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Andry Rajoelina ravit la palme

mercredi 2 avril 2008 |  3314 visites  | RAW
Contre vents et marées, le TGV a raflé le trophée.

Midi Madagasikara a révélé vendredi dernier les personnalités qui ont été les plus cotées en 2007. Parmi elles, le nouveau maire de la capitale, Andry Rajoelina et le groupe Mahaleo. Dama, leader du groupe Mahaleo, a aussitôt réagi lors de la cérémonie. Les jeunes artistes n’ont donc pas réussi à se faire une place dans le cœur de l’opinion, ou du moins, dans celui du public qui a contribué au concours. Les électeurs ont préféré revenir aux valeurs sûres, aux chansons à textes qui nourrissent des réflexions ou qui enrichissent tout en distrayant.

Par contre, côté politique, le jeune maire de la capitale a ravi la palme devant toutes les autres têtes. Les décorations, tel le diplôme « Honoris Causa » ou les performances du TIM lors des élections successives n’ont rien donné. Pas même des nominés.

En tout cas, on aurait aimé que l’éventail ait été étendu à l’économie ou aux entreprises ou groupe d’entreprises. On peut en effet penser que si Marc Ravalomanana ou Patrick Ramiaramanana ont été, en leur temps, consacrés meilleures personnalités politiques de l’année, ils furent des dirigeants politiques, mais ils ont aussi été des opérateurs économiques et sociaux. Ils ont constamment occupé la scène médiatique et leurs initiatives ont été appréciées. Aujourd’hui, les deux hommes continuent de faire l’actualité politique, économique et sociale, mais en mal sans doute et c’est la raison pour laquelle ils n’ont pas été réélus.

Cela n’empêche qu’une partie de l’opinion pense autrement et remarque que si chaque régime avait fait émerger des opérateurs économiques, le régime Ravalomanana a plutôt anéanti cette ferveur des hommes d’affaires et la notoriété des entreprises.

La Première République avait eu son lot d’entrepreneurs qui faisaient la fierté des Malgaches : « Savony » ou la Savonnerie Tropicale, « Savony Ravandison », Charles Andriantsitohaina et ses produits chimiques dont la batterie électrogène « Virio ». Nous ne citerons pas « Bata » ou « Aigle d’Or » mais la Tannerie d’Anjeva et la biscuiterie « JB » sont toujours là. La Deuxième République avait aussi ses hommes d’affaires : Solo Dolara, Herizo Razafimahaleo, Kaleta. La Troisième République première partie a fait émerger des noms comme Mamy Ravatomanga ou Rabe tsitonta. Mais leur notoriété ne dépasse pas le champ professionnel ou le milieu connaisseur. Le mandat Ravalomanana malgré tout n’a pas encore donné naissance à de petits ou de dynamiques opérateurs. Il n’y a que Tiko, MBS qui étendent leur envergure et sont connus de tous.

Tout ceci pour dire que la création ou le souhait de faire émerger de multiples Ravalomanana dans toutes les parties du territoire, ne serait-ce que dans la capitale, est resté du domaine de la propagande ou des intentions. Les « Trois Frères » en savent quelque chose. Pire, disent certains qui voient dans les initiatives du régime contre Andry Rajoelina, une volonté de régenter toute l’économie et de réduire les Malgaches et les opérateurs de l’île, en de simples consommateurs et sujets d’un empire qui ne dit pas son nom.

Si Ratsiraka a déclaré en son temps qu’il était le problème de ce pays, Ravalomanana pourrait l’être, actuellement.

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