Après avoir procédé aux passations de service, les sept (7) chefs de région qui ont été limogés le 9 août dernier ne veulent pas être oubliés ; ils sont revenus à la charge ce mercredi 21 août 2013 pour dénoncer le caractère politique de leur mise à l’écart. Ils refusent les accusations de mauvaise gouvernance que le président de la transition et le ministre de l’Intérieur leur prêtent ; ils ont aussi pointé du doigt le ministre de la Justice et le ministre de la Communication. « Il n’y a jamais eu de fautes professionnelles, ni incompétence de notre part sinon nous ne serions pas restés 4 ans durant à nos postes », clame l’ancien chef de région Analanjirofo, Saina Michel. Les sept (7) anciens chefs de région ont appelé, eux aussi, tout un chacun à observer et à respecter les décisions qui seront prises pour pouvoir cheminer rapidement vers les élections. Aussi ces anciens chefs de région ont demandé la publication dans les meilleurs délais du nouveau calendrier électoral. À leur avis, ils sont prêts à défendre à tout prix la marche vers des élections rapides. Apparemment, ils craignent des manœuvres ou des décisions politiques du genre de celles qui les ont frappés pour bloquer le cheminement vers les élections.
Il faut dire que ces sept (7) anciens chefs de région font depuis leur limogeage partie du cabinet du vice Premier ministre Hajo Andrianainarivelo qui est candidat à la présidentielle.
Recueilli par Bill
Vos commentaires
Pathétique ! personne ne s’émeut de leur sort ! pour qui se prennent-ils donc ?
Quand on se fait nommer il faut s’attendre à se faire limoger à tout moment surtout si on ne satisfait pas les exigences de celui qui a nommé, point barre.
Quand on n’est pas d’accord avec le « nommeur » on démissionne ou on ferme sa gueule (si on veut garder sa place).
Bande de politicards profiteurs de bas étage va !