Toute transition est difficile, qu’elle concerne une personne dans sa vie privée ou qu’elle concerne des acteurs sociaux dans la vie publique. D’autant plus difficile quand beaucoup doivent renoncer aux charmes d’une dame de petite vertu ou renoncer non aux boîtes d’allumettes mais aux conteneurs de Romanée-Conti et de l’incontournable Champagne.
Le dj, tel qu’en lui-même…
Une fois reconnu que l’élection était admise par les candidats, la transition prévue a mal commencé par la cérémonie de la passation des pouvoirs. En démocratie, il est convenu que le chef de l’État accueille son successeur et lui laisse aussitôt la place, que le successeur devienne le maître des lieux et qu’il raccompagne son prédécesseur à la porte du palais présidentiel et, s’il est homme de bonne société, l’accompagne jusqu’à sa voiture. Ce n’est pas ce qui est arrivé à Iavoloha. Le PT a organisé spectacles et fêtes pour ses partisans. Quand Hery Rajaonarimampianina est arrivé, Rajoelina l’a fait passer par la petite porte et l’a fait attendre. Quand enfin il l’a fait entrer, il lui a remis une grande clé qui était censée être celle du Palais. Puis il lui a dit de partir. Rajoelina était chez lui et y restait. Avec ses tgvistes, il y a fait la fête. Il apparaît donc que les cinq ans de transition ne lui ont pas appris ce qu’était un État et un chef d’État en démocratie. Rajoelina reste ce qu’il était, un DJ organisant spectacles et fêtes. Mais il y a plus : il montrait qu’il restait l’enfant gâté qu’il a toujours été et le maître de l’« État à qui Hery Rajaonarimampianina n’avait qu’à obéir. Il ne veut pas revenir aux affaires, comme le suppose la presse internationale, mais il entend bien continuer à y rester, attendant simplement d’être Premier ministre – ce qu’il pense bientôt obtenir.
Difficile transition dans les médias
Alors que la transition suppose que chacun de ceux qui la souhaitent en prennent compte dans leurs propos, il apparaît à la lecture de la presse aux lendemains de l’investiture que beaucoup de journalistes continuent à penser qu’il n’y a rien de nouveau à Madagascar. Ils continuent à traiter des affaires comme si de rien n’était et maintiennent subliminalement dans leurs écrits la permanence d’une forte teinte critique et négative. Du moins pour ceux qui n’étaient pas tentés par le tgvisme et les avantages du rôle de griot ou de thuriféraire de la Transition où tout aurait été pour le mieux dans le progrès vers la meilleure des démocraties. Et l’on peut comprendre pourquoi. Dans les deux derniers siècles, les Malgaches ont, à Dieu ou Zanahary, ajouté le Diable qu’ils n’avaient pas le privilège de connaître. Catéchisme et Ecole du dimanche leur ont appris que le fossé qui les séparait était insondable et infranchissable. Au jour du 25 janvier 2014, l’enfer hâtif continuait à les faire rôtir, quoique doucement, et ils ne pouvaient songer qu’au contraire du parcours habituel, nous étions peut-être entrés dans une sorte de purgatoire avec l’espoir de pouvoir même en sortir.
Confortés dans leur attitude par les médias extérieurs, le nouveau président ne serait pour eux qu’un « prête-nom  ». Rien ne serait donc fondamentalement changé. France 24 nous en donne une illustration en suivant dans son discours celui d’un illustre inconnu, Jean-Louis Vivier, un avocat dont le seul atout est d’avoir commis un livre, Madagascar, une île à la dérive. De ses propos, il ressort qu’il n’a rien compris de Madagascar quand il trouve « paradoxal  » que, parce qu’il est merina, Hery Rajaonarimampianina ait été « bien élu dans les régions côtières  ». Ce Vivier-là continue à proclamer le discours colonial qui pensait que la Grande Ile était constituée de « tribus  » ou d’« ethnies  » et que toute élection ne pouvait être qu’« ethnique  ». Il continue à vivre comme sous la Ire République qui avait hérité de ce discours, avait éliminé les Merina élus à la périphérie et les avait remplacés par des originaires de cette périphérie. Tsiranana avait fait ce qu’il fallait pour justifier ce qui était répété depuis la conquête. Le discours devenait réalité. Et c’est bien un avocat qui ne semble rien connaître en dehors du droit, quand il pose comme définitif que « Hery [Rajaonarimampianina] a une formation d’expert-comptable et fut ministre des Finances, mais économie et finances sont deux choses différentes  ». Il n’a pas compris que la connaissance de l’économie et celle des finances ne sont pas ce qui fait un bon chef d’Etat. Voyez ce qui se passe chez Reny malala.
Accoutumés à toujours suivre le même lalan-kitan-kisoa, ce chemin que suivent nos cochons s’élevant tout seuls en liberté, quand ils vont se vautrer dans la boue d’une mare proche, nos réseaux sociaux ont commencé à critiquer une dépense qui serait superfétatoire, celle de la cérémonie d’investiture du nouveau président. Pour recevoir 4.000 invités, le coà »t de la réception organisée à Iavoloha s’élèverait peut-être à 200 millions d’ariary et, sans doute pour que cela semble exorbitant, on en donne la valeur en dollars, soit 91.000 US$. Et sur internet, un forumiste pose une question : « Qui finance cette investiture ? Fonds publics ou fonds privés ? Ce n’est pas vraiment transparent  ». Il n’était pas besoin de poser la question, tant la réponse est évidente et normale. Mais arrive le commentaire : « Cela n’empêche que l’addition soit fortement salée en ces temps de disette  ». Nos grands esprits politiciens de la Toile brillent par leur ignorance et leur illettrisme intellectuel, quand ils veulent donner des leçons. Pleure, ô pays bien aimé ! Il serait bon que, pour comprendre cette dépense, chaque forumiste pense à ce qu’une famille de leur monde dépense pour l’organisation d’un mariage pour deux ou trois cents invités. Au nombre des convives, ça semblerait encore bien plus exorbitant.
Des questions d’argent
La Transition hâtive, par le chômage qu’elle avait provoqué, est à l’origine, comme on les voit sur les trottoirs de Behoririka, de multiples vocations de commerçants qui cherchent à gagner les quelques ariary nécessaires pour le repas quotidien. La fin de la Transition a provoqué quelques vocations de grands hommes d’affaires chez les politiciens. On sait qu’il en ait qui sont des champions des chèques en bois. C’est d’une autre catégorie dont je veux parler ici. Deux des candidats à la présidentielle, éliminés par la Cour Electorale Spéciale, ont pensé faire fructifier les 250 millions de Fmg de caution qu’ils avaient avancés. Ils ont décidé de vendre leurs électeurs potentiels à un candidat bien placé. L’un demandait 14 milliards de Fmg, l’autre 29 milliards de Fmg. Mais ils n’ont pas trouvé preneur. L’offre ne suffit pas toujours à créer la demande. Et la communauté internationale avait oublié d’interdire les taux usuraires dans sa feuille de route.
Il ne faut jamais généraliser, c’est vrai dans les sciences molles que sont les sciences humaines et politiques. Un autre candidat qui était venu des antipodes où il s’est taillé une belle seigneurie – disons en malgache : un magnifique menakely lui assurant de confortables revenus – se sentait, dans la tradition qui est celle de ses ancêtres, prêt à se mettre au service du bien commun et de l’intérêt général avec toutes les idées qui lui ont germé depuis des années. Mais il s’est retrouvé lui aussi invalidé, car il lui manquait les six mois de résidence dans la Grande Ile. Il pouvait désigner un des candidats retenus en quelque sorte comme légataire. L’un de ses amis lui demanda d’en faire bénéficier le candidat qu’il soutenait et de lui dire ce qu’il attendait en échange. Ses conditions étaient simples : il voulait pouvoir discuter avec le candidat pour estimer s’il avait des idées que lui-même partageait. Et ce qu’il demandait en échange, c’était – si le candidat était élu – pouvoir le rencontrer plus tard pour discuter du développement du pays. L’affaire fut donc conclue. Et comme ce candidat a été élu, il pourra donc, quand il le voudra, rencontrer le président de la République. On le voit, comme dans d’autres cas, toute aide à Hery Rajaonarimampianina n’est pas obligatoirement rémunérée ou remerciée en espèces sonnantes et trébuchantes.
Où les mauvaises habitudes perdurent…
On sait qu’il faut du temps pour se débarrasser des mauvaises habitudes. Le Président nouveau était à peine investi à Mahamasina et son discours-programme à peine prononcé qu’un quart de journée plus tard, une grenade explosait à Anosy dans un abribus, tuait un enfant et faisait moult blessés. L’actualité allait-elle encore obliger les journalistes à se rendre souvent à l’hôpital Ravoahangy-Andrianavalona pour y compter les différentes victimes ? C’est bien à craindre, car l’infernale période hâtive avait laissé piller les armureries de l’armée et – un commerce que j’allais oublier – se développer tout un commerce d’armes de guerre et de munitions. Quand la gendarmerie s’est enfin réveillée, elle a déféré à la justice 22 militaires et trois civils. Mais, si l’on admet que l’armée va enfin contrôler ses armureries, il reste que tous ceux qui ont déjà fait leurs provisions vont pouvoir continuer dans leur petit terrorisme.
Autre mauvaise habitude que celle du général Ravalomanana qui, à peine connue la nouvelle de l’explosion, indique aux médias que l’on connaît ceux qui ont fait la chose. Sans donner explicitement des noms, tout le monde a compris qu’il désignait les zanak’i Dada. Sans preuve comme toujours. Ce général a eu jusqu’ici une position dominante et était garanti d’une parfaite immunité. Un quart de journée ne lui ont pas suffi pour abandonner le lalan-kitan-kisoa radzouélien auquel il est accoutumé. Il est vrai que, par la suite, il a proposé de démissionné, mais a aussitôt dit qu’il était prêt à rester. On comprend qu’il a entre temps reçu des conseils. Dans la stratégie hâtive d’arrière-garde, il est sans doute préféré qu’il continue à rester en place.
C’est un homme dangereux, car les « explications  » qu’il donne sont a priori admises par le grand public. Le surlendemain de l’explosion, je parlais avec un professeur de Lycée à la retraite, qui a longtemps enseigné l’anglais : il n’a pas douté un moment du fait que la mouvance Ravalomanana était coupable. Quand je lui ai expliqué qu’après le discours-programme du matin, la grenade pouvait être la manifestation de la mouvance hâtive pour rappeler au nouveau président qu’elle conservait son pouvoir de nuisance. Mon collègue m’avoua alors que, toute sa vie, il n’avait jamais rien compris à la politique. On parle souvent de la majorité silencieuse, ne faudrait-il pas y ajouter aussi une majorité acquiesçante ?
Le stade suprême de la prédation
L’actualité nous apprend que l’Ukraine était dirigée par un système oligarchique et avait atteint le stade suprême de la corruption. L’analyse ne peut s’appliquer à la Grande Ile qui n’a commencé à constituer un groupe d’oligarques que depuis 2009, mais qui s’est vite engagée dans le stade suprême de la prédation reposant sur un socle solide de corruption.
La corruption, qui avait été initiée en 1951 par François Mitterrand, alors ministre de la France d’Outre-Mer, et instituée par la Deuxième République, était déjà bien installée en 2009. Rien ne s’obtenait sans argent de la copie de l’acte de naissance à la décision du tribunal.
Il était de notoriété générale que pour entrer dans telle école supérieure, il fallait acheter son résultat au concours par quelque 15 millions de Fmg. Et l’on comprend qu’une fois en fonction, chacun était normalement conduit à se rembourser avec des intérêts. La méritocratie prenait la forme d’une fricocratie. Après 2009, la conseillère (française) de la ministre de la justice citait le cas d’un sortant de l’école qui, neuf mois après son entrée en fonction, s’était offert une grosse tout-terrain. L’école lui avait sans doute appris à gérer ses revenus et à beaucoup économiser.
On savait aussi que, pour faire carrière dans les forces de sécurité, un ministre demandait la même somme. La fin de l’année 2013 vit une recrudescence du phénomène. Un ministre, sentant sa mort prochaine, fit venir les candidats et leur parla sans défaut. « C’est mieux que le loto. Vous jouez 7.500.000 Fmg et vous êtes sà »r de gagner une rente viagère sur l’Etat et la retraite est assurée.
La chronique quotidienne nous avait appris comment il était procédé aux détournements des deniers publics : avec des bons d’essence d’un montant de trois milliards de Fmg, un ministre ou son représentant obtenait qu’une station essence les lui échange contre des espèces. C’est peut-être d’une autre origine que venait les trois valises d’espèces qu’un homme politique apporta à une banque pour les verser sur son compte ; la banque lui ayant annoncé qu’elle devait signaler le versement à la Banque Centrale, son bon client se retira sans chercher à parlementer.
Il est des hommes d’affaires qui, s’ils refusent de verser des pots-de-vin, sont toutefois prêts à financer des projets publics. Ce fut le cas de la construction d’un établissement sanitaire aux normes européennes pour laquelle furent donnés cinq milliards de Fmg. Le début des travaux tardant, le donateur fut obligé d’en référer au chef maffieux et de graisser les rouages. Puis l’affaire étant en route, il dut encore intervenir pour que le bon matériel utilisé soit bien utilisé, car dans la mise en œuvre des travaux, des employés de l’État préféraient acheter du matériel chinois à bon marché pour grappiller quelques centaines de milliers d’ariary. Le donateur estimait qu’il y allait de son honneur et voulait que le don fait à la population soit un bien durable.
Ce généreux donateur put constater que sa générosité aiguisait les appétits. Un premier couteau de la maffia de la prédation voulut lui extorquer trois milliards de Fmg. Il ne sut que refuser. Par ses commissionnaires, ce premier couteau diminua peu à peu ses prétentions pour en arriver enfin à 500 millions, mais sans toutefois obtenir satisfaction. Le donateur s’en plaignit en très haut lieu. Le premier couteau reçut bien une lettre de limogeage, mais ne quitta pas sa fonction.
Que certains investisseurs potentiels n’aient pas été prêts à cracher au bassinet pour faire fructifier leurs capitaux, on en a d’autres exemples. Il y a quelque trois ou quatre ans, un fonds d’investissement proposa à la Transition un plan pour l’électrification de 6 ou 7.000.000 de Malgaches dans des régions qui n’avaient pas l’électricité, notamment avec l’installation de petites centrales hydrauliques utilisant donc une énergie renouvelable. Aucune participation financière de l’État n’était demandée. Ce qui lui était demandé, c’était de donner son accord. Il ne fut jamais répondu au courrier adressé au Président de la Transition. Serait-ce un illettré qui devait y répondre ? Ou bien était-ce un prédateur potentiel ? Rien n’est complètement clair.
Par la grâce de la nouvelle transition – la démocratique celle-là –, une révélation est parfaitement transparente. Une personnalité ministérielle gérait un important dossier d’investissement. Le dossier était prêt, toutes redevances payées à l’État. Il ne manquait plus que la signature ministérielle et la personnalité s’apprêtait à le faire. Elle reçut alors un coup de téléphone du parrain hâtif qui lui interdisait de signer. Elle dit qu’elle ne voit pas pourquoi, puisque tout est en ordre. Le téléphone lui répond qu’il peut encore tirer 40 millions de dollars de cette affaire. Et sentant la réticence à s’exécuter, le téléphone lui dit alors que si la signature est faite, il ne pourra pas garantir la sécurité de la personnalité. Une vraie pratique mafieuse.
Pour finir ce premier cadastre, cette histoire qui se raconte au ministère des finances. Il est une fois – c’est bien un présent – un fonctionnaire du ministère qui, ce vendredi-là , rentra comme d’habitude chez lui. Effroi du fonctionnaire, quand il revint le lundi dans son bureau et qu’il y constata la disparition d’un carton qui y était le vendredi. Il le chercha partout, fit le tour des pièces voisines et interrogea, interrogea, interrogea. Personne ne l’avait vu et ne pouvait lui venir en aide. Le carton contenait 250 millions de Fmg. Abasourdi, le fonctionnaire décida de ne pas porter plainte. Sa peine n’était donc pas récompensée.
Les premières petites mesures
Avant de partir à Addis-Abéba, Hery Rajaonarimampianina a tenu un conseil des ministres. Toute une série de petites mesures ont été sitôt rendues publiques.
Sans le préavis qu’auraient souhaité des personnes concernées, un avis public de la présidence enjoigna à tout un chacun de reconduire à Ambohitsorohitra les voitures de la Présidence au plus tard le 31 janvier. Et vendredi, il y avait beaucoup de belles voitures dans le parc d’Ambohitsorohitra. Parmi elles, il en est qui manifestement ont été maltraitées et devront passer par un salon de beauté. Toutes devront aussi voir le médecin de la présidence pour quelques opérations, greffes ou échanges standard. Devrons-nous alors plaindre tout un peuple tgéviste condamné maintenant à se mêler au peuple des transports en commun ? Cette façon de faire bien voir de façon apparente à Antaninarenina laisse entrevoir le nombre des privilégiés de la transition hâtive. Ils bénéficiaient de voitures achetées par Ravalomanana pour les chefs d’État, les premiers ministres et les ministres qui avaient été invités au Sommet de l’Union Africaine de 2009. Rajoelina en avaient dotés ses partisans.
Si l’on écoute la presse, le gouvernement aurait « limogé  » le secrétaire général de la Présidence et le directeur de cabinet du président hâtif. Ils n’ont pas été limogés ; ce sont des décrets qui ont tout à fait normalement (manara-penitra) mis fin aux missions de Hery Resampa et de Rija Rajaonson.
Mesure importante aussi que la suppression de la Direction de la Sécurité du Territoire (DST) et de la Force d’Intervention Spéciale (FIS) que la Transition avait créées pour être son bras armé et son service de renseignements. Ils sont réintégrés dans les organismes existants et leurs personnels soumis à leur contrôle.
Terminons par trois interdictions. D’abord celle faite aux ministres de procéder à des nominations à des emplois de fonctionnaires. Ensuite interdiction de toute vente de biens de l’État. Enfin interdiction faite à l’administration d’acheter des voitures neuves. Derrière ces interdictions, on entrevoit tous les abus et trafics de la période hâtive. Ces premières mesures sont de bon augure, mais l’avenir n’est pas sà »r. Si les institutions internationales, qui estiment que la population de la Grande Ile atteint maintenant entre 25 et 30 millions d’habitants, sont prêtes à l’inonder d’aides, dons et prêts de toutes sortes, l’inondation reste conditionnelle. Par une opération chirurgicale, la nouvelle transition doit se séparer de tous ses éléments prédateurs. S’il en ait qui pensent que les fruits de leur prédation sont en sécurité dans des banques paradisiaques, il faut qu’ils savent que les différents avoirs sont connus des services de renseignements internationaux. La SADC n’a finalement pris aucune des sanctions un moment prévues et les laissent jouir de leurs biens mal acquis. A eux de savoir se faire discrets et de renoncer à toute nouvelle prédation. Tout est clair. S’ils ont un minimum d’intelligence, le parrain et sa maffia devraient l’avoir compris.
Puissent ces fady nouveaux être démocratiquement respectés. Puisse personne ne les enfreindre. Puisse notre pays mieux se porter et avoir une gouvernance dirigée par le discours-programme de l’investiture.
Vos commentaires
6 février 2014 à 10:42 | jules (#2904)
Bien trop optimiste cet article, un predateur en remplace un autre, et il ne cherche qu’a placer ses billes pour lui aussi gagner au loto des élections.
La prochaine guerre a Mada ne sera pas contre la pauvreté ou la descolarisation ,mais entre bandes mafieuses qui ne veulent pas partager le gateau
Mada crève doucement ,bientot 97.5% de pauvres, enfin Mada champion du monde, yes !!!
Et qui sait quand aura lieu le prochain coup d’état ? Dans peu de temps ,c’est quasi certain.
6 février 2014 à 12:33 | thonrouge (#903) répond à jules
Et bien, je vois que Jules « pète » l’optimisme et que ses propos sont revigorants. Je ne les contesterai pas, j’espère simplement qu’il se trompe.
Sinon que reste-t-il ?? Le gaz ? Oui mais ça peut être dangereux pour les voisins et parfois on ressort simplement grand brulé. Tous les autres moyens demandent connaissances techniques et sont généralement hors de prix surtout si l’on envisage dans le nucléaire qui aurait le mérite au moins de résoudre le problème dans son intégralité Seule la bonne corde à noeud coulant reste abordable sur un plan économique et le taux de réussite atteint des sommets.
Bien que basés sur de réelles évidences ces propos émanent-ils d’un fervent partisan du redressement de son pays ??? On est fondé de se poser la question, et lui en adresser une : Qu’as-tu fait pour ton pays ???
Car à l’évidence, Jules n’a pas envi de faire grand chose pour faire avancer le « Schmilblik  » !!
6 février 2014 à 15:50 | jules (#2904) répond à thonrouge
Jules, moi donc ,se contente d’aider qd il le peux sa famille ,et vu le dynamisme economique ,j’ai de plus en plus de mal a faire face.
Le moyen ,le plus rentable est la noyade, dans le lac anosy de préférence car si tu te rates ,t’es sur de crever d’une infection.
Apres, un autre moyen de mourir pas cher ,tu te balades avec, au choix ,un téléphone,une montre,un collier, un bracelet et tu attends (pas longtemps) de te faire agresser et tu refuses de te laisser faire.
Quand on est pauvre ,il faut de l’imagination pour mourir pas cher. La premiere bonne idée fut d’aider le dj a prendre le pouvoir, maintenant ça déroule tranquille , famine,peste,cholera,criquets,insécurité,empoisonnement en tout genre.
« faut pas pleurer qu’on a mal quand on se cogne la tete contre les murs ».
6 février 2014 à 10:53 | Isambilo (#4541)
J’aurais aimé avoir des noms, pour le ministère des finances par exemple.
Il doit y avoir erreur à propos de ce fond d’investissement proposant d’installer des stations hydroélectriques sans contrepartie. Ce n’est pas exactement le but des fonds d’investissement. Et bizarre, Rajaonarimampianina avait émis l’intention de mettre en place des stations de production d’électricité un peu partout. Y-a-t-il un lien ?
6 février 2014 à 10:56 | Paulo Il leone (#6618)
Etat des lieux peu glorieux ! Reste que le constat est conforme à la triste réalité.
Une seule « ombre à ce sombre tableau » (mdr, je jure que j’lai pas fait exprès) :
pourquoi JPD traite-t-il avec la belle condescendance dont il est coutumier les forumistes qui s’offusquent du montant des dépenses somptuaires liées à « l’intronisation » du nouveau président ?
Au lieu de « rincer » au romanée-conti ou au Petrus tous ces pique-assiette ventrus, pour la même somme, le nouveau président aurait pu inviter ceux qui n’auront jamais l’occasion de faire bombance dans cette vie et leur faire servir un bon repas nourrissant.
Un billet un peu long pour dire l’évidence : le dj et ses sbires sont d’ignobles bandits de grand chemin.
6 février 2014 à 12:03 | Inglewood (#6780) répond à Paulo Il leone
Bof, états des lieux peu glorieux comme vous le dites.
La transition n’a été qu’une période faste du gangstérisme politique, sans plus.
Cette Nouvelle République est née des cendres du règne de la mafia politique : Le Juriste Fou a laissé son testament : la Constitution de cette fameuse IV République génératrice d’une autre crise. Tout cela n’est que pâle copie d’un pouvoir à l’autre.
Du côté du droit international, en élisant ce Président : Adieu les îles Eparses.
Nous allons revenir à la case de départ.
6 février 2014 à 13:15 | Paulo Il leone (#6618) répond à Inglewood
Norbert le rat passera à la postérité comme ayant été le mentor « et non moins » éminence grise du jeune Caligula* Malgache.
Sa « constitution » bâclée « et-non-moins » taillée sur mesure pour le dj-fou, ouvre la voie à la prochaine crise qui se pointe déjà à l’horizon, sauf si HR réussit son numéro de funambule politique.
*empereur romain cruel et sanguinaire du 1er siècle après J.-C.
6 février 2014 à 12:02 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)
N’abusez pas trop du terme « DEMOCRATIQUE ».
Basile RAMAHEFARISOA-1943
b.ramahefarisoa@gmail.com
6 février 2014 à 13:40 | leclercq (#4410) répond à RAMAHEFARISOA Basile
Bonjour
Tiens , tiens , c’est plutôt surprenant de votre part , vous qui n’arrêtez pas de precher la soi-disant DEMOCRATIE et AUTRES RECONCILIATIONS NATIONALES , en même temps , il est vrai qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, sauf qu’ en ce qui vous concerne , c’est carrement un grand virage à 360°, attention aux vertiges !!!
12 février 2014 à 15:19 | FlipFlap (#8179) répond à leclercq
360...c’est revenir à la position initiale ça !!
6 février 2014 à 12:26 | Gérard (#7761)
oui monsieur
il faut être ici délibérément optimiste
ce pays, ou je suis étranger, ne manque aucunement des élites capables de le redresser
cette légitimité dont le nouveau président bénéficie aujourd’hui lui suffira t elle pour écarter la bande de (le)loups de prédateurs qui vont très mal supporter de devoir abandonner leurs privilèges
Il faut , et il suffit peut être que ce nouveau pouvoir s’entoure des personnes compétentes en puisant notamment dans la diaspora ainsi que dans son « opposition »
il semble en manifester la volonté
d’ailleurs que veut dire le mot opposition en l’absence de programme politique
les « camps » d’ici ne sont pas des partis politique, mais des coteries
alors messieurs SVP , tous unis, au moins provisoirement, pour convaincre les bailleurs de miser à nouveau sur votre pays
6 février 2014 à 12:31 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)
De la transition hâtive (-durée 5 ans-)
Ã
la transition démocratique issue d’une élection au forceps des Nations Unies.
Les Nations Unies ne sont pas le réservoir de la vérité.
Pour Monsieur le Président de la République,Chef d’Etat de Madagascar Hery RAJAONARIMAMPIANINA :
« LA RECONCILIATION NATIONALE EST PRORDIALE ».
Il continue :
« Réconciliation Nationale =Amnistie Générale »,il reste « LE GRAND PARDON ».
De là ,vers un Etat de droit.
Le respect de la hiérarchie des normes.
Le régime politique Malgache est un régime hybride (-semi-Présidentiel,semi-Parlementaire-).
Le Président de la République nomme le Premier Ministre .Il a, en principe,une complète liberté dans son choix.
Au Gouvernement et aux Parlementaires .
L’initiative de la loi appartient==à la fois==au Gouvernement et aux parlementaires (-députés de Madagascar et Sénateurs-).
Un député élu au suffrage universel direct est un « DEPUTE DE MADAGASCAR ».
Le Gouvernement prépare des projets de loi et les Parlementaires des propositions de loi.Dans la rélité ,la très grande majorité des lois sont d’origine gouvernementales.
Une proposition de loi ou un projet de loi est adopté lorsqu’il est voté dans les mêmes termes par l’Assemblée Nationale et le Sénat.
Dans certains cas,lorsque le désaccord persiste entre les Assemblées,le dernier mot peut revenir à l’Assemblée Nationale.
Le texte de loi est promulgué par le Président de la République dans les 15 jours suivant son adoption.
Le Président de la République,le Premier Ministre,le Président du Sénat
à suivre...après mon rendez-vous
6 février 2014 à 16:53 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à RAMAHEFARISOA Basile
rectification :
dans la réalité..
6 février 2014 à 17:27 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à RAMAHEFARISOA Basile
de retour à 14H57
suite...
POUR LA SAISINE de LA HAUTE COUR CONSTITUTIONNELLE ,avant promulgation de la loi.
Le Président de la République,le Premier Ministre,le Président de l’Assemblée Nationale et le Président du Sénat,« X » Députés de Madagascar ,« X » Sénateurs
==pour la saisine à priori==avant la promulgation de laloi.
Un contrôle de constitutionnalité à postériori pourraitetre institué.La Haute Cour Constitutionnelle serait alors saisie par le Conseil d’Etat ou la Cour de Cassation ;
LES LOIS.
Les lois doivent être connues (-publiques-).Personne ne peut y échapper,elles doivent s’appliquer réellement.La transgression de la loi doit entraîner des sanctions
Un Etat de DROIT suppose des normes juridiques qui sont ,elles-mêmes hiérarchisées d’une manière explicite.
« LA DECISION D’UN GENDARME VAUT AINSI MOINS QU’UNE LOI »-
ORDRE HIERARCHIQUE
Constitution du Pays,Madagascar,
Ententes internationales signéezs par l’Etat Malagasy,
Les lois,
Les règlements.
TOUTES LES DECISIONS ADMNISTRATIVES PRISES QUOTIDIENNEMENT PAR LES ORGANES DE L’ADMINISTRATION PUBLIQUE SE SITUENT AU DERNIER ECHELON DE CET ORDRE.
Le Pouvoir d’un fonctionnaire n’est absolu parce qu’il est encadré par cette hiérarchie.
Un citoyen,devant un abus présumé ou réel,==pourra ainsi utiliser==les normes juridiques supérieures,pour demander==une correction== ou
==une réparation==
Après avoir examiné la teneur de la requête,les Tribunaux rendront un jugement en se référant à la hiérarchie des normes.
« GLOBALEMENT,un ETAT DE DROIT n’est pas nécessairement »DEMOCRATIQUE« mais »TOUT ETAT DEMOCRATIQUE« est un »Etat de DROIT".
Claude Lefort écrivait :
« L’Etat de Droit a toujours impliqué la possibilté d’une opposition au Pouvoir,fondée sur le »DROIT".,voire le recours à l’insurrection contre un Gouvernement illégal
"De la transtion hâztive à la transition démocratique,c’est un titre attrape-mouches.
OUI,
« MADAGASCAR AUX MALGACHES,UNE et INDIVISIBLE ».
« Réconciliation Nationale=Amnistie Généraleet »LE GRAND PARDON"-
+++++++« Nous pourrons faire mieux que Mandela et Mugabe »+++++++
Basile RAMAHEFARISOA-1943
b.ramahefarisoa@gmail.com
6 février 2014 à 13:54 | RAMBO (#7290)
Certes ,il y a beaucoup à dire sur cette passation de pouvoir mais pitié, cessons de faire toujours référence à ce qui se pratique en Europe. Tout est symbolique et propre à chaque pays selon les « fomba » ou us et coutumes. J’ai beaucoup apprécié ce geste de don de la « clé » de la République au nouveau Président par le sortant. C’est un geste fort et pour les Malgaches, je pense, celui qui reste ou celui qui s’en va n’a pas beaucoup d’importance. Certes, dans son discours en Français, le Président nouvellement élu a fait presque copier/coller au discours de Sarkozy en 2007 mais il n’a pas « singé » de tout ce qui est protocole, tant mieux parce que pour le Malgache, le plus important c’est celui qui détient la clé.
Certes il y a beaucoup de petites maladresses de la part du Président Hery RAJAONARIMAMPIANINA mais, je tolère pour les formes, je préfère le juger sur sa manière de gérer une situation de crise. Donc j’attends pour voir.
Je vois par contre en l’homme du nouveau Président Malgache la prudence, contrairement aux autres que certains jugent hâtifs. C’est un signe de sagesse d’agir en temps et en heure et le Malgache a une grande réputation de « mora mora » qui est plus une qualité qu’un défaut pour moi. Malgré les pressions qui surgissent de toute part, il reste serein, observe et consulte...
Plus d’un rêvent d’un clash entre Hery et Andry, je sais, mais ils peuvent toujours attendre Paul, comme on dit ici parce que Hery et Andry sont les « winning tandem » que Madagascar a besoin. Il y aura quelques scènes de ménage certes mais sans gravité. Ils ont appris aussi le « vazaha mody miady » pour jeter les confusions chez l’adversaire et malheurs à ceux qui tombent dans le panneau...
6 février 2014 à 14:22 | Boris BEKAMISY (#4810) répond à RAMBO
100 % d’accord avec Rambo !
Rambo !! les « ARROSAGES » des differents camps suite aux resultats de la legislatives rechauffent en ce moment meme NOMBREUX SALLONS TANANARIVIENS , Venez prendre part « aux FETEs » Rambo !
il n’est pas interdit de faire la fete !Robinson Crusoé qui aime bien les FETES BIEN ARROSEES devrait etre content quelque part meme s’il n’est pas elu DEPUTE il est, c’est sùr , invité quelque part par des AMIS
Vive HVM et Vive RAJOELINA
Vive LA FETE
Vive Madagascar !
6 février 2014 à 15:40 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)
Bonjour et bonne journée à tous.
Le nom du SG de la présidence de la HAT est HAJA RESAMPA.
L’achat en masse des voitures par l’état était l’Å“uvre du précédent régime en prévision de la réunion de l’UA.
Le chômage n’est pas le propre du régime de la HAT depuis 2009 mais il est la conséquence de la crise financière mondiale de 2008 et la mauvaise gouvernance du régime précédent, objet d’une demande d’explication suivi de la suspension des financements par les bailleurs de fonds traditionnel. Et en bon communicateur, on dit/écrit toujours, « Pour des raisons indépendantes de notre volonté/ à cause de mauvaise gouvernance/ de coup d’état …etc.... », pour faire porter le chapeau à autrui (la HAT en ce qui nous concerne). Dommage que les borgnes et les pseudos-intellectuels se les approprient/arrachent sans discernement pour en faire leurs crédos.
6 février 2014 à 15:43 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à plus qu'hier et moins que demain
lire à cause de votre mauvaise gouvernance/ coup d’état..., votre pays n’est plus éligible à l’AGOA, on a été obligé de suspendre les financements, etc...
6 février 2014 à 16:00 | Turping (#1235)
>Le nouveau élu Hery Rajaonarimapianina était arrivé plutôt peu avant Rajoelina et reparti avant le PHAT ,de la transition sortante alors que cela devait être le contraire dans un pays en voie de la démocratie y compris même en Afrique .
>A part les bling -bling aux frais des citoyens lambda malgaches ,l’ancien locataire d’Ambohitsirohitra et d’Iavoloha laissait encore croire que son pouvoir ne s’arreta pas au stade de la transition mais de transformer le coup d’état masqué sous la forme d’une révolution orange incomparable à celle de la révolte estudiantine de 1972 ,en un pouvoir légal démocratique .
>Vu que la majorité parlementaire choisit le premier ministrable ,le MAPAR ne risquera pas de passer à côté de la plaque ,les chantages ,etc...
> Les élections ont été bien organisées par la transition sortante bien calculées en ayant utilisé tous les dispositifs étatiques à ce que les 5années de transition où les voyous ,les mafieux ,les fêtards continuent encore leur fête sous prétexte que le président nouvellement élu ne devrait pas couper le cordon ombilical avec ceux qui l’ont propulsé à être sur le trône du pouvoir après avoir écarté son ennemi number one ,l’ex-président exilé de l’Afrique du Sud.
Jean Pierre Dominichi ,l’Afrique ,les états africains sont condamnés dans la plupart à vivre dans l’ingérence de la corruption depuis l’indépendance où le pouvoir ne sert qu’à s’enrichir , se gaver où les malgaches peu scrupuleux ,les élites même qui ont substitué au rôle des colons .
>La vraie problématique et la tendance à dire que c’est toujours la faute des autres ,des étrangers ,etc...même si les influences extérieures jouent aussi un rôle non négligeable ,de l’immixtion .
>D’abord ,pour sortir du bourbier ,les résolutions des crises de la pauvreté d’un pays souverain ,indépendant demandent un grand changement de mentalité ,de coutume et us sur le côté politique qui n’a jamais évolué guerre depuis l’indépendance .
>C’est le grand changement ,avec la rupture des politiques menées depuis l’indépendance qu’il faudrait entreprendre .
>L’assainissement du paysage politique est loin d’être sur le bon chemin sans faire des sacrifices énormes car la destruction de ce pays depuis 1975 est loin d’être acheminée si on n’est même pas dans la phase d’arrêter et de recommencer sur de nouvelles bases .
>Le pire c’est que beaucoup surtout la génération née après 1970 ne savent pas comparaitre celle d’avant.
>Comme étant favorable à l’indépendance de Madagascar et le retour au regime monarchique ,l’ère Tsiranana a connu une certaine stabilité économique et de paix jusqu’en 1972 lors de sa chute .
>Le pays devait redemmarer par la transition de Ramanatsoa puis par les reformes initiées par le feu Colonel Ratsimandrava ,sur le « fokonolona »,le vrai tournant pour l’acquisition de l’indépendance et de la souveraineté nationale .
>Je ne rentre pas dans les détails sur la notion ethnique ni le terme de « tribalisme » inventé par le colonialisme mais plutôt pour un pays où les malgaches quelque soit son origine ethnique devrait s’unir ensemble pour le progrès.
>La présidence du nouveau élu ne sera jamais une présidence de changement que s’il ne parviendra à s’écarter de l’équipe de la transition dans sa majorité pour gouverner le pays car dans la transition ,il y a eu beaucoup d’opportunistes que des gens de qualité ,de compétence à relever réellement ce pays sans chercher à faire du businesss en détournant le denier public et aussi corrompre avec les mafieux pour des intérêts lucratifs non producteurs d’emploi ....toujours en train d’attendre les aides internationales sans les utiliser à bon escient mais de les dilapider aux frais des générations futures ....alors que les s.alopards placent leur argent ailleurs dans les paradis fiscaux ,ou se font construire des maisons ,des 4X4 etc....
>Le nouveauu président pourra réussir s’il abandonnera ses faux amis de compagnon afin d’opter vers l’ouverture ,de compétence où à Madgascar il ne manque pas des Hommes et de Femmes qui sont capables de rélever les défis.
>Certes ,les destructions depuis 1975 ne seront pas réparables en 3ans mais au moins la bonne volonté d’aller sur le bon chemin sera un signe de prospérité ,une autre façon de voir le monde du XXIème siècle surtout Madgascar est un pays qui a ses atouts ,de grande potentialité .....
6 février 2014 à 20:31 | zanadralambo (#7305) répond à Turping
Salut, Turping. Le nouveau président donne des gages en vue d’une future bonne gouvernance. La distance qu’il met, avec une insolence étonnante, entre lui et les barons du régime honni en est la preuve.
Lui laissera-t-on le temps de mener ses projets à terme ? J’espère qu’il ne connaîtra pas le sort de Ratsimandrava, la bande de voyous qu’il essaie de dégager ne se laissera pas faire...
6 février 2014 à 21:28 | Turping (#1235) répond à zanadralambo
Salut l’ami Zanadralambo,
Espérons que le changement prôné par le nouveau président élu ne soit pas un discours de quelqu’un qui prêche dans le désert mais plutôt un élan partagé pour refonder ce pays tant miné ,dilapidé par des errements politiques stériles où la pauvreté ,les misères gangrènent autour des conflits d’intérêts ,le népotisme ,le clanisme ,les règlements de compte,etc....
Patientons ,on attendra ce que tout cela va donner en attendant la composition du nouveau gouvernement ,etc....puis on verra les actions ,suivis des kabary ,des promesses prometteuses lors des allocutions présidentielles.
6 février 2014 à 22:07 | Mihaino (#1437) répond à Turping
Rien à ajouter Turping .
J’estime quand même que l’article de JP.Dominiccini est trop long mais facile à lire. Une synthèse de ses développements aurait attiré plus de lecteurs et d’intervenants dans cette colonne !
Amitiés
6 février 2014 à 17:24 | betoko (#413)
Il y a une chose dont monsieur Jean Pierre Domenichini fit semblant d’oublier .Avant l’arrivée de Marc Ravalomanana au pouvoir il y avait certes de la corruption mais pas aussi flagrant et important qu’entre 2002 et 2009 ,Il nous suffit de nous poser la question pourtant pour quoi tout d’un coup le nombre de parti politique a brusquement augmenté ? Réponse c’est que ça rapporte beaucoup et Marc Ravalomanana a été l’initiateur et a donné l’exemple . Pourquoi Monsieur Jean Pierre Domenichini n’avait rien dit ? C’est très simple , quelqu’un de très proche de son épouse défunte(née Ramiaramanana) est un grand ami de Marc Ravalomanana et qui porte le même nom Ramiaramanana . Ce monsieur était maire d’Antananarivo juste après Marc Ravalomanana , et tout le mode savait qu’il y a eu des détournement de fond public à la mairie de Tana .
Comme vous tous j’ai entendu ce matin du 5 février sur Free FM par Lalatiana et repris par Jeannot Ramambazafy sur Madagate.com à combien s’élevait la dépense pour le banquet d’investiture de Hery Rajaonarimampianina à Iavoloa, je suis aussi dégoutté comme tout le monde . Je me pose la question , à savoir si j’ai bien fait d’avoir voté BLANC , quand je pense que des milliers de gens meurent de faim rien qu’ à Tana .Une manque de pudeur flagrante
6 février 2014 à 17:47 | Isambilo (#4541) répond à betoko
Vous savez qui a payé la facture ? Est-ce le budget de l’état ? Si je ne me trompe c’est un partisan de Rajaonarimampianina qui a financé cette grande bouffe.
6 février 2014 à 18:12 | betoko (#413) répond à Isambilo
Je veux bien vous croire mais qu’il nous montre la facture + le chèque , puisque le nouveau président de la république voulait la transparence à tout ce qu’il entreprend . N’empêche que ça fait bling bling comme Sarkozy et aussi impudique pour un pays aussi pauvre que le notre . Nous serons encore la risée du monde entier
6 février 2014 à 19:27 | ASSISE (#1505) répond à betoko
Sarko, môdely, fanka-tahaka.
Tsy haiko aloha ny antony nifidianana izay nifidy (nanana safidy), tsy tia hiteny anao intsony aho hoe : Mina Fotsiny Ihany ?
Aza kivy e
6 février 2014 à 17:45 | betoko (#413)
Dans la 3 éme paragraphe ,vous disiez Monsieur Jean Pierre Domenichini UNE TRANSITION HÂTIVE et qui a engendré le chaumage . Hâtive dites vous ? Dites nous à quel moment la révolution ORANGE devrait voir le jour , peut être au moment où Marc Ravalomanana aurait le pouvoir absolu , dictateur , despote fasciste , que toute l’économie soit entre les mains de la famille Ravalomanana ?
Il me semble que vous êtes prof de fac , donc un intellectuel averti .
Avez vous quitté la France après Mai 68 ? est ce que Mai 68 était une révolution hâtive comme le printemps de Varsovie ou la destruction du mur de Berlin . Je ne savais pas que vous êtes aussi RÉAC , Je ne vous cache pas que vous m’avez déçu
Cordialement
6 février 2014 à 21:53 | elena (#3066) répond à betoko
Mai 68 c’était il y a 45 ans, comparer le printemps de Varsovie, le mur de Berlin à la révolution hâtive de Madagascar !! Oh,là ,là , toujours décalé, mais vous êtes resté figé à quelle époque ????!!!!!!!
Même le mot réac n’est plus utilisé de nos jours, vous sortez de la naphtaline ?
6 février 2014 à 18:56 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)
Mai 68,c’était la guerre des dortoirs animée,à l’extérieur, par la Guerre ==aux==Vietnam.Point barre !
Le début de la « CHUTE DE LA FRANCE »=Interdit d’interdire..Le Chaos et le chienlit !
Basile RAMAHEFARISOA-1968
b.ramahefarisoa@gmail.com
6 février 2014 à 21:22 | betoko (#413) répond à RAMAHEFARISOA Basile
Encore une bêtise de Basile , C’est tout ce que Mai 68 vous a appris après tant d’années vécu en France ? C’est lamentable
Autre chose , vous avez déclaré que le retour de Marc Ravalomanana est acquis , d’où tenez vous cette information à 2 euros ? Lalao Ravalomanana lors de son retrour d’Afrique du Sud a répondu ,Je me remets à Dieu (Au sujet du retour de son mari à Madagascar )
A propos , absente depuis des mois d’Afrique du Sud , je suis très étonné que Madame n’est restée que 72 heures auprès de son mari . Qu’est ce qui se passe entre eux ? Je vais appelé Gala , Voici ou France dimanche peut être pour nous éclairer MDR
7 février 2014 à 03:45 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à betoko
Ne vous tracassez du cas de Monsieur le Président Marc RAVALOMANANA.Son affaire est acquise.
« Monsieur le Président Marc RAVALOMANANA figure parmi les requérants de l’indemnisation,prévue en son article 27 de la feuille de route,pour les victimes des événements politiques de la période 2002-2011 ».
Ce fond de solidarité verra la contribution de l’Etat Malgache mais aussi de la Communauté Internationale.
Monsieur le Président Marc RAVALOMANANA évite le sujet de l’AMNISTIE en maintenant qu’il est innocent des crimes qui lui sont imputés.
« ET JE SUIS DE SON AVIS ».
C’est normal qu’il demande réparation pour ses biens détruits,le 26 janvier 2009.
Mais le Général Sylvain RABOTOARISON prévient que les procédures d’obtention de cette contribution internationale==prendront==du temps.
Alors Monsieur Monsieur le Président Marc RAVALOMANANA prend son temps pour rentrer.
Mais..son affaire du « RETOUR AU PAYS » est réglé.Point barre !
Pour Mai 68,j’y ai vécu alors je sais de quoi je parle.
Bien sà »r,à la suite,il ya des changements de comportement :
« INTERDIT D’INTERDIRE » et c’est le début des « bordels »dans les moeurs etc...
Basile RAMAHEFARISOA-1943
b.ramahefarisoa@gmail.com
7 février 2014 à 08:52 | l’ankarana (#6795) répond à RAMAHEFARISOA Basile
—Est-ce normal d’indemniser Ravalomanana, après tout ce qu’il a volé à l’état ? Il est bien probable que le préjudice qu’il a fait subir à l’état, donc au peuple, dépasse de loin le préjudice que lui-même a subi. Il lui reste certainement assez d’argent mal acquis pour s’indemniser lui-même. Une indemnisation par l’état serait perçue par beaucoup comme une profonde injustice.
6 février 2014 à 19:07 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)
Sauf erreur de ma part
MAPAR a 39 Députés de Madagascar sur 147 élus Députés de Madagascar.
Pour quatre députés,une électionnelle partielle à refaire.
Basile RAMAHEFARISOA-1943
b.ramahefarisoa@gmail.com
6 février 2014 à 21:25 | betoko (#413) répond à RAMAHEFARISOA Basile
Pas 39 pauvre imbécile , mais plus .Encore une affirmation débile comme d’hab . Quand est ce que vous arrêtez de raconter des c.o.n.n.e.r.i.e.s ?
7 février 2014 à 03:42 | Radepy (#7163) répond à betoko
39 ou plus, c’est toujours bien PEU pour un « mapar » qui avait, durant quatre années et pendant ces élections, tous les moyens pour rafler les 2/3 des sièges mais en vain ! A sa place, je m’abstiendrai de faire de la Politique.
7 février 2014 à 04:01 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à betoko
02-Région Alaotra Mangoro,
02-Région Amorin’i Mania,
06 Région Analamanga
02 Région Analanjirofo
02 Région Androy
01 Région Anosy
04 Région Atsimo-Andrefana
05 Région Atsimo-Atsinanana
00 Région Betsiboka
03 Région Boeny
02 Région Diana
01 Région Haute Matsiatra
00 Région Ihorombe
02 Région Itasy
01 Région Melaky
03 Région Région Menabe
00 Région Sava
02 Région Sofia
01 Région Vakinankaratra
04 Région Vatovavy-Fitovinany
39 / 147 élus Députés de Madagascar.
IL RESTE QUATRE DEPUTES DE MADAGASCAR A ELIRE « encore ».
6 février 2014 à 22:13 | violety (#3681)
Mais bon sang qui est ce Corse qui se trompe d’île ?? occupez vous des mafieux corses et des poseurs de bombes et des assassinats sur votre île au lieu de nous donner des leçons ici. Nos ex Présidents ont eu tous leurs défauts, comme vos ex Présidents en ont eu aussi,et même l’actuel qui se disait « président NORMAL » et qui fait rire le monde entier ces derniers jours ! arrêtez votre humour corse , merci.
7 février 2014 à 02:29 | NY OMALY NO MIVERINA (#1059)
Il est vrai que pour diriger un pays il ne suffit pas d’être expert comptable et économiste ...
La politique c’est autre chose.
Comme Hery Rajaonarimampianina n’a pas de parti politique, peu d’expériences politiques en tant que Ministre des Finances (pour 5 ans) plutôt très technique , a maintenant besoin d’être épaulé par un (ou 2 ou 3) conseiller(s) à la fois politicien(s) expérimenté(s) doté(s) d’une connaissance juridique et historique indéniable et incontestable. Comme le cas du Président Pompidou avec Balladur et Jacques Delors comme conseillers directs ... ou Mitterand avec Attali et Régis Debray, ...
En prime, nos politiciens (comme certains journalistes et forumistes de M/car) sont très férus des textes juridiques sans maîtriser convenablement le sens et la procédure ... qui se font piéger lamentablement à tout bout de champ ...
Cas concret et récent, la passation du pouvoir entre Rajoelina et Rajaonarimampianina, la communication du Général Ravalomanana, ... où les règles de protocole élémentaires ont été bâclés ... à commencer par la courtoisie.
Patience, n’anticipons rien ! Attendons la formation du cabinet et du Gouvernement de Hery Rajaonarimampianina ... de, pratiquement, sa propre compétence et volonté.
Voilà !
7 février 2014 à 02:42 | NY OMALY NO MIVERINA (#1059)
Ce qui est bien avec Hery Rajaonarimampianina c’est sa méthode comptable ...
Arrêt de tous les comptes (ni « achats », ni « ventes », ni nominations, ni transactions, ni attributions de droits de dernières minutes ...),
Inventaire de ce qu’il « hérite » : biens meubles et immeubles, ...
...
Et il a raison car il est investi d’un mandat et doit rendre des comptes à son mandataire qu’est le Vahoaka et les autres Institutions représentatives (Assemblée nationale, Sénat, H.C.C., ... Fokonolona).
Tout à fait normal et rationnel.
« Ny mahery tsy maody tsy ela velona ! », dit-on !
7 février 2014 à 03:59 | Radepy (#7163) répond à NY OMALY NO MIVERINA
C’est une décision tout à fait normale après une passation mais pourquoi vous étonne t-elle ? C’est une méthode universelle ... de gouvernance !
D’autre part, elle traduit ou confirme la mauvaise gouvernance de ses prédécesseurs ... dont il était témoin pendant toute la période transitoire.