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Diplomatie

Iles éparses

Ban Ki-moon ne veut pas être plus royaliste que le roi

jeudi 12 mai 2016 | Bill

Le Secrétaire Général des Nations Unies, s’attendant sûrement à une question sur les îles éparses, répond laconiquement « que la France et Madagascar devront reprendre la discussion », il précise que d’après ses connaissances, il y a des débuts de discussion sur ce sujet. Il est sûr qu’en tant que grand diplomate international, il ne va pas s’aventurer à froisser la France sur ce sujet délicat. En tout cas Ban Ki-moom ne veut pas être plus royaliste que le roi quand le Chef de l’Etat malgache se garde bien de faire de commentaires sur ce sujet qu’il essaye d’éviter à tout prix. En tant que Chef d’un Etat organisateur du Sommet de la francophonie et surtout espérant un minimum de financement extérieur, au taux zéro jusqu’ici, le président malgache s’est abstenu de rappeler que la question des îles éparses était déjà décidé aux Nations Unies en 1979.

20 commentaires

Vos commentaires

  • 12 mai 2016 à 10:28 | vatomena (#7547)

    A la veille de la déclaration de la seconde guerre mondiale ,Adolf Hitler réclamait à toute force la restitution de la ville de Dantzig.Le sentiment général en France était alors : « mourir pour Dantzig » ,cela ne vaut pas la peine .Quel sera à l’avenir l’opinion malgache pour les iles éparses ? L’abandon ou la lutte finale ?
    Ban Ki Moon a été bien évasif dans ses réponses ;A voir la misère généralisée ,l’état d’abandon de la ville ,le défaut d’entretien de toutes les infrastructures ne l’aura certainement pas incité à nous accorder l’administration des iles éparses ;

    • 12 mai 2016 à 11:23 | Eloim (#8244) répond à vatomena

      C’est comme si vous insinuez de décramponner délibérément la restitution de ces îles Eparses qu’en se consacrant amplement de subvenir à la lutte contre la pauvreté. Ne voyez-vous pas cette optique renfermant d’une lâcheté manifeste ? Et le fait que le SG de l’ONU nous rappelant l’existence de la résolution de 1979 ne vous tique pas suffisamment ? Ce que j’ai voulu exhorter explicitement avec ces quelques phrases si embêtantes c’est que l’Etat malgache représenté par le PRM continue davantage à renouer le dialogue. Et nous encourageons de façon lucide l’avancement de toutes les démarches viables entre les deux parties. Donc, la question de lutte ou la radicalisation des manifestation des extrémistes ou nationalistes n’a aucune raison d’être vue la délicatesse du contexte existentiel de la grande île.

  • 12 mai 2016 à 11:54 | DIPLOMAT (#846)

    Le cas des îles éparses n’est pas « isolés » pour le secrétaire générale des NU.

    Les litiges maritimes et terrestres ne peuvent pas accaparer cette visite. (chine/japon, Japon/Russie, Chine /Philippine, Chine /Vietnam , Cuba/USA, Turquie /grèce, Iran/irak, Corées du N / Corée du Sud, Inde /Russie etc... il y en a une centaine !

    http://ceriscope.sciences-po.fr/puissance

    D’autant que des résolutions ont déjà été adoptées, mais que rien n’a été fait de part et d’autre.

    Ces enjeux stratégiques non réglés, montrent bien que les NU ne peuvent RIEN si les 2 parties ne veulent pas ouvrir une discussion sérieuse en vu d’une négociation de rétrocession.
    Il n’est pas rare que la Chine et le Japon se retrouvent à montrer les dents mais sans que rien n’aboutissent factuellement ! Donc pour le moment, ces îles restent Françaises et mon petit doigt me dit que cela le sera pour très longtemps....

    • 12 mai 2016 à 12:32 | zorey974 (#7033) répond à DIPLOMAT

      Merci de rappeler aux rêveurs la réalité du monde !
      C’est pas 3 ou 4 agités qui feront bouger les lignes sur le dossier des îles éparses.
      Sans compter que ces îles ne sont une priorité que pour les lâches, les nantis et les manipulateurs de tout genre... Le citoyen lambda il s’en tape le coquillard, il demande juste que son niveau de vie s’élève normalement et c’est pas les îles éparses qui le lui permettront. Le citoyen lambda n’a pas fait d’études mais il est moins c.on que ceux qui affirment que c’est LA solution à la pauvreté du pays...

    • 12 mai 2016 à 13:38 | takaka (#8449) répond à DIPLOMAT

      D’accord, très d’accord, bigrement d’accord. Mais c’est quoi ce mot isolés entre guillemets ?

    • 12 mai 2016 à 19:13 | DIPLOMAT (#846) répond à takaka

      « isolé » ... juste pour dire que ce cas n’est pas unique ...

       :) : )

  • 12 mai 2016 à 13:06 | kartell (#8302)

    Ban Ki-moom a exprimé tout haut ce qui est la position d’une majorité de nations, de celle qui compte, en privilégiant la négociation plutôt que la vindicte et de la provocation sans suite, que cela plaise ou pas !.
    Il connaît le pays et sa réputation n’a pas de secret pour lui, il n’a pas cessé de donner un cours magistral en maitre de conférence au mauvais élève qui a fait semblant de ne pas comprendre, il a fustigé en termes très diplomatiques mais il s’exprimait sans ambages sur les manquements tout azimut de l’état...…
    Où sont, ceux qui, hier, à peine, dénonçaient ces mêmes dérives et qui sont, aujourd’hui, sont subitement muets ?….
    Aujourd’hui, un sommet international contre la corruption s’ouvre à Londres mais silence radio, ici !
    Et pourtant, qui se rappelle du bon temps de la COB 21 à Paris où un avion n’aurait pas suffi pour emmener tout ce petit monde, issu du microcosme de la capitale, pressé d’assister à cette grande sauterie parisienne….
    Il est vrai que la diaspora londonienne fait figure de parent pauvre face à celle, opulente de Paris mais ce n’est pas une excuse valable pour passer sous silence un sommet qui devrait être l’objet de toutes nos attentions et de tous nos efforts….
    On voit, encore et toujours, que l’essentiel est passé sous silence en faisant du superflu le cache-misère habituel dans notre sempiternelle culture du bouc-émissaire désigné !...

    • 12 mai 2016 à 13:35 | takaka (#8449) répond à kartell

      Oui Monsieur le Professeur agrégé titulaire, aie pardon, Monsieur le Maître de conférences.
      Ne vous fâchez pas, je blaguais.
      Vous avez raison sur toutes les lignes.

    • 12 mai 2016 à 13:49 | vatomena (#7547) répond à kartell

      tout juste ; Le gouvernement sera bientot en panne de boucs émissaires .Il lui faudra en trouver d’autres .Le diable ,l’extra terrestre ,peut etre .....?

  • 12 mai 2016 à 14:22 | izaho91 (#3427)

    Je voudrais rappeler ici cette intervention s’il y a quelques mois dans ce même lieu :

    "Les îles éparses appartiennent à Madagascar’. La preuve ? Une « résolution » de l’ONU de 1979 « enjoint » ou « ordonne » (selon les commentateurs) à la France de restituer les précieuses îles.

    Mais, au fait, qui a pensé à vérifier la nature juridique de cette « résolution » et à se pencher sur les subtilités du droit international en matière d’attribution territoriale ? Sans doute personne vu que « résolution de l’ONU », ça résonne comme un super pouvoir.

    Or, si les « résolutions » du conseil de sécurité de l’ONU peuvent comporter des injonctions (sauf vis à vis des membres permanents comme la France, qui disposent d’un droit de véto), les « résolutions » de l’Assemblée Générale de l’ONU comme celle de 1979 constituent de simples « recommandations » sans valeur juridique (charte de l’ONU : articles 10 à 17).

    Donc, premier rappel : l’ONU n’a pas été conçue pour permettre au commun des états d’imposer quoi que ce soit aux membres permanents du conseil de sécurité lorsqu’il s’agit de leurs affaires.

    La question peut bien être examinée par une prochaine Assemblée Générale de l’ONU, cette dernière pourra tout juste recommander d’appliquer ses précédentes recommandations, si tant est que la réponse soit la même qu’en 1979 vu le caractère inconstant du « machin ».

    C’est sûr, avec ça, la France a peur...

    Soumettre le litige à l’arbitrage de la cour internationale de justice de La Haye ? Il faudrait que les deux états soient d’accord pour ça ...

    Second rappel : Les états n’ont pas l’obligation de se soumettre au jugement d’une quelconque juridiction onusienne en cas de litige. Ils sont libres, avec toute la mauvaise foi du monde, de préférer le statu-quo éternel si c’est leur bon plaisir (et surtout leur intérêt).

    Bon, admettons que l’Assemble Générale de l’ONU saisisse la cour internationale de justice de La Haye pour qu’elle rende tout au moins un avis purement consultatif sur le sujet (les états, eux, ne sont pas autorisés à procéder à ce type de saisine).

    Encore faut-il que l’avis en question soit favorable à l’état malgache. Et là c’est chaud. Il s’agirait cette fois de juges indépendants qui se conforment à un corpus de règles structuré (ici la « coutume internationale ») et à une jurisprudence séculaire, pas d’une assemblée de diplomates volontiers revanchards lorsque leur voix compte pareil que celle d’un membre permanent du conseil de sécurité, même si c’est pour du beurre.

    Et soutenir que les îles éparses relèvent de la souveraineté de Madagascar parce qu’elles ont relevé du gouvernement général français de Madagascar durant la colonisation, c’est un peu court en droit international.

    On confond la circonscription administrative décidée par le colonisateur à un moment donné de son histoire et le mode d’acquisition de la souveraineté des différents territoires au sein de cette circonscription.

    Ou sinon les mêmes raisons permettraient d’étendre les revendications malgaches aux îles Saint-Paul, Amsterdam, aux archipels Crozet et Kerguelen et à la terre Adélie, qui ont également relevé du gouvernement général français de Madagascar.

    La question que se posera plus prosaïquement la cour c’est : de quel mode d’acquisition de la souveraineté territoriale se prévalent les protagonistes parmi ceux possibles en droit international ? (Les possibilités sont limitées et cadrées)

    Pour la France, c’est évident : terra nullius à la prise de possession avec occupation effective et continue.

    Il faudra donc, pour Madagascar, démontrer que les îles éparses n’étaient pas des « terra nullius » lorsque les colons français se les ont approprié, c’est à dire des terres sur lesquelles aucun état n’exécutait d’actes d’administration susceptibles de caractériser une occupation « effective » et « continue ».

    Attention, on parle bien ici d’actes d’administration d’un état (donc d’un état malgache, antérieurement à 1892 ou 1897 selon le cas).

    Que les îles aient éventuellement été utilisées par des navigateurs malgaches, qu’elles aient eu le cas échéant un caractère sacré pour certaines composantes de la population malgache ne change rien en droit international car il ne s’agit pas d’actes d’administration étatiques.

    Partant de là, je suis curieux de voir les actes d’administration des royaumes malgaches antérieurs à 1892 ou 1897 que l’état malgache d’aujourd’hui pourra produire à l’audience (mesures de défense des îles éparses, édiction de règlements applicables au secteur etc...).

    Il faut bien saisir que la « coutume internationale » est un truc vicieux qui va jusqu’à permettre aux colonisateurs de revendiquer la souveraineté sur certaines îles « terra nullius » qui, après leur découverte, n’ont jamais été occupées physiquement par ces derniers. La France en sait quelque chose puisque la cour permanente de justice internationale (à laquelle a succédé à la cour internationale de justice) à tranché en 1931 en faveur de sa souveraineté sur l’île de Clipperton (dans le pacifique, au large du Mexique) sur la base d’actes purement formels (des publications régulières au journal officiel pour faire simple), ceci en dépit de l’occupation réelle et de l’exploitation économique ultérieure du Mexique.

    Donc, contrairement à ce que l’on peut entendre ça et là , le droit international n’est pas du côté des revendications malgaches. C’est injuste ? Mais qui a dit que le droit était juste ?

    • 12 mai 2016 à 15:31 | olivier (#7062) répond à izaho91

      Vous aviez déjà ( sous un autre pseudo) prévenu nos amis « patriotes » il y a quelques mois...
      C’était sympa...mais inutile...
       :)

      Mais comme d’habitude, ils n’avaient pas voulu entendre..pas voulu comprendre..

      Au jardin d’Eden malagasy, TOUT EST DU...

      Tout doit tomber du ciel..

      Et puis ..un moment de honte est vite passé...

      Même des bac-12 sont sénateurs et donnent des leçons au Sg de l’ONU...

      L’histoire elle même est revisitée à la sauce locale...

      Ban qui lune lui même a osé le dire...

    • 12 mai 2016 à 20:46 | takaka (#8449) répond à izaho91

      Merci pour votre post. Très instructif. C’est pourquoi j’aime MT forum.

    • 13 mai 2016 à 07:43 | zorey974 (#7033) répond à takaka

      Je ne peux que confirmer que cet exposé est brillant.
      D’ailleurs pas un betoko ou Isandra de passage pour essayer de contre argumenter. ça vole un peu trop haut pour eux :)

    • 13 mai 2016 à 09:06 | vatomena (#7547) répond à zorey974

      « le bec dans l’eau » pour le chevalier Caro :Zézé franc pourra se lamenter aussi __le voleur de terres n’était pas celui que l’on croyait !

    • 14 mai 2016 à 01:07 | Albatros (#234) répond à izaho91

      Bonsoir Isaho91,
      Merci pour votre post récapitulatif de la situation.
      Vous pourriez aussi nous faire un « topo » sur les résolutions « onusiennes » concernant l’occupation d’une partie de la Palestines et la restitution de la Crimée aux Tatars. !!!.

  • 13 mai 2016 à 17:31 | Stomato (#3476)

    Il a été écrit plus haut, le 12 mai à 14:22 | izaho91 (#3427)

    Je voudrais rappeler ici cette intervention s’il y a quelques mois dans ce même lieu :

    "Les îles éparses appartiennent à Madagascar’. La preuve ? Une « résolution » de l’ONU de 1979 « enjoint » ou « ordonne » (selon les commentateurs) à la France de restituer les précieuses îles.

    Mais, au fait, qui a pensé à vérifier la nature juridique de cette « résolution » et à se pencher sur les subtilités du droit international en matière d’attribution territoriale ? Sans doute personne vu que « résolution de l’ONU », ça résonne comme un super pouvoir.

    Or, si les « résolutions » du conseil de sécurité de l’ONU peuvent comporter des injonctions (sauf vis à vis des membres permanents comme la France, qui disposent d’un droit de véto), les « résolutions » de l’Assemblée Générale de l’ONU comme celle de 1979 constituent de simples « recommandations » sans valeur juridique (charte de l’ONU : articles 10 à 17).
    ******************
    Quand donc apprendrez vous l’objectivité et le bon usage d’internet ?

    Voici ce que vous pourriez lire si vous faisiez un tout petit effort :

    Le droit de veto du Conseil de sécurité des Nations unies est un droit accordé uniquement aux cinq membres permanents de ce Conseil qui leur permet de bloquer toute résolution ou décision, quelle que soit l’opinion majoritaire au Conseil.

    http://www.un.org/french/documents/ga/res/34/fres34.shtml
    RESOLUTIONS ADOPTEES PAR L’ASSEMBLEE GENERALE AU COURS DE SA TRENTE-QUATRIEME SESSION

    http://www.un.org/french/documents/view_doc.asp?symbol=A/RES/34/91&Lang=F
    L’on peut lire : (Dommage pour vous ce n’est pas écrit en Malagasy !!!)

    99e séance plénière
    12 décembre 1979
    34/91. Question des îles Glorieuses, Juan de Nova’’ Europa et Bassas da India

    L’Assemblée générale,
    Ayant examiné la question des îles Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India,
    Considérant la disposition maintes fois réitérée du Gouvernement malgache à entrer en négociation avec le Gouvernement français en vue de trouver à la question une solution conforme aux buts et principes de la Charte des Nations Unies,
    1. Réaffirme la nécessité de respecter scrupuleusement l’unité nationale et l’intégrité territoriale d’un territoire colonial au moment de son accession à l’indépendance ;
    2. Prend note de la résolution sur les îles Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India, adoptée par le Conseil des ministres de 1’Organisation de I’unité africaine à sa trente-troisième session ordinaire, qui s’est tenue a Monrovia du 6 au 20 juillet 1979,
    3. Invite le Gouvernement français à entamer sans plus tarder des négociations avec le Gouvernement malgache en vue de la réintégration des îles précitées, qui ont été séparées arbitrairement de Madagascar ;
    4. Demande au Gouvernement français de rapporter les mesures portant atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de Madagascar et de s’abstenir d’en prendre d’autres qui auraient le même effet et pourraient affecter la recherche d’une solution juste au présent différend ;
    5. Prie le Secrétaire générai de suivre l’application de la présente résolution et de faire rapport à ce sujet à l’Assemblée générale lors de sa trente-cinquième session ;
    6. Décide d’inscrire à l’ordre du jour provisoire de sa trente-cinquième session une question intitulée « Question des îles malgaches Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India ».

    *****

    Vous écrivez que la résolution de l’Assemblée Générale enjoint ou ordonne, alors qu’elle écrit
    Invite, Demande, Prie et Décide, seuls les deux premiers s’adressent au gouvernement français.
    Demandez aux commentateurs de revoir leur copie.

    Vous aurez noté au passage que le droit de veto de la France n’est utilisable que pour les décisions du conseil de sécurité, en aucuns cas aux résolutions de l’assemblée générale, et c’est la moindre des choses !

    Jamais il n’est question dans cette résolution de restituer ces iles à Madagascar !!!
    Il est écrit : « 3. Invite le Gouvernement français à entamer sans plus tarder des négociations avec le Gouvernement malgache en vue de la réintégration des îles précitées, qui ont été séparées arbitrairement de Madagascar ; »

    Dans ces conditions pourquoi crier, pester, insulter la France et les français ce qui n’incite pas à engager des discussions pour négocier une réintégration.

    • 14 mai 2016 à 00:29 | takaka (#8449) répond à Stomato

      Grand merci Stomato. Je réitère encore mon heureuse appartenance à MT forum.

    • 14 mai 2016 à 00:33 | takaka (#8449) répond à Stomato

      Je m’excuse de dire qu’il y a aussi une faute de la diplomatie française. Vu les attitudes belliqueuses de nos politiciens, vu leurs fourberies et surtout leur niveau en droit international, la France aurait dû faire une conférence à Mada sur ces fameuses résolutions. Et la situation est empirée par ces journaleux de merida gasy.

    • 14 mai 2016 à 09:53 | Stomato (#3476) répond à takaka

      Je ne suis pas tout à fait sur la même longueur d’onde que vous...
      La résolution de l’ONU « invite » et « demande » à la France de...
      Pour négocier il faut être deux et être en présence d’un interlocuteur sérieux et fiable, surtout capable de présenter des termes d’échange : la « restitution » des iles éparses en échange de ???
      S’il n’y a pas d’accord, seule la solution guerrière est envisageable, et pour éviter un conflit armé le conseil de sécurité devra intervenir. Sans aucune chance de succès vu le droit de véto que possède la France.

      C’est un des tristes résultats de l’indépendance à la va vite imposée à la France par les USA, l’URSS et la Grande Bretagne en son temps.
      La France, à ce sujet, tient Madagascar par les ouilles, comme la France est tenue par d’autres pays.

      Une solution que Madagascar pourrait mettre sur la table pour demander l’ouverture de négociations pourrait être de garantir par des moyens à définir, des accords privilégiés pour l’accès à des ressources pétrolières ou autres à des sociétés françaises sur un mode exclusif.
      Cela permettrait peut être d’obtenir un statut clair des iles éparses dont Madagascar pourrait bénéficier.
      Mais ce genre de solution ne sera jamais accepté par des extrémistes du genre de ceux qui ont fait reculer Madagascar, et dont les frères intellectuels sont ceux qui font actuellement reculer la France.

      En tout état de cause, la situation actuelle peut satisfaire la France, des sociétés françaises peuvent espérer bénéficier d’une éventuelle manne pétrolière au travers de sociétés écran basées dans des paradis fiscaux, évitant ainsi de payer le moindre dividende à Madagascar.
      Et si dividende il y avait, le peuple n’en verrait probablement pas la couleur.
      Donc la situation actuelle n’est pas si mauvaise que cela, pour la France. Aucune raison d’en changer.

    • 14 mai 2016 à 12:47 | takaka (#8449) répond à Stomato

      Non au contraire, nous sommes sur la même longueur d’onde. Pour moi personnellement, je n’ai jamais pensé à se chamailler avec une puissante nation comme la France. Si on obtient des miettes alors c’est déjà pas mal. Mais ce sont les incompétences des gouvernants et techniciens gasy qui m’effraient en terme de négociations. Je suis nul en droit international. Mais ayant fait des stages dans des organes spécialisés des ONU, j’ai des notions sur leur système de fonctionnement.

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