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Politique

Réconciliation nationale

En ordre dispersé

lundi 4 août 2014

José Rakotomavo qui dirige le groupe de réconciliation du Bucas d’Antanimena inaugure, ce lundi 4 août 2014 et pour deux jours au Falda Antanimena, une conférence nationale pour la réconciliation nationale. José Rakotomavo rappelle que cette rencontre, à laquelle il invite toutes les entités sans distinction et de toutes les parties de l’île qui œuvrent pour la réconciliation nationale à échanger les points de vue et à proposer leurs stratégies, est destinée à collecter toutes les données et solutions possibles et envisageables. À son avis, il faut aller au fond dans l’histoire du pays, dans tous les domaines, social, économique et politique pour élaborer la stratégie de réconciliation nationale. Il s’agit par la même occasion de remettre à leur place l’autorité morale et sociale des anciens, des sages et des religieux. Les résolutions de cette rencontre seront soumises aux autorités civiles, religieuses et étatiques pour qu’elles soient rédigées sous forme de loi et à exécuter.

En tout cas, le pays n’est pas à sa première rencontre pour la réconciliation nationale. Et à beaucoup d’égards, tout le monde s’y met sans coordination et sans liens apparents entre les organisateurs mais de manière indépendante, chacun de son côté, donnant l’impression que même ceux qui se targuent d’être les réconciliateurs partent en ordre dispersé.

Le Conseil de réconciliation (FFM) présidé par le général Charles Sylvain Rabotoarison vient d’achever sa session extraordinaire à la fin du mois dernier. Au cours de la cérémonie de clôture, il a détaillé la stratégie en vue d’organiser des ateliers régionaux dans les 22 régions, entrant dans le cadre de l’élaboration du Plan national de la réconciliation. L’objectif est surtout de collecter les recommandations en terme de besoin en réconciliation dans les régions (identification, analyses historiques, politiques, sociales et culturelles), sans oublier de localiser les foyers de tension historiques qui nécessitent des formes de mémoire collective. Un atelier national est également prévu au mois d’octobre dans la capitale, pour finaliser le Plan de réconciliation nationale.

Recueilli par Valis

13 commentaires

Vos commentaires

  • 4 août 2014 à 10:49 | Isandra (#7070)

    Sommes-nous prêt à procéder vraiment cette réconciliation laquelle est définie par Pablo de Greiff comme ci-après :

    En son sens le plus simple, [la réconciliation] désigne le fait de trouver une manière de vivre aux côtés de ses anciens ennemis – pas nécessairement de les aimer, ou de leur pardonner, ou d’oublier le passé de quelque manière que ce soit, mais simplement de coexister avec eux, de développer un degré de coopération nécessaire pour partager notre société avec eux, dans le but d’avoir une vie meilleure ensemble que nous ne l’aurions eue seuls.

    La réconciliation, au sens minimal, est la condition sous laquelle les citoyens peuvent se faire à nouveau confiance les uns les autres en tant que citoyens. Cela signifie qu’ils seront suffisamment engagés en faveur des normes et des valeurs des institutions qui les dirigent, suffisamment confiants dans le fait que ces institutions agiront sur la base de ces normes et valeurs, et suffisamment sûrs de l’engagement de leurs compatriotes envers ces normes et ces valeurs.

    Les excuses authentiques […] peuvent être considérées comme le lieu symbolique de rituels séculaires servant à rappeler et à réaffirmer l’allégeance à des codes de conduites et des croyances dont l’intégrité a été testée et mise en jeu, volontairement ou non, par des transgressions. Une excuse porte sur un acte qui ne peut être effacé mais ne peut passer inaperçu non plus, sans compromettre la relation présente et future des parties, la légitimité de la règle violée et le réseau social plus large dans lequel les participants sont pris

    Satisfaire les victimes n’est pas […] le seul rôle d’une excuse publique […]. Elle sert aussi à formuler les valeurs importantes pour les bourreaux et pour la société dans son ensemble, notamment pour les victimes potentielles dans le futur. La satisfaction des victimes présentes est certes très importante, et compte pour beaucoup, mais elle n’est pas tout

    Dont la clef est :

    - La confiance,
    - L’excuse,
    - Le pardon,...

    • 4 août 2014 à 11:11 | manga (#6995) répond à Isandra

      Isandra,
      L’absurdité est du côté du Général RABOTORIASON qui prône encore à des atéliers ne mènant nulle part . Pourquoi ne pas carrément crever l’abcès au lieu de tourner en rond à vider une caisse qui ne contient plus. Un tout petit geste suffit : rapatriez ce qu’il faut et qu’ils s’arrangent entre eux. Permettez-moi encore de vous supplier d’épargner cette idée de reconcilier les Malagasy.

    • 4 août 2014 à 11:27 | Isandra (#7070) répond à manga

      C’est vrai,...en lisant cette définition,...pour une véritable réconciliation, mais non pas de mascarade comme on faisait d’habitude laquelle se termine toujours par le partage de gâteaux,...notre route sera encore longue,...pour ne pas dire impossible,...

      - Nos politiciens seront ils prêt à reconnaître leur erreurs, les fautes en publics, puis s’excuser, afin que la coexistence dans la confiance totale soit possible,...laquelle aura besoin d’instauration des institutions indépendantes harmonies,....

    • 4 août 2014 à 12:30 | manga (#6995) répond à Isandra

      Je pense que le projet d’être candidat à la présidence ne renferme en majeure partie que de l’ironie pure et simple à l’endroit de la Communauté ; mais Il est encorre temps de vous rappeler le souhait de son excelence l’Amiral à laisser en héritage à tout citoyen digne de ce nom : la table ronde en directe et sans contrepartie. Sur les Cinq, celui ou ceux qui s’y oppose(nt) a/ont quelque chose à cacher : qu’on lui (leur) botte le Q.

    • 4 août 2014 à 12:50 | Isandra (#7070) répond à manga

      En effet, ce projet est très alléchant sur la forme,...vous connaissez l’amiral qui nous a habitué à des choses fracassantes, mais quand vous fouillez profondément le fond, c’est creux,...personne ne sait quelle serait l’architecture de Madagascar,...si l’on organisait cette réconciliation....

    • 4 août 2014 à 13:01 | manga (#6995) répond à Isandra

      Déjà Isandra, il fait partie des concepteurs mais ne serait en aucun cas l’organisateur, en d’autres termes, il ne sera jamais en même temps juge et parti. Tout le monde sera sur le même pied d’égalité pour la simple raison que le but est la reconciliation, et encore mieux si Monsieur Hery RAJAONARIMAMPIANINA ôtera sa cravate avant de pénetrer dans la salle : Les cinq ont des comptes à rendre et le Président pourrait ne pas jouir de son immunité durant le débat. Que les représentants consulaires soient désignés en tant qu’ observateurs si le FFKM et le CRM ne seront pas conviés, le FFM n’étant presque plus.

    • 4 août 2014 à 13:23 | Isandra (#7070) répond à manga

      Avant faire quoique ce soit,...il faut se poser,...pourquoi faire,...cela vaudra t-elle la peine,...?

    • 4 août 2014 à 14:06 | manga (#6995) répond à Isandra

      Les maux de ce pays ont comme origine des virus dont seuls les cinq se le sont appropriés : le mal guerit le mal Isandra comme ce qu’avaient découvert Koch et Guerin. Un compromis entre eux s’avèrerait necessaire si nous voulons vraiment avancer. Madagascar est comme un véhicule entassés de passagers à la sardine, tombé en panne en plein milieu milieu du désert, conduit par un chauffeur sans permis ni la moindre connaissance en mécanique : il faut le sortir de là.

    • 4 août 2014 à 14:45 | Isandra (#7070) répond à manga

      Croyez-vous que nous pourrons en sortir en confiant le devenir de notre pays à ces vieux qui nous ont déjà montré les limites de leur compétences quand ils étaient au pouvoir,...!?

    • 4 août 2014 à 14:54 | manga (#6995) répond à Isandra

      Nous n’avons que çà comme issue. Vous savez sans nul doute qu’il s’agit ici d’électrons libres qui n’attendent qu’à s’accrocher à d’autres pour former une molécule mais laquelle. La reconciliation a pour but d’avancer le pays avec un même et seul son de cloche. Le contraire ne ferait que nuire toute bonne volonté.

  • 4 août 2014 à 18:59 | FINENGO (#7901)

    Pour Manga et Isandra.

    Je me suis mis à la lecture de vos échanges, sur la Fameuse réconciliation.
    Vous aviez défendu chacun votre point de vue et je n’aurais aucun jugement ni sur l’un, ni sur l’autre, car les échanges de point de vue étaient exemplaires.

    Mais quand on parle de réconciliation Nationale, je pourrais dire que quelque part cela me choque..Car le peuple Malagasy, avec ses 18 ethnies ne se sont jamais déchiré dans le sens à avoir une confrontation Tribale.

    En ce qui me concerne, il est plus Juste que ceux sont les dirigeants successifs qui devraient entreprendre une réconciliation avec le peuple...Car le plus GROS Problème du Pays et l’UNIQUE problème se situe entre les Dirigeants qui n’avaient aucune considération pour le Peuple.

    Là encore, ça démontre le manège permanent à considérer le peuple pour des moins que rien en leur faisant croire la nécessité de quelque chose qui ne sert à rien. ( Tourner en Bourique le peuple). Pour continuer dans la même voie.

    Je ne détiens pas la vérité absolue, loin de là, je relate tout simple le sentiment de la Grande majorité du Peuple.

  • 4 août 2014 à 20:38 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    Réconciliation :
    - action de réconcilier des adversaires,des gens fâchés entre eux.
    Réconcilier :
    — ramener des personnes à la bonne entente,
    - rétablir entre elles des relations amicales ;
    - inspirer à quelqu’un une appréciation plus favorable de quelqu’un
    - « Concilier des idées,des systèmes que tout semble opposer »-
    - « Réconciliation Nationale=Grand Pardon=Amnistie Générale »-
    Basile RAMAHEFARISOA-1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 5 août 2014 à 07:36 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    José RAKOTOMAVO
    - « Un pion de l’Amiral Rouge Didier RATSIRAKA »-
    Pour la réconciliation nationale,tout le monde y pense mais le seul acteur pour la mise en route officielle c’est le FFM,présidé par le Général à la retraite Charles Sylvain RABOTOARISON".
    - « Réconciliation Nationale=GRAND PARDON=Amnistie Générale »-

    - « IL FAUT VIDER NOS PRISONS,sauf pour les crimes de sang et les kidnappings d’enfants » qui méritent la peine de mort.
    Basile RAMAHEFARISOA-1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

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