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Société

Concours international COP21

5 projets de Madagascar parmi les lauréats

samedi 16 juillet 2016 | Randria Maeva

Suite à la 21ème édition de la Conférence des Parties (COP21) au mois de novembre 2015, la France a lancé un concours au niveau international, dans la recherche de 100 projets innovants sur le développement durable. L’objectif étant d’accélérer l’émergence d’initiatives citoyennes pour lutter contre le réchauffement climatique. Les lauréats ont été annoncés ce mois de juillet ; parmi eux, on retrouve cinq (5) projets provenant de Madagascar.

Concrétiser les 100 solutions les plus innovantes à travers le monde en s’appuyant sur la richesse des débats de la Conférence Paris-Climat, c’était le principal but. Les discussions lors de la COP21 ont mis en emphase différents points, ne se limitant pas seulement au climat mais allant plus dans une vision d’intégration de la population dans la recherche des solutions.

Le concours a été ouvert le 22 avril et l’envoi des projets s’est clôturé le 6 juin 2016. Une fois lancés sur les réseaux numériques, les internautes ont fait leur vote des 100 projets méritant d’être lauréats.

Projet environnemental et économique

Equitalgue, Reboisement à Akamasoa, Energie Solaire à Mada, les Arbres d’Or et Association RanoAndroy : cinq (5) projets provenant de Madagascar parmi les sélectionnés.

Equitalgue est une entreprise luttant contre la malnutrition des enfants et le changement climatique, elle s’active également pour éradiquer la pauvreté à Madagascar. Leur activité consiste à la distribution de Spiruline dans les dispensaires au niveau de chaque région. Pour ce concours, l’entreprise a présenté des produits, résultants de leur recherche sur la spiruline comme les spiruballs chocolat/noix de coco.

Ensuite le projet à Akamasoa, consiste à la réhabilitation de l’environnement par le reboisement, se conjuguant toujours avec la réinsertion sociale du centre.

L’énergie Solaire à Mada a présenté son projet sur les fours solaires pour le séchage des aliments afin de les préserver, il y a également les kits solaires électriques à utilisation domestique.

Concernant « Les Arbres d’Or », c’est un projet sur les Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL), il valorise la biodiversité en faisant connaître les produits provenant des arbres sous-utilisés et les intègre dans la promotion des activités économiques, c’est-à-dire dans l’agriculture.

Enfin, l’Association RanoAndroy, qui intervient dans la région Androy, en fournissant de l’eau potable et en développant des projets agricoles dans un village de pêcheur de 850 habitants.

Les lauréats du concours bénéficieront premièrement de leur visibilité au niveau international mais également d’un accompagnement pour la promotion de leur projet jusqu’à la COP22 en novembre 2016, à Marrakech.

Rappelons que le concours s’est inscrit dans le cadre des objectifs de développement durable (ODD). Différents sujets sont concernés : la santé, l’assainissement, les énergies renouvelables, les villes et communautés durables, la consommation responsable, la lutte contre le changement climatique, la protection de la faune et de la flore aquatiques et terrestres.

4 commentaires

Vos commentaires

  • 16 juillet 2016 à 11:18 | Jipo (#4988)

    Bonjour.
    Déjà suggéré il y a plus de 3 ans, les fours solaires sont utilisés dans tout le Népal et les guesthouse, un projet germano-Suisse, lancé il y a plus de 20 ans !
    Mais on s’ en fout on n’ est pas pressés ...

    • 16 juillet 2016 à 11:38 | takaka (#8449) répond à Jipo

      Je pense que la photo est juste pour embellir. Ces cuisines solaires sont développées et produites par l’association SOLTEC d’Ivato Antananarivo depuis presque deux décennies. Le petit four solaire est produit par ADES. Mais les responsables ne concourent pas je pense. Ils travaillent, c’est tout.

  • 16 juillet 2016 à 15:07 | Albatros (#234)

    Voila la vrai raison de la « politique », dans le sens de la mise en place d’un cadre général pour l’organisation d’une société (En l’occurrence la société malgache !).

    Favoriser la mise en place de structures et d’infrastructures répondant SUR PLACE aux besoins du Peuple.
    - Les malgaches sont capables de construire SUR PLACE des fours solaires simples pour subvenir à leurs besoins, sans passer par l’importation de fours chinois (ou autre). Comme il sont capables de fondre des culasses de voiture construite à l’étranger pour fabriquer SUR PLACE des cocottes et des casseroles. Cela réduirait aussi l’usage du charbon de bois responsable d’une partie du déboisement de la Grande Ile. Réduire ne voulant pas dire supprimer cette source de revenu pour les plus pauvres.
    - La culture de la Spiruline est possible sur certaines côtes de Dago et elle serait, SUR PLACE, un complément alimentaire accessible pour le Vahoaka sans avoir besoin de l’importer de Chine (qui en produit 50%).
    - La mise en valeur SUR PLACE de coupes de BDR (et d’autres essences d’arbres) est possible à Mada. On peut voir dans certains pays « avancés » la mise en place de la récupération des coupes de bois destinées à la menuiserie ou à la fabrication de pâte à papier, pour orienter ces déchets de coupe vers la fabrication d’engrais et de granulés de bois (pouvant servir à la cuisson des aliments).
    - Etc....etc....

    Tout cela est possible à Madagascar !. Encore faut-il que les « politi-chiens » pensent un peu moins à eux et un peu plus au Peuple.

    • 17 juillet 2016 à 07:20 | Stomato (#3476) répond à Albatros

      Vous avez raison, tout est possible à Madagascar.

      Une seule chose est impossible, la décision collective et individuelle du Vahohaka de s’approprier leur destin.
      En effet tout doit venir de l’Etat. L’état c’est l’ensemble des citoyens. L’état n’est rien, le peuple c’est tout.
      Et dans la mesure où le peuple ne fait rien d’autre que d’attendre la bouche ouverte que les autres, état ou étrangers fassent ce que le peuple ne fait pas, l’état ne peut rien faire.
      Et c’est bien ce qui se passe depuis 50 ans, depuis le temps ou le colonisateur faisait tout faire ou faisait tout.

      « Encore faut-il que les « politi-chiens » pensent un peu moins à eux et un peu plus au Peuple. »
      Il faudrait écrire :
      Encore faut-il que le Peuple pense un peu plus à lui et beaucoup moins aux « politi-chiens ».

      Mais ça c’est en rêve seulement.

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