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Société

Vie d’entreprise

Ambatovy dans les activités génératrices de revenus

lundi 1er septembre 2014

4 000 poussins ont été distribués à ce jour aux fermiers des communes d’Ampasimadinika, Brickaville et Ambinaninony dans le cadre du projet avicole Harenasoa financé sur le Fonds d’investissement social d’Ambatovy. Ce projet a permis la construction de 48 fermes dans quatre communes longeant le pipeline d’Ambatovy, à savoir Ampasimadinika, Ambinaninony, Mahatsara et Brickaville. Huit de ces fermes sont actuellement opérationnelles et servent de fermes pilotes pour assurer l’appropriation de la profession par les fermiers peu expérimentés en élevage moderne. Les fermes restantes n’attendent plus que la livraison de leurs poussins pour commencer leur activité de production. Les fermiers de la commune de Mahatsara recevront également 2 000 poussins dans les prochaines semaines. Les premières productions de ce premier cycle seront attendues vers la mi-septembre pour les communes qui ont eu leurs poussins en début de ce mois d’août. A la fin du premier cycle, d’autres fermiers recevront à leur tour des poussins pour entamer leur production, l’objectif étant que les fermiers se partagent leurs expériences par rapport aux meilleures techniques d’élevage. Pour rappel, le présent projet avicole Harenasoa est l’un des projets sociaux financés sur le Fonds d’investissement social (FIS) par lequel Ambatovy s’est engagée à collaborer avec le gouvernement et les régions pour consacrer environ 50 milliards d’ariary (l’équivalent de 25 millions de dollars) dans des projets sociaux et d’infrastructures au bénéfice de la population. Le projet Harenasoa offre un emploi à une cinquantaine de paysans dans les communes concernées et la possibilité d’améliorer leurs conditions de vie. A terme, les poulets produits par les fermes seront collectés par un partenaire du projet Harenasoa.

Dans l’éducation environnementale

Ambatovy appuie la protection de l’environnement par l’éducation et la sensibilisation des populations de Maroseranana. Dans le cadre de son engagement pour la protection de l’environnement, Ambatovy a lancé une campagne de sensibilisation auprès de la population vivant aux alentours du massif forestier de Vohimana-Ankerana, dans la commune de Maroseranana, district de Brickaville, ce mois d’août 2014. Cette campagne vise à faire connaître à l’ensemble de la communauté locale les bénéfices écosystémiques que le massif forestier de Vohimana-Ankerana et l’ensemble du corridor Ankeniheny Zahamena offre à la population locale et à leur partager les bonnes pratiques dans les activités alternatives favorables à l’environnement, telles que les cultures vivrières et les cultures de rente. Durant la campagne, Ambatovy va également gratifier les agriculteurs qui se sont montrés enthousiastes à pratiquer la culture de rente dans cette localité. Dans la même foulée et dans le but de parvenir à un changement de comportement positif envers la protection de l’environnement auprès des enseignants et des élèves, un sous-programme de 12 mois relatif à l’intégration de l’éducation environnementale en milieu scolaire pour 17 écoles dont 2 CEG et 15 EPP est également mis en oeuvre.

Appui au développement du tourisme à Andasibe

En collaboration avec les communautés d’Andasibe, Ambatovy a appuyé la réhabilitation de certaines pistes des circuits touristiques des parcs nationaux de Mantadia et Analamazotra, mesurant en totalité trois kilomètres par l’apport des matériaux pour la réhabilitation et la main d’oeuvre par le système de haute intensité de main d’oeuvre (HIMO). Dans ce sens, les travaux sur le circuit touristique de VOIMMA à Analamazotra sont actuellement en cours. Les parcs nationaux de Mantadia et Analamazotra sont des sites très riches en biodiversité et exceptionnellement avantagés par leur proximité par rapport à la capitale comptent parmi les sites le plus visités de Madagascar. Situés à 20 kilomètres seulement de là, Ambatovy suscite l’intérêt des touristes visitant ces parcs. Dans le but de les aider à pouvoir répondre aux questions des visiteurs, et aussi mieux connaitre l’exploitation du nickel et du cobalt et les différents enjeux qui lui sont liés dont le développement économique et social, ou encore la protection de l’environnement, 46 guides touristiques ont reçu une séance d’information sur Ambatovy et visité la mine d’Ambatovy.

(Sources : bulletin n°88 Ambatovy)

4 commentaires

Vos commentaires

  • 1er septembre 2014 à 08:18 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    - « Pour quel débouché pour toutes ses »fermes-poussins"/ pilotes ?
    ou
    - « juste pour amadouer les paysans/riverains » !
    Basile RAMAHEFARISOA-1943
    b.tamahefarisoa@gmail.com

    • 1er septembre 2014 à 14:40 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Bonjour,

      C’est pour les taxes sur les poussins suivant la LFR 2014.

  • 1er septembre 2014 à 19:00 | Jipo (#4988)

    Avec 25 Millions de $$ : combien d ’omelettes, , pardon de poussins ???
    Si ce n’ est se foutre du monde , mon Dieu que ça y ressemble ...
    On remerciera Ambatovy d’ expliquer aux Malgaches, comment faire du poulet vazaha aux hormones, antibiotiques et javelisés, de manière intensive cela va de soi, et celui qui réalisera la meilleure imitation, avec des poulets infectes, mangeant leur rabato et excréments, sera récompensé , se verra proposer la direction de la coopérative, avec intéressements & primes à la vente et si tout va bien à l’ export .
    Avant d’ avoir épuisé les 25 millions, Dago sera le premier exportateur de volaille de l’ Océan Indien de quoi faire pâlir & trembler l’ Amérique du Sud .
    Mais d’ ici là les 80 % de cette somme aura largement eu le temps de se reproduire, sur les comptes privés de tous ces intermédiaires, et « volatilisé » en benzine, déplacements, hébergements, pots de vins polymorphes ,THB & filles qui vont avec lors de soirées de travail ...

  • 2 septembre 2014 à 14:36 | bbernard (#6880)

    A côté de cela, des paysans se voient interdire d’exploiter leurs champs parce que cette société les convoite sans en avoir l’utilité réelle et surtout sans dédommager équitablement les exploitants.

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