Dans un passé récent où la radio nationale malagasy (RNM) était l’unique chaîne de radio, les tubes qui passaient étaient connus par cœur. Avec les « Efa lany zao ny solika » d’un certain Doudou Michel ou autres « Mba tandremo kely letsy » (Black Jacks), il y avait l’infatigable « Pisopiso, sakasaka » de Salomon Andrianasy.
Justement, après une longue période d’hibernation, ce dernier artiste a refait surface, mais seulement après avoir effectué un virage à 180°. Car le cœur du Salomon Andrianasy en question a été touché de plein fouet par la grâce de Dieu. Du coup, il délaisse ses frimes d’antan pour embrasser avec ferveur le christianisme au point de remplacer son nom, devenu actuellement Paul Silas. En tant qu’être fraîchement converti, il prêche donc la bonne parole à travers les nouvelles chansons évangéliques qu’il a récemment composées. D’où la sortie de l’album audio « Iny Lehilahy iny » alignant près de quinze titres dont l’un d’eux, « Mandrosoa » est la composition d’un certain Miliniaina Rakotonizao (Niza). Mais deux autres comme le très populaire « Iny làlana iny » ou encore le « Antony analikisa » sont respectivement de Dera sy Laza ou une adaptation d’une chanson d’Elvis Presley par Paul Silas. Celui-ci revendique la primauté de son « iny làlana iny ». Mais faute de moyens, il n’a pu rien faire d’autre que d’assister à la sortie de l’album, finalement par autrui bien sûr.
Enfin, cette nouvelle recrue des « Fifohazana » a travaillé avec Gospel studio pour la sortie de son nouvel album. Paul Silas fut également épaulé par Tantely et de Njaka, deux musiciens qui ont laissé leurs empreintes dans le show-biz, le premier dans l’évangélique, le second dans la variété...
