteté est la base de stabilité de toute relation sincère et productive ce qui est très loin de notre cas. Nous sommes des gens simples mais pas bêtes et pour moi, parler de réconciliation est un délire sans fin pour camoufler son incompétence. Vous parlez de « Sage » mais ce sont tous des prédateurs. Il est temps de se ressaisir car le monde évolue et tout peut devenir encore plus compliqué. Misaotra Tompoko !

    • 5 septembre 2014 à 06:50 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à bema

      Dire que les « Malgaches » ne sont pas honnêtes,je suis loin de partager cette « idée ».Les Malgaches ont toujours assigné à être des « PARTENAIRES » honnêtes,à mener des affaires sur un « pied d’égalité »,mais en contrepartie,leurs intérêts légitimes ont souvent été ignorés.Les Malgaches ne cessent d’entendre des ultimatums et des sermons".
      Madagascar est prêt à traiter==avec tout le monde==d’égal à égal.
      Basilke RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 5 septembre 2014 à 08:29 | bema (#828) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      RAMAHEFARISOA, je n’ai pas dit que« les Malgaches ne sont pas honnêtes » mais une grande partie de nos responsables, cadres ne le sont pas d’où ils entretiennent cette pauvreté. Mêmes causes produisent les mêmes effets et ne soyons pas étonnés si la crise est cyclique. Le titre « mission impossible » est inadéquate car c’est la responsabilité de chacun à son échelle et nous n’avons pas besoin de la C.I pour vivre ensemble et en harmonie avec notre environnement comme nos aïeux d’antan. Sans faire la politique politicienne, faisons simple les choses en se respectant les uns des autres et affrontons nos vrais soucis:cette mauvaise organisation et cette pauvreté. Trouvez-vous normal cette histoire de valala sans aucune prévention ou il fallait encore attendre l’aide internationale ? C’est vraiment triste car on gaspille de l’argent pour l’indemnité de nos députés mais la protection de la population passe en seconde zone.Misaotra Tompoko !

    • 5 septembre 2014 à 08:57 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à bema

      Bema...
      Merci de m’avoir répondu sur la question d’honnêteté.
      Sur la question de « VALALA »,chaque==année==, je lis dans les journaux des programmes financés pour l’élimination==à la source==de ce fléau.
      Pas de commentaire pour l’histoire de prévention ou de l’erreur ministérielle.
      Le valala est dévastateur comme la crise économique monétaire en 2007.
      Dommage pour le Président Hery RAJAONARIMAMPIANINA==« ON »==va lui coller sur le dos l’invasion de valala,à Antananarivo.
      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 4 septembre 2014 à 15:09 | diego (#531)

    Bonjour,

    Il faut justifier, prouver que les élections de 20013-2014 étaient la solution pour sortir le pays d’une crise institutionnelle.....élections piège à C.....que ceux qui se sont fait piégé ont du mal à admettre.....

    Je pense qu’il est important de souligner que le peuple n’a rien avoir, de près ou de loin, à une crise institutionnelle.

    Faire croire ici qu’il faut réconcilier les Malgaches, c’est de méconnaître les origines de la crise même.

    Quand on écoute certains politiciens, on a l’impression que Madagascar n’est pas UNE NATION, mais une entreprise privé qui appartient à leurs familles.

    • 4 septembre 2014 à 15:42 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à diego

      Bonjour,

      Vous faites parti de ceux qui considèrent encore qu’on n’a pas besoin de se laver les mains avant de manger : C’est votre façon de vivre donc n’en parlons pas mais ne condamnez pas la CI de leur volonté de mettre en place des dirigeants propres dans tous les sens du terme (élus/ clean /sans casserole, etc..) avant de nous donner la ration/de nous accorder ses financements et ses aides.

  • 4 septembre 2014 à 15:33 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    Assalamo alaikoum

    C’est le slogan en vogue actuellement après la concertation nationale des années 1980 dont les retombées sur la vie de beaucoup de pays Africains sont l’instabilité.
    On craint fort les retombées négatives de ladite réconciliation nationale/Fampihavanampirenena malgré le proverbe malgache « ALEO VERY TSIKALAKALAMBOLA TOY IZAY VERY TSIKALAKALAMPIHAVANA » en traduction livre « Mieux vaut perdre de l’argent que perdre de l’amitié ».
    Cette sagesse typiquement Malgache qui vénère plus l’amitié que l’argent (Ny fihavanana no taloha fa tsy ny vola) a perdu petit à petit sa valeur devant les difficultés de la vie et l’emprise de l’argent.
    Sans les espèces sonnantes et trébuchantes et ses corollaires (pouvoir, titre, honneur, statut, etc..), la réconciliation nationale (Fampihavanampirenena) fera son bonhomme de chemin.
    Pour faire un raccourci : Le développement associé à une bonne éducation partout (y compris sur le forum) est le nouveau nom de la paix donc de la réconciliation nationale.

    Bon retour sur le forum pour notre Patriarche R. BASILE.

    • 4 septembre 2014 à 15:57 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à plus qu'hier et moins que demain

      quarante heures de « REPOS »,c’est nécessaire.Point barre !
      Merci de votre petit mot de bon retour

    • 4 septembre 2014 à 16:11 | Jipo (#4988) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Ouais merci pour les vacances, qui ont le gout du trop peu, si vous êtes fatigué : quoi de plus normal avec les inepties que vous déblatérez, imaginez les autres qui en aimerait plus ...
      Vous pouvez tripler la mise, personne ne portera plainte ...

  • 4 septembre 2014 à 15:59 | iarivo (#5822)

    >>> Qui ou quoi doit-il être réconcilié ???

    Il n’y a jamais eu de conflit à Madagascar ou entre malagasy, en tout cas d’un quelconque conflit qui devrait faire l’objet d’une soi-disant réconciliation !!!

    Le problème actuel est d’ordre juridique, certes d’origine institutionnelle et politique mais bien d’ordre juridique !!!

    Les faits reprochés sont l’utilisaton des moyens de l’État, des Institutions et de l’Administration ainsi que de leurs détournements (abus de pouvoirs/abus de biens sociaux/...) par le Président de la République (ré)élu par deux fois au suffrage universel direct, pour les mettre au service de ses propres intérêts personnels, tout en cherchant à éliminer toute opposition politique et concurrence économique !!!

    Il ne s’agit donc ici que d’appliquer la LOI, et de rendre justice, la Justice républicaine !!!

    Nous avons affaire à un homme qui doit être mis devant ses responsabilités et qui doit rendre des comptes devant la Constitution, la Loi et le peuple malagasy pour des malversations qui lui seraient ainsi reproché !!!

    - Pour le bon fonctionnement de l’État malagasy, de ses Institutions républicaines, démocratiques et laïques, ainsi que de son Administration (nationale/régionale/locale), nous DEVONS dorénavant dire NON à toute forme d’impunité !!!

    Cette campagne (ou propagande) en faveur d’une soi-disant réconciliation n’est en fait rien d’autre qu’un moyen utilisé par les intéressés eux-mêmes pour détourner le public, les observateurs politiques nationaux et internationaux, et le peuple malagasy du véritable fondement de cette crise qui a pris naissance il y a 10 ans ...

    ...ainsi que de sauver leur tête !!!

  • 4 septembre 2014 à 16:01 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    Avant on écoute la voix, on lit l’écrit et on copie la bonne manière de son maître.
    Actuellement on écoute la voix, on lit l’écrit et on copie sans discernement les mauvaises manières de messieurs et mesdames tout le monde.
    Ne nous étonnons pas de notre situation actuelle caractérisée par la perte de nos repères/ de nos valeurs.

    • 4 septembre 2014 à 16:13 | Jipo (#4988) répond à plus qu'hier et moins que demain

      Mais c ’est la volonté de ouakbar, prosternez-vous & remerciez le !

    • 4 septembre 2014 à 18:27 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à Jipo

      Bien sûr, 5 fois par jour au moins de prière obligatoire pour le salut dans l’au-delà, quant à la vie terrestre, le bon Dieu a délégué son pouvoir limité à ses lieutenants (les hommes jusqu’à leur mort /de génération en génération).

  • 4 septembre 2014 à 18:30 | Gérard (#5118)

    Que veut dire réconciliation quand le pays est étranglé et ne sait plus à quel saint se vouer pour s’en sortir.
    Les aides internationales traînent la patte avec raison car ils savent pertinemment que les aides ne sont que des gouttes d’eau qui s’évaporent sur les pierres brûlantes.
    La vérité est que les hommes politiques de ce pays ne sont là que pour se servir de l’état comme écran pour se remplir les poches au lieu d’être au service de l’état.

  • 4 septembre 2014 à 20:00 | diego (#531)

    Bonjour compatriote,

    Vous m’écrivez ceci :

    « Vous faites parti de ceux qui considèrent encore qu’on n’a pas besoin de se laver les mains avant de manger : C’est votre façon de vivre donc n’en parlons pas mais ne condamnez pas la CI de leur volonté de mettre en place des dirigeants propres dans tous les sens du terme (élus/ clean /sans casserole, etc..) avant de nous donner la ration/de nous accorder ses financements et ses aides. »

    Vous auriez pu rappeler tout de même que j’ai été et je suis contre les élections de 2013-2014 pour trois raisons :

    - Les partis politiques Malgaches étaient éparpillés. Ils ne pourraient pas gouverner le pays ;

    - Les institutions de pays étaient peu fiables, elles le sont toujours ;

    - Les cartes électorales du pays ont été bâclées. Les résultats ne disent pas autres choses ;

    - Et enfin, comment peut-on imaginer que les putschistes qui ont été au pouvoir illégalement durant cinq ans puissent organiser des élections fiables et incontestables.

    ......alors se laver les mains avant de manger ? Qui ne le fait pas ? Moi ?

    Quand on exige la réconciliation, ce qu’on a envie de donner la chance à tout le monde. On veut pardonner à tout le monde. On n’est pas seulement prêt à respecter les élections, mais surtout les élus de tout bord le moment venu.

    La réconciliation de la classe politique permettrait d’ériger des nouvelles règles enfin de pouvoir réformer le pays.

    La CI ? Elle n’a pas à choisir qui ou qui des politiciens Gasy ont le droit et qui n’en ont pas à se présenter à une élection présidentielle...à Madagascar. Ce n’est pas son rôle.

    A Madagascar, il n’est pas exigé de se laver les mains avant de manger, pas encore et ce ne sera jamais le cas, je l’espère. Les gens qui le font ne sont pas plus propres que ceux qui ne le font pas.....

    Répondre à ce commentaire

    • 5 septembre 2014 à 11:01 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à diego

      Bonjour,

      Le pays a fait une campagne pour le lavage des mains avec du savon/du cendre avant le repas, après avoir fait ses besoins et pour lutter contre le virus H1N1 de la grippe aviaire.

  • 5 septembre 2014 à 12:07 | tiagasy (#6521)

    QUELLE RÉCONCILIATION NATIONALE ?

    Notre pays a-t-il vraiment besoin le processus de la « RECONCILIATION NATIONALE » ?

    Déf. Larousse : « Une Réconciliation Nationale est un Processus d’acceptation dans l’opinion publique d’une nation, après un épisode honteux de l’histoire récente du pays.
    La démarche de Réconciliation Nationale semble double :
    - Permettre aux victimes de s’exprimer
    - Inviter les auteurs d’exactions à reconnaître leurs actes devant une Commission de Vérité et de Réconciliation ». (Exemples : les événements Ivoiriens, burundais, la guerre d’Algérie et le « postapartheid » du Sud nécessit(ai)ent une démarche de « RECONCILIATION NATIONALE »).

    Quel(s) événement(s) serai(en)t-ils définis comme « période honteux » ?

    En lisant les quotidiens, c’est l’avènement de la « Transition » (ou la crise de 2002 ?)
    Posons le problème selon la définition de « RÉCONCILIATION NATIONALE »
    - La vraie victime est le peuple malgache (20 millions).Mais ceux qui étaient déboutés de leur pouvoir se comportent en victime pour accuser leurs « successeurs ».
    - Les auteurs (les tenants du pouvoir) d’exactions.
    - Création une « Commission de Vérité et de Renonciation » (C.R.V.).

    D’abord, la C.R.V. doit écouter les doléances des 20 millions de malgaches (ou les « déboutés »).

    Ensuite, les « auteurs » d’exactions et de …corruption étatique sont ils prêts à reconnaître leurs actes ? (QUI VIVRA VERRA !)

    Et enfin, la C.R.V. serait-elle objective dans ses conclusions ?

    Cette « Réconciliation Inter-politiciens Nationale » est un leurre lancé par nos hommes politiques pour anesthésier les yeux de la population.
    C’est une tentation crapuleuse pour racheter gratuitement une attitude.
    Ils doivent demander pardon aux malgaches de leurs arrogances et de leurs actes durant leur
    Directoire étatique.

    Le peuple malgache a-t-il encore besoin de l’égocentrisme de ces hommes de pouvoirs malintentionnés ?
    La Constitution concoctée par le pouvoir de la Transition est à refaire. Elle n’est pas adaptable à la stabilité durable de notre pays.
    Une Constitution d’un pays doit en premier lieu protéger le peuple, en second lieu éviter les dérives d’un pouvoir et en troisième un garant de l’essor économique du pays.

    Sur les 168 articles dispatchés en 7 Titres.
    Il n’y a que… 4 articles (De l’Article 19 à l’article 23) qui « soulignent » les droits de … regard de l’état sur les 5 millions de familles malgaches et 10 millions d’enfants.
    Avec les 5.6 milliards de budget, l’état peut remettre en « scelle » une bonne partie des infrastructures de santé et rallonger la ... gratuité du cursus scolaire jusqu’au Lycée (Article 24).
    Au lieu de les « brûler » aux politiciens.

    TIA GASY

  • 5 septembre 2014 à 15:47 | iarivo (#5822)

    Un débat, OUI, mille fois OUI !!!

    Un débat n’a rien à voir avec une quelconque « réconciliation nationale », ni même avec une réconciliation tout court !!!

    Un débat c’est avant tout et d’abord une confrontation d’idées où chacune des parties apporte leurs arguments pour défendre et justifier leur position respectives, pour ensuite échanger et apporter des proposition afin de parvenir à un accord commun. trouver UNE solution commune, acceptable par TOUS !

    La Transition (HAT) avait TOUJOURS était ouvert à tout débat depuis la neutralisation et la mise hors d’état de nuire de marc ravalomanana, TOUJOURS.

    Débat sur le retour à l’ordre constitutionnel (Maputo I, II, ...), débat sur la révision de la Constitution ou l’élaboration d’une nouvelle, débat sur la fixation du calendrier électoral, etc.

    Tout pouvait être discuté, négocié préalablement, TOUT sauf la remise en cause de l’éviction et la neutralisation de marc ravalomanana !!!

    Par contre, les « Zanak’i Dada » ont toujours refusé tout débat, se crâmponant obsessionnellement sur leurs positions et ne voulant rien entendre d’autres que le chant de leur propre sirène, de leur gourou !

    Le refus de débattre de la part de l’encadrement de la mouvance ravalomanana que de ses ouailles, de GTT, des forumistes et autres bloggeurs « Zanak’i Dada », qu’ils soient éditorialistes ou non !

    • 5 septembre 2014 à 19:23 | ALEVANAR (#7003) répond à iarivo

      bien qu’étrangère je me permets de donner mon avis et un peu tard, par rapport au sujet, ne s’agit il pas d’une « réconciliation politique » dont on parle, pour moi la réconciliation nationale devrait évoquer des problèmes par exemple des merina qui sont interdits en certains endroits, des antefasy et zafisoro qui régulièrement se déchirent, du problème des antevolo qui sont considérés comme des parias, du problème des castes qui freinent le développement etc etc
      qu’en pensez vous ?

    • 5 septembre 2014 à 23:24 | iarivo (#5822) répond à ALEVANAR

      Effectivement, dans le cas présent « réconciliation nationale » sous-entend « réconciliation politique » c’est-à-dire pousser chaque entité et acteur politique à reconnaitre ses erreurs (quelles erreurs ?) et à se faire pardonner réciproquement (se faire pardonner de quoi, de qui ?) pour ensuite travailler ensemble pour l’intérêt supérieur de la nation !

      Cette démarche me semble très vicieuse et malsaine parce qu’on cherche ainsi :
      - à faire partager les fautes commises par un seul individu sur l’ensemble de la classe politique malagasy ...
      - à culpabiliser l’ensemble des acteurs de la classe politique alors que la majorité de ceux-ci n’a quasiment rien à se reprocher ...
      - à faire perdurer l’impunité, finalité de cette « réconciliation nationale », au nom du fihavanana (?) et concrétisé par l’amnistie !

      Une soi-disant « réconciliation nationale » (ou politique) qui ne tiens pas debout parce que :
      - les entités politiques sont là pour présenter chacune leur propres propositions de développement économique du pays, de gestion de l’Etat, des affaires sociales et culturelles.

      ... à moins que nous voulons un retour à un régime despotique à pensée unique, à parti unique (dictature du prolétariat, ...)

      Le véritable problème et sa résolution passe par la régularisation, l’assainissement de la vie politique et civique malagasy, tant sur le fond que sur la forme.

      Et non pas par une distribution de certificat d’amnistie et de pseudo réconciliation !

      C’est le cadre juridique et institutionnel qui doit être amélioré et renforcé pour que cette régularisation et assainissement puisse produire des effets positifs sur le moyen et long terme.

      Cela ne pourra donc se faire que par la mise en place à Madagascar d’un véritable Etat de droit accompagné d’Institutions républicaines, démocratiques et laïques fortes et intègres, respectées par tous.

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