Nous, groupement des Editeurs de Presse d’Information, Multimédia de Madagascar (GEPIMM) et les journalistes membres du MOUVEMENT POUR LA LIBERTÉ D’EXPRESSION,
Condamnons fermement le forcing du gouvernement pour la tenue d’une session extraordinaire du parlement en vue de l’adoption précipitée du projet de code de la communication médiatisée.
Insistons sur la nécessité d’ajourner l’examen de ce projet de loi pour permettre aux parlementaires de prendre en compte les propositions d’amélioration et d’en discuter en toute sérénité avant son adoption.
Réitérons que le projet de texte, tel que présenté actuellement à l’Assemblée Nationale, représente un grand danger pour la liberté d’expression et celle de la presse à Madagascar.
Portons à la connaissance de tous que la presse nationale privée, adhérant au mouvement, sera en deuil à partir de demain 05 juillet 2016 et ce, jusqu’à l’aboutissement des négociations en vue de l’amélioration de ce projet de code.
Des actions seront prises de commun accord ente les patrons de presse, les journalistes, les entités de la société civile et les citoyens membres du Mouvement au fur et à mesure, en fonction de l’évolution de la situation, notamment la « radio miara-manonja » à partir de mardi 05 juillet 2016, renforcée par les stations télévisées privées dans la soirée.
Toute la presse apportera les preuves du mensonge étatique à travers la comparaison entre l’avant-projet arrêté d’un commun accord à l’issue des ateliers organisés par le Pnud et le texte qui est soumis actuellement à l’Assemblée Nationale.
Fait à Antananarivo, ce 04 juillet 2016
