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Tribune libre

Bois de rose

Global Witness n’en démord pas

mardi 23 mars 2010

Les exportations de bois de rose dénoncées, voire condamnées par l’Ong international Global Witness n’en finissent pas ; ce qui l’a obligé à plusieurs reprises à interpeller le transporteur Delmas du groupe CMA CGM. Le transporteur maritime répond mais ne convainc pas Global Witness. Lire les échanges de correspondances entre les deux entités en fichiers attachés.

5 commentaires

Vos commentaires

  • 23 mars 2010 à 11:01 | Ralisa (#3985)

    À la mauvaise foi des autorités qui légalisent du bois illégal et des transporteurs qui estiment ainsi respecter la législation, il n’y a que le « jusqu’auboutisme » ! Ne démordez pas, car vos adversaires ne sont pas à cours d’arguments fallacieux comme ils ont pu le montrer depuis plus d’un an dans le trafic de bois précieux.

    • 23 mars 2010 à 12:50 | Mandimbisoa (#2104) répond à Ralisa

      autorité illegal(non reconnu )=autorisation illégale=transport illégal= trafic illégal

  • 23 mars 2010 à 20:22 | Hery Randriamalala (#4028)

    Chère Société Delmas,

    Vous vous retranchez derrière la signature de formulaires administratifs pour garantir la légalité du transport de bois de rose que votre navire KIARA vient de faire depuis Vohémar. Moi, mes amis m’écrivent ce jour depuis le Masoala :

    Un récent inventaire non exhaustif sur une partie ouest de la péninsule (du littoral jusqu’à 15 km dans les terres) semble montrer qu’il ne subsiste pas
    de bois de rose encore en vie d’un diamètre à hauteur de poitrine supérieur à une quinzaine de cm.
    L’abattage continuerait dans 2 villages : Ambanizana et Marofotatra.
    Sur la partie est du parc, des saignées de parfois 4m de large ont été faites pour débarder le bois. Avec les récentes fortes pluies, ces trouées se transforment en torrents de boue, érodant les sols. La forêt n’y repoussera plus.

    Voilà donc le plus grand parc national de Madagascar, de surcroît inscrit au patrimoine mondial de l’humanité, dépouillé de son essence la plus précieuse dans sa frange littorale !

    Qui ment ? Les signataires de vos formulaires, récemment mis au ban des nations africaines, ou mes amis ?
    En tout cas, votre nom restera associé à ce qui constitue le plus grand scandale écologique de cette époque.

    Hery Randriamalala, un Malgache en colère.

    • 24 mars 2010 à 09:40 | da fily (#2745) répond à Hery Randriamalala

      Triste réalité économique, vous avez raison Hery : il faut dénoncer et le crier partout !

      Ou peut-être faire une com’ qui saigne comme celle destinée aux cosommateurs des produits Nestlé. On y voit un quidam croquer un doigt d’orang-outan sorti d’un paquet de kit-kat, celà dénonce la coupe sauvage des forêts indonésiennes pour y planter du palmier à huile.

      Bing ! le clip a fait des ravages et Nestlé a revu à la baisse ses importations, ou a carrément arrêter l’importation d’huile de palme depuis ce pays.

      S’ il y en a qui sont doués pour ce genre d’offensive, forza les gars, moi je sais pas faire.

      Dénoncez, ce sera une manière de détourner l’attention des gens de ce monde, tant que l’image de pilleurs ne parcourt pas la planète, il n’y aura pas réactions globales.

  • 23 mars 2010 à 22:44 | zebu_gasy (#3902)

    Il faut continuer à accentuer la pression sur ce transporteur et porter l’affaire dans les médias français !! Tout le monde peut faire circuler l’info et les courriers via internet aux medias et ONG françaises ou se connecter sur le site de DELMAS et pourrir sa boite email ou encore leur téléphoner en leur demandant des comptes ou d’autres actions encore...
    Le nom de DELMAS sera associé à ce crime écologique qui finance un coup d’état.

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