Omer Beriziky regrette qu’il y ait toujours des individus qui enfreignent la loi en exploitant et en exportant du bois de rose ; réduisant ainsi à néant les efforts déployés par le gouvernement. C’était lors d’une réunion du Comité de pilotage ce lundi 12 août à Mahazoarivo. Le Premier ministre (PM) Omer Beriziky dénonce les différences de perception ou les divergences parmi ceux qui doivent appliquer la loi, entravant dès lors la lutte contre le trafic de bois de rose. Il déplore que les efforts et initiatives du comité de pilotage depuis un an soient bloqués par des hauts responsables de l’État qui protègent les individus impliqués dans ce trafic de bois de rose et qui courent toujours. Aucun des propriétaires des cargaisons saisies n’a été arrêté sinon ils ont vite recouvré leur liberté. Ces trafiquants bafouent la loi qui est en vigueur (décret 2010-141) constate-t-il amèrement.
Selon le PM, le Comité de Pilotage pour le bois précieux notamment le bois de rose qui regroupe la Primature, le ministère de l’Environnement et des forêts, les acteurs non étatiques et la Banque mondiale, est aujourd’hui sur pied (le 5e comité de pilotage selon l’Association des ingénieurs forestiers de Madagascar AIFM). Ce comité dirige des études sur le bois de rose encore sur pied et sur les stocks de ceux qui sont déjà coupés. Il est aujourd’hui en train de définir les possibilités d’exporter du bois de rose car jusqu’à aujourd’hui, cette exportation est encore suspendue d’autant que Madagascar vient de renouveler la convention avec la Cites sur le quota zéro de l’exportation de ce bois précieux. Autrement dit, le comité de pilotage envisage la vente du bois de rose saisi et son objectif final est le zéro déplacement, le zéro stock mais aussi le zéro coupe de bois de rose.
L’expert de la Banque mondiale explique la stratégie du comité de pilotage. Il ne revient pas nécessairement au comité de pilotage d’arrêter les trafiquants ou de bloquer les exportations au port mais à l’État malgache, dit-il. Par contre le comité de pilotage, en tant qu’unité de coordination et d’intelligence, soutient l’État dans son rôle en renforçant ses capacités et en lui offrant les outils nécessaires dans ses tâches d’exécution. L’autre axe stratégique développé par le comité de pilotage est la communication grand public et à l’intention des communautés riveraines de ces ressources (aires protégées) pour leur faire comprendre et les associer à la lutte ; l’objectif est de faire en sorte que la population prenne conscience, qu’elle ait une vision et s’approprie le concept de patrimoine au sujet de ces ressources.
L’AIFM dénonce et appelle à une rencontre nationale
Les ingénieurs des forêts regroupés dans leur association dénommée AIFM prévoient d’organiser une rencontre nationale des ingénieurs pour endiguer la déforestation et le trafic des bois précieux. Il s’agira d’examiner l’exploitation durable des ressources forestières et la gestion rationnelle des ressources qu’elles recèlent ; l’objectif est d’établir une politique nationale de gestion et d’exploitation de la forêt.
Selon le président de l’association des ingénieurs des forêts, Paul Raonintsoa, il ne reste plus que 10 millions d’hectares de forêts naturelles aujourd’hui et le taux de destruction annuelle est de 0,5%. L’AIFM souhaite avec les parties impliquées qu’un objectif permanent de 30 millions d’ha soit accepté par tous et quoi qu’il arrive, tous se mobilisent pour maintenir ce cap – forêts naturelles ou exploitations forestières toutes catégories confondues.
Les ingénieurs membres de l’AIFM ont dénoncé la velléité des gouvernants, notamment de la présidence de la transition, de promulguer une ordonnance afin de revenir sur les décisions déjà prises et la loi en vigueur en autorisant à nouveau les exportations de bois de rose.
Recueilli par Bill
Vos commentaires
Seul remède pour ==tout le monde==
_« IL FAUT LEGALISER L’EXPORTATION DE NOS RICHESSES EN RESSOURSES NATURELLES,bref l’exportation des bois de rose »=
Basile RAMAHEFARISOA-1943
b.ramahefarisoa@gmail.com
Bonjour et bonne journée à tous.
Dans quel pays sommes-nous ? Quant un responsable, à la fois Ministre de l’environnement et des eaux et forêts par intérim et PM, se contente d’un constat amer pour parler d’un des fléaux de son pays : Démission immédiate pour manquement avéré à vos devoirs. Il faut saisir la HCC et les signataires de la feuille de route pour constater son incompétence et pour procéder à son remplacement.
Circuler,HCC et FdR n’ont rien à voir pour la continuité d’un Gouvernement de transition de l’union nationale Malgache
Toujours dans le déni , le premier ministre a raison de dénoncer ( ce que vous ne cessez de faire ) les responsables et ne peut que le déplorer .
Légaliser la vente de bdr c ’est la porte ouverte à l’ extinction de ce qui reste de BDR . /
Ce n’est pas que le PM qui est impuissant. Voyez les magistrats, les administrateurs civils, les militaires, les chefs d’églises, les technocrates...
Tout le monde est impuissant face à Rajoelina. Ils le deviendront encore plus depuis qu’ils ont renié la CI qui était la seule à pouvoir contrebalancer la puissance de Rajoelina.
Voyez le chef de Région, Saina Michel, qui rameute des étudiants pour empêcher la passation du pouvoir ? Tous des impuissants.
Le DJ nous dit : ! « Alors on danse ? »
Entièrement d’accord avec vous. La solution concernant les stocks saisis est de créer une filière d’exploitation sur place afin d’assurer que ce trafic profite à la main-d’oeuvre locale. Par contre, pour lutter contre les abattages illicites, il faut sanctionner très lourdement les agents des eaux et forêts qui sont complices de ce trafic ainsi que les douaniers et autres corps d’état impliqués. Ceux qui ne sont que les petites mains, qui abattent parce qu’ils n’ont rien à manger et que cela va leur rapporter six mois de survie, ceux-là sont victimes du système. La meilleure sanction, c’est de les priver de leur trophée et de leur imposer de participer à un programme de reboisement en échange de nourriture pour leur famille. Une lutte par l’éducation serait plus profitable en l’accompagnant d’une éducation à une auto-suffisance alimentaire. Mais encore faut-il avoir des institutions dignes de ce nom.
>>il faut sanctionner très lourdement les agents des eaux et forêts qui sont complices de ce trafic ainsi que les douaniers et autres corps d’état impliqués.<<
Belle amorce de solution !
En somme c’est un problème de contrôleurs.
Mais il y a des contrôleurs !
Ne manque-t-il pas de contrôleurs de contrôleurs ?
Puis de contrôleurs de contrôleurs de contrôleurs ?
Puis de contrôleurs de contrôleurs de contrôleurs de contrôleurs ?
Ce qui manque assurément c’est un esprit civique à tous niveaux.
Et aussi de routes pour que les déplacements soient plus facilement contrôlés.
Pour compléter ce que vous dites, il faut simplement (si je puis dire) un Etat fort et honnête. La clé du problème est au sommet de la pyramide.
Rien a dire de plus.
Comme toujours la solution la plus simple est la meilleure :-(
La banque mondiale veut suspendre le financement de l’environnement si...si Madagascar débloque l’exportation des bois de rose.
Qu’elle aille au Diable !
Basile RAMAHEFARISOA-1943
b.ramahefarisoa@gmail.com
==Région SAVA==
La région Nord-est de Madagascar==la SAVA==dispose plus de 6900 tonnes soit 6 900 000 Kg de bois de rose ,déjà coupé et prêt à à =ETRE EXPORTE=
Or un kg de bois de rose se négocie à plus de 11 dollars le kg
Manque à gagner :
11 dollars x 6 900 000 = 75 900 000 dollars
1 USD =2177,24904 MGA
75 900 000 x 2 177,24904 MGA = 165 234 300 189 MGA
==165 Milliards MGA ==de perte sèchesse pour la Région de SAVA.
MADAGASCAR AUX MALGACHES.
Basile RAMAHEFARISOA-1943
b.ramahefarisoa@gmail.com
MADAGASCAR AUX MALGACHES. Dites-vous en gueulant...
Mais dites nous, qui sont les opérateurs de la SAVA qui exportent le bois de rose ?
Vous allez encore nous dire que c’est un coup des ONG, ou des étrangers, ou des colons, ou des zombies, mais en aucun cas des MALGACHES de MADAGASCAR. !!!
Jipo@gmail.com s’amuse à envoyer plus de 100 mails ==sans aucun objet==à
Basile RAMAHEFARISOA-1943
b.ramahefarisoa@gmail.com
Merci povr c..Om
Mille fois BRAVO à Jipo !
Il faudrait savoir ce que vous voulez mon vieux , vous demandez à ce qu’on écrive , et lorsque quelqu’un vous envoie des mails et qui + est par centaines avec ou sans motif peu importe , vous n’êtes pas content , ce qui compte avant tout c’est le geste , n’est ce pas ? et puis d’abord , il ne faut pas être bien malin pour exiber « SON ADRESSE MAIL , SON ÂGE SA VIE PRIVEE SES FRAQUENTATIONS ETC ETC sous pretexte d’être »HONNÊTE et OUVERT , mon oeil oui tout ça c’est un besoin de se faire mousser pour mieux cacher un excés de complexe d’infériorité !!! trop tard pour rattraper le tir , vous n’avez que ce que vous méritez alors cessez de vous lamenter , il fallait réfléchir avant , en même temps c’est un peu comme si on demandait à un sourd d’entendre et à un aveugle de voir !! et encore je suis gentille sinon j’aurai dit !!!!
mais bref passons , vous n’en valez pas la peine !!!
BAKOLY
effectivement..le chef de région de l’anosy,guillaume Venance, impliqué dans le dernier cargo transportant du bois de rose, n’a pas été inquiété ! et ne fait même pas parti des chefs de région qui ont été limogés !
Je lis des de commentaires plutot choquantes de la part de Basile dans les blogs. Ce n’est pas une question de souveraineté nationale ...
Le constat est simple : Si l’état malgache venait à exporter du bois précieux illégalement coupé et confisqué, qui provient d’ailleurs souvent de parcs nationaux protégés, il donne un signe d’encouragement aux pilleurs des forêts. En plus les arbres des espèces Dalberghia en question sont actuellement sur la liste CITES Annexe II qui règlemente internationalement leur commerce. Un état exportateur ne doit délivrer un permis uniquement quand il s’est assuré que les espèces en question ne sont pas menacé de disparition, or ce sera difficile à prouver pour les Dalberghia.
Si l’état doit remplir ces caisses avec le fruit d’un traffic illégal il en devient complice et cela encourage d’autres pillages. Il en serait autrement si l’état arrivait à imposer une gestion raisonnée des forêts. Celle-ci doit planifier l’abattage des arbres uniquement quand ils atteignent la maturité et seulement aux endroits prévus à cet effet, mais également la replantation des espèces en voie de disparition afin de redonner des richesses aux générations futures.
Un Suisse qui aime Madagascar ...
si les suisses s’y mettent aussi, ou est la neutralite
tres bon expose
simple
concis
Salutations
PS il ne faut pas s’occuper de Bailou.....
c’est comme le sable dans la main... ca coule tout seul..
rectification
il faut lire Basilou et non pas Bailou
de plus c’est surement un ancien militaire, donc un primaire...
si l’on coupe les arbres, ou va t-il se refugier SI UN JOUR il revient a Dago