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Antananarivo | 20h57
 

Editorial

49 ans de gâchis

mercredi 24 juin 2009 | Ndimby A.

26 juin 1960 – 26 juin 2009 : dans un an, elle aura cinquante ans. Si elle était une femme, elle serait en pré-ménopause, aurait quelques rides, mais serait considérée comme possédant la sagesse que prodigue l’expérience de la vie. Mais la Grande Ile n’est pas une dame. Elle est une Nation qui continue à se chercher. Indisciplinée, ayant une mentalité permanente de rebelle attardée, riche de potentiel mais pauvre dans ses caisses. 49 ans après le retour de l’Indépendance, Madagascar a progressé. Mais force est de se demander dans quel sens.

Jetons un rapide coup d’œil à quelques chiffres du développement durable (source : sites web de la Banque mondiale). Rappelons que le concept de développement durable a été créé par le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) sur la base de trois grands paramètres : l’instruction, la santé et le revenu.

- Madagascar

1960 1968 2007
Taux d’alphabétisation des adultes .. .. ..
PIB par habitant (constant 2000 US$) 389 391 246
Espérance de vie 40 .. 59

- Maurice

1960 1968 2007
Taux d’alphabétisation des adultes .. .. 87
PIB par habitant (constant 2000 US$) .. .. 4 709
Espérance de vie 59 .. 72

La seule avancée remarquable concerne l’espérance de vie : le Malgache du XXIème vit plus longtemps que celui de 1960. Le taux d’alphabétisation a également augmenté. Par contre, on constate que le revenu n’a guère progressé, et a même légèrement diminué. En comparant nos chiffres avec ceux de l’Ile Maurice, on constate le grand écart actuel en termes de revenu par habitant. Il en est également ainsi concernant l’espérance de vie : sur ce plan, le Malgache est arrivé en 2007 là ou se trouvait le Mauricien en … 1960.

Que peut-on en conclure : l’Ile Maurice, indépendante en 1968, a réussi là ou Madagascar a échoué. Les raisons sont multiples, et étaient déjà évoquées dans notre article « Auto-dérision ». Primo, la sagesse de choix économiques à des moments cruciaux. Secundo, la stabilité politique. Tertio, une capacité de vision à long terme. Et enfin, une réussite de la gestion de son melting-pot, pourtant bien complexe, entre créoles blancs, chinois et indiens.

Le rappel de cela n’est pas fait dans un but masochiste. Il s’agit tout simplement de dire que « cela » aurait pu être possible, si on ne s’était pas fourvoyé dans des voies qui étaient loin d’être obligatoires. Et si on aurait pu mettre ces erreurs sur le compte des erreurs de jeunesse, il est donc effarant de constater qu’à 59 ans, cette jeune fille qu’est la Grande Ile n’est même pas encore en mesure de prendre les leçons du passé. Cela n’est guère réconfortant pour les 50 prochaines années à venir.

If faut reformater la classe politique

En 1960 comme en 2009, la présence au pouvoir sert souvent de passe-droit pour ses courtisans. Et quand on voit les dinosaures qui papillonnent autour du gâteau de la transition comme de vulgaires mouches bleues, on ne peut que se faire une raison. Des politiciens, qui n’ont jamais montré ni compétence, ni patriotisme, ni sens civique, ni intégrité durant les régimes qui se sont succédés (certains étant même aux affaires depuis la Première République), prétendent avoir la capacité, la volonté et la mentalité de refaire Madagascar. A d’autres ! Au risque de nous répéter, les vieilles planches n’ont jamais fait de nouveaux meubles ! Et tant qu’on ne sera pas capable de reformater la pratique politique à Madagascar, n’importe quel DSRP, MAP et autres documents de politique générale de l’État ne seront toujours que du vent.

La classe politique malgache a accumulé des travers de mauvaise gouvernance perpétués par les différentes générations depuis le retour à l’Indépendance en 1960, et qui font que les institutions, et surtout la classe politique dont elles sont issues, ne sont pas respectées, car elles ne sont tout simplement pas respectables. La loi sur les partis politiques votée par l’Assemblée nationale début janvier 2009, au crépuscule du régime Ravalomanana, avait pour objectif de réduire le nombre de partis et de « professionnaliser » la politique à Madagascar. Idée a priori noble, mais qui devait certainement cacher des objectifs de contrôle de l’opposition. En attendant donc qu’un grand coup de balai soit (enfin) donné chez les politiciens et sa classe politique, Madagascar affiche environ 150 partis officiellement enregistrés. Et pourtant, il n’y a pas 150 projets de société. D’ailleurs il n’y en a même pas un. Cela illustre déjà le côté folklorique de la pratique de la politique à Madagascar : opportuniste, subjective, sans aucun sens de l’État, et donc « à géométrie variable », suivant la fameuse formule du Pasteur Richard Andriamanjato. Les politiciens devraient avoir honte de cette formule : en malgache, on aurait dit « tsy misy hazon-damosina ».

Les alliances politiques à Madagascar ne se basent donc pas sur des idées ou des projets, mais sur des personnes. Les campagnes électorales malgaches se fondent donc sur des slogans et des thèmes de soutien ou d’opposition à quelqu’un, mais sans programme précis. Comment dans ce cas s’étonner de la vacuité de certains slogans : « Marc Ravalomanana, sady bogosy no mpanana » ou « Lera » (2001), quand ce n’est des professions de foi telles que « Matokia dia minoa fotsiny ihany ». Mais au moins il y avait ces tentatives sympas car simplettes. Maintenant, la Haute autorité de transition nous balance son « Créons une nouvelle société dans laquelle règnera la vraie démocratie dans le respect du statut républicain » (1). Slogan auquel elle est la seule à croire, non pas parce que c’est un mauvais objectif, mais parce que il serait naïf de croire dans la capacité de ces gens-là à avoir un certain sens de l’État nécessaire à cet objectif. Qu’il me soit permis de radoter : un homme d’État ne fait pas de coup d’État.

Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana ont produit respectivement le Boky Mena et la vision « Madagascar naturellement » (sur laquelle le MAP est fondé) qu’après être arrivés au pouvoir. Qui peut dire maintenant quel est le projet de société de Andry Rajoelina, Harinaivo Rasamoelina, Monja Roindefo ou Roland Ratsiraka ? En fait, le seul projet qu’ils avaient était de renverser Marc Ravalomanana à n’importe quel prix, puis se mettre à sa place. En matière de programme, l’improvisation fera le reste. Avec son lot de bricolage.

Cette absence de capacité conceptuelle des politiciens fait que les alliances se font et se défont au gré du partage d’intérêt et de sièges. Les coalitions de fortune ne peuvent qu’imploser après un certain temps. Exemple : le fameux KMMR (Comité de soutien à Marc Ravalomanana) de 2002, qui s’est dissous une fois que ses membres se sont aperçus que le gâteau n’était pas assez copieux ; ou encore le Hery Velona Rasalama de 1991. C’est ce qui arrivera sans coup férir à la Haute autorité de transition, patchwork hétéroclite créé pour la circonstance, véritable « Cour des miracles » politiques.

Politiciens versatiles

On soulignera également la versatilité des politiciens malgaches, dont les prises de position ne sont jamais définitives. Hier adversaires féroces, aujourd’hui alliés (et vice-versa) : ce schéma est malheureusement courant et normal dans un système politique sans batailles d’idées. Les exemples de retournement de vestes et de manque de constance de nos politiciens sont si nombreux qu’il n’est nul besoin de les rappeler ici. Le code électoral critiqué par Ravalomanana en 2001, a plus tard trouvé en lui un fervent défenseur. En 2002, Marc Ravalomanana exigeait de Didier Ratsiraka à cor et à cri un accès à la RNM et à la TVM. N’est-ce pas ce que Andry Rajoelina lui a reproché en Janvier 2009, avant de refaire la même bêtise une fois installé par les mutins à Ambohitsirohitra ? Tous ont pour cheval de bataille la volonté de changer les choses, avant de faire pire que le régime précédent une fois parvenus à leurs fins. C’est ce manque de crédibilité des hommes politiques qui favorise les « hommes nouveaux » face aux dinosaures politiques, avant que ces hommes nouveaux ne provoquent à nouveau la désillusion après quelques années (ou mois).

Outre le traficotage d’élections, les dirigeants malgaches, une fois arrivés au pouvoir, n’ont qu’une idée en tête : renforcer leur siège. Ainsi, ils s’empressent également de transformer la Constitution (par voie référendaire ou parlementaire) afin qu’elle corresponde à leurs aspirations. Albert Zafy l’a fait en 1995 pour pouvoir nommer et révoquer le Premier ministre, Didier Ratsiraka à son retour au pouvoir en 1997 pour installer les provinces autonomes et limiter les possibilités d’empêchement, et Marc Ravalomanana à plusieurs reprises. En tant que garde-fou, les hommes politiques devraient une bonne fois pour toutes accepter le principe que la Constitution ne soit pas à géométrie variable, du moins dans ses grands principes. Il faut reconnaître cependant que dans sa conception plus « anti-Ratsiraka » que « pro-vision de l’avenir » en 1992, puis du fait des nombreux amendements qu’elle a subis, la Constitution actuelle est particulièrement peu cohérente.

Un cas flagrant est la séparation des pouvoirs, qui est présente de façon théorique dans la Constitution, mais qui dans la réalité est souvent absente. Après l’Etat-PSD de la Première République, on a eu droit à l’Etat-AREMA de la seconde, puis à l’Etat-UNDD de la troisième, et tout dernièrement de l’Etat-TIM. Par conséquent, il n’y a aucun contre-pouvoir possible, quand, à tous les étages de la société le parti dominant est présent et impose sa volonté sur la vie politique, économique ou médiatique. Cela encourage le mélange des genres, et le Chef d’Etat et sa famille sont souvent devenus un opérateur économique au business si dynamique que cela en devient suspect. La justice est souvent sous contrôle de l’Exécutif, ou du moins complaisante. Et à chaque crise, le Syndicat de la Magistrature frappe du poing sur la table en disant : « fini l’immixtion de la politique dans les affaires de Justice ». Mais ces rodomontades récurrentes ont fini par faire partie du décor, et ont perdu toute crédibilité. L’ingénieur Vonjy n’avait-il pas écopé d’une peine de prison, juste pour s’être opposé au mauvais endroit et au mauvais moment aux bidasses qui voulaient assaisonner la foule de leurs balles ?

C’est donc dans une ambiance curieuse que nous allons marquer le 26 juin 2009. Avec un sentiment de frustration pour le passé, de colère pour le présent et d’anxiété pour l’avenir. Joli tableau. Mais nous autres Malgaches n’en n’avons-nous pas été les principaux peintres ?

40 commentaires

Vos commentaires

  • 24 juin 2009 à 08:34 | rom1 (#1140)

    Très bel edito...

    Mais peut on vraiment parler d’indépendance quand on connait l’importance des « bailleurs » de fonds !!! (qui font défaut en ce moment)

    • 24 juin 2009 à 08:52 | racynt (#1557) répond à rom1

      Bonne remarque de Rom1. Ceci dit, Ndimby a raison, on ne vas pas tous mettre sur le dos des étrangers, nous sommes tout de même les principaux peintres car dans la politique malgache depuis ces 50 dernières années, on avait tendance à défendre les « tsangan’olona » et non les « tsangan-kevitra » (culte de la personne et non d’idéologie).

      Hier Dieg avait dit que les filles du Sud sont les plus belles pourtant on n’en voient aucune qui travaillent en tant qu’hôtesse de l’air à air mad comme si le critère de recrutement était semblable à un concours de beauté (loool). C’est vraiment un lapsus révélateur, on aurait cru entendre le fameux slogan « Mard Ravalomanana, sady bogosy no mpanana » comme si le poste de président de la république se limite aussi à un concours de beauté et de richesse. On a encore du chemin à faire...

      Un forumiste cependant à lancer un belle idée de passer à un régime parlementaire (si j’me trompe pas), afin justement d’arrêter ce culte de la personne qui ne nous a pas apporté grand chose à part de nouvelle tête tous les dix ans.

    • 24 juin 2009 à 09:44 | Albatros (#234) répond à rom1

      Bonjour,

      « les bailleurs de fonds font défaut actuellement » !!!.

      Mais ils avaient levé le pied de l’accélérateur fin 2008 devant l’obscurité de l’utilisation de certains fonds. Les pro-Ravalomanana auraient peut être du demander des comptes à ce moment là.

      Si maintenant ils appuient sur les freins pour débloquer les fonds dans Madagascar a besoin c’est peut être parce qu’ils attendent de Rajeolina qu’il rétablisse RAPIDEMENT une LEGALITE à Madagascar par des élections.

      Tous les bailleurs de fonds, y compris les Saoudiens, les Koréens etc... ont aussi des problèmes à domicile.

      Alors la chose la plus urgente pour Mada n’est pas d’augmenter les militaires (encore une fois bien nombreux par rapport aux instituteurs), ni d’essayer de vendre de l’eau mais de rétablir une cohésion nationale par des bulletins de votes à tous les niveaux ; Villages, Régions etc... etc...

      Cordialement

    • 24 juin 2009 à 11:39 | Zakabe (#670) répond à Albatros

      Pour faire un bilan, il faut d’abord s’asseoir et, ensuite, prendre le temps de réflechir. Seulement, après 49 années d’aventures, s’asseoir est trop douloureux. Si vous voyez ce que je veux dire !

      Je crois plutôt que la source du mal se trouve en nous-même : notre culture, notre philosophie, notre mode de pensée et, “horresco referens”, certaines des valeurs léguées par les Ntaolo.

      Ne fustigez pas trop nos hommes politiques. Vous ne faîtes qu’insulter le miroir sous prétexte que l’image qu’il vous donne ne vous plaît pas.

    • 24 juin 2009 à 11:44 | rom1 (#1140) répond à Zakabe

      d’accord la dessus

      « attention au raccourcis »tous pourris...."

      ça ne crée jamais rien de bon...

    • 24 juin 2009 à 12:11 | lanto herilala (#463) répond à Zakabe

      Ne fustigez pas trop nos hommes politiques. Vous ne faîtes qu’insulter le miroir sous prétexte que l’image qu’il vous donne ne vous plaît pas.
      Désolé de ne pas être d’accord car pour être politicien, c’est un choix comme tous les autres métiers. Quand on choisi de servir son pays par la politique, il faut faire selon la règle de l’art. Donc, si les politiciens malagasy font n’importe quoi, il est plus que normal qu’on les ’fustige’. Il est alors un grand besoin de réellement formater le milieu politique à Madagascar.

    • 24 juin 2009 à 17:23 | zaka (#1418) répond à Zakabe

      Zakabe a formulé en quelques mots ,,à sa manière, des vérités qui au premier abord peuvent surprendre.
      Il a raison,,faisons une pause, et voyons les choses en toute sérénité. Si on faisait réference à l’évolution de notre pays, et à son histoire ; le temps nous manquerait. On ne pourrait pas rattraper les pays développés en leur emboitant le pas, et en refaisant leur parcours,, on n’a pas le temps.
      - Soyons pragmatiques, peut être et restons aux faits récents :
      - Qu’est ce qui a marché à l’époque de Ra8 ?, et qu’est ce qui n’a pas marché ? .
      - Qu’est ce qui marche actuellement à l’ère Rajoelina et de la HAT.
      - La HAT serait elle suffisamment raisonnable pour reprendre ce qui marchait bien à l’époque de Ra8, et rejetter ce qui ne marchait pas ?.
      «  »« Je crois plutôt que la source du mal se trouve en nous-même »" dit Zakabe.

      - Il a raison,, je reprends l’exemple du multipartisme à Madagascar. Pourquoi une telle gabegie de partis politiques. Ceux qui fondent les partis politiques sont convaincus que leur parti est le meilleur,, même si les représentants de ces partis sont trés limités en nombre. C’est l’égocentrisme malgache,, « Izaho no manana ny marina ».
      Ma mère qui adore la musique, m’a fait un jour une réflexion qui sur l’instant (j’étais gosse) ne m’a pas choqué,, elle s’étonnait que les archets des violonistes de l’orchestre symphonique de Tananarive n’étaient pas synchrones ; c’est à dire que tous les archets ne montaient pas ou ne descendaient pas en même temps comme dans les orchestres classiques. Plus tard j’ai pensé trouver la réponse,, chaque violoniste jouait en solo,, à sa manière. Et oui,, c’est notre mentalité malgache,, chacun s’imagine qu’il est le plus beau, et le plus fort... Au total, il n’y a pas de conscience collective. En bref,, la démocratie est encore une longue marche à entreprendre.

      — «  »Ne fustigez pas trop nos hommes politiques. Vous ne faîtes qu’insulter le miroir sous prétexte que l’image qu’il vous donne ne vous plaît«  » dit Zakabe.
      - J’aime bien cette formule. En critiquant nos hommes politiques, nous pratiquons une sorte d’autoflagellation. Nous sommes ainsi faits.
      - Que faire alors ?,,
      - Vous n’arriverez pas à persuader la HAT de reprendre ce qui a été positif lors de l’époque Ravalomanana.
      - Si Ravalomanana revenait (qui sait ??). Est ce que si on lui donnait une autre chance,, (il s’est même repenti), il tiendrait compte des erreurs passées et serait en mesure de faire montre d’une meileure gouvernance.
      - C’est à vous malagasy d’en décider.. Vous voulez continuer avec la HAT,, assumez.
      Vous ne voulez pas,, alors réagissez.
      L’expectative est une mauvaise solution

    • 24 juin 2009 à 20:18 | Tsy Vendrana (#2417) répond à racynt

      De un : les bailleurs de fonds ont de l’importance parce que Ratsiraka et Ravalomanana veulent bien leur en donner.

      De deux : pour l’instant les bailleurs de fonds N’ont PAS d’importance puisque ils ne sont tout simplement pas là !

    • 25 juin 2009 à 07:37 | ragasy (#416) répond à Tsy Vendrana

      Aza mba vendrana ihany hoy aho

  • 24 juin 2009 à 08:38 | Citoyenne Malgache (#599)

    Il ne faut pas s’étonner si nos revenus n’ont guère augmenté. Il faut qu’une nation produise pour que les revenus des ménages en profitent, et pour cela les infrastructures sont plus que nécessaires.

    Qu’est-ce qui s’est passé ?

    Ere socialiste : investissements à outrance pour des usines qui n’ont jamais fonctionnées, alors que de l’autre côté les infrastructures (routes, barrages, énergie...) sont laissées à l’abandon réduisant les 3/4 du pays dans une situation d’enclavement profond, détruisant la moitié des périmètres hydroagricoles etc...

    Epoque Hery velona : On change de gouvernement tous les trimestres. Changer de logo et d’en-tête devenait des réalisations majeures pour les ministères... alors pour ce qui est de l’amélioration des infrastructures...

    Crise de 2002 : ponts dynamités sur des routes nationales...

    Coup d’Etat 2009 ...pas la peine d’insister, c’est trop écoeurant.

    Pendant ce temps, les entreprises n’arrivent pas à se développer car leur business plan se réduit à : se relever des crises tous les 7 à 10 ans.

    Ma foi, améliorer les revenus ne relève pas d’un miracle démocratique... mais certains semblent être convaincus du contraire.

    • 24 juin 2009 à 08:40 | lalatiana (#1016) répond à Citoyenne Malgache

      Hummmm !!!

       :-)

  • 24 juin 2009 à 08:39 | lalatiana (#1016)

    Superbe papier Ndimby ... !!!

    Bizarrement, j’écrivais hier sur ce sujet ...

    Les 50 dernières années d’expérience, pour nous d’indépendance, pour d’autres de développement (et de retours d’expérience) ont confrontés les pays en voie de développement, à tous les modèles politiques et tous les modèles de développement économique, avec tous les échecs, souvent tous les drames, mais aussi tous les succès ...

    Quand on sait que la Corée du Sud en 1960 était au même niveau que notre pays ... Ca laisse rêveur ... Bon toutes choses étant, les situations ne sont pas nécessairement comparables ...

    De fait, pour autant que ces 50 dernières années paraissent désespérantes en termes de résultat, ne pourrait on pas y voir une lumière :

    Ces 50 années, ne seraient elles pas avec son lot de crises et de drames, un mode accéléré de maturation de l’histoire malgache.

    Thèse : peut on en 50 ans (allez ... 150 ans, depuis la colonisation ) développer la culture politique et économique, Valider et maturer des modèles de production que certains ont mis (au moins) deux millénaires à bâtir ... ???

    A cette question, je m’amuserai bien à dire : pourquoi pas ... J’accorderai à TGV d’être passé dans l’histoire pour avoir réveillé (parfois par réaction, certes) une nouvelle citoyenneté malgache et une nouvelle conscience politique ...

    Je m’amuserais bien à dire pourquoi pas, parce que nous pourrions considérer que ces 50 années de « dégringolade » (*) n’étaient qu’un mode accéléré d’évaluation de nos (im)possibles !

    Mais il nous revient désormais de CAPITALISER sur ces 50 dernières dessus pour enfin choisir NOTRE modèle de développement - et de choisir les dirigeants qui l’appliqueront (**)– en synthèse de tous ceux là qui ont précédé, et en composant avec les modèles du développement durable...

    Si nous n’en sommes pas capables, nous ne méritons ni de nos ancêtres, ni de nos martyrs, ni de nos descendants.

    (*) Ce serait bien d’avoir les chiffres annuels intermédiaires y incluant la croissance démographique et la croissance du PIB

    (**) Je l’ai déja reproché, mais je ne reprocherai jamais assez, comme Ndimby, la faiblesse des constructions intellectuelles de ces gens au pouvoir ... Les futures élections doivent être pour nous l’occasion d’EXIGER de ceux qui prétendent nous représenter de JUSTIFIER FORMELLEMENT de leur vision du futur du pays, de leurs programmes ... leur mode incantatoire est insupportable ... Il faut qu’ils arrêtent de nous prendre pour des ... bref ! je m’énerve ... je m’énerve ...

  • 24 juin 2009 à 08:46 | Noue (#2427)

    Mais de quelle independance parle-t-on ? Croyez-vous que pendant ces 49 ans , cette independance a bel et bien existé ?
    49 ans de misères , 49 ans de lutte mais pas d’issue ? Ne doit-on vraiment pas s’y mettre au plus profond de penser à cette independance au lieu de la feter chaque année à la sauvette ?

  • 24 juin 2009 à 08:49 | Mandimbisoa (#2104)

    Miarahaba ny rehetra,

    Eny e Randimby,

    Inona moa no afaka lazainy ity tanintsika ity ?

    fa raha olona izy dia toy ireny vehivavy nijaly ampanambadiana ireny,
    miari-pery,mitomany mangina,manotany tena hoe :ho aiza ny hiafarany sy ny lalank’ alehan’ireto zanako ?

    ireto ankizy,hiray hina sa hisara-bazana ?

    Ireo nofidiana natao ho rain-janaka, ny tenany aloha no hitany sy vokisany,
    Isika ankizy ,raha mba te hiteny,dia daroka sy sazy no azo...

    ka hoy aho hoe :Efa lehibe isika izao

    Anjarantsika ankizy no manohina ny renintsika ,ampisehoina azy araky izay mety atao ny fitiavantsika azy,

    Anjarantsika ankizy no MIFIDY izay olona tsara hiara-dia amin’ity renintsika ity,lazaina azy ireo fa isika tsy zazakely intsony ka mbola ho tataraina izao atsanga-tsy aman’orana rehetra izao,

    Anjaratsika ankizy NO MIEZAKA hanao izay ahatafita antsika,izay no vali-babena ho an’ity renitsika ity

    Izao savorivory eto am firenena izao dia anatra ho an’ny rehetra ,tsy ny mpitondra ihany fa isika rehetra MPIFIDY
    ka mahereza daholo hivohy ny lakana

    hanome hery vao sy tsiky ho an’ity fiRE(NY)nentsika ity !

  • 24 juin 2009 à 09:08 | jane d (#2353)

    I have nothing else to add, except this crisis has stirred up our spirit of collective patriotism. Let’s keep it that way and we will get our country out of the dinosaur’s way and back to progress.

    • 24 juin 2009 à 10:29 | Lemurkata (#801) répond à jane d

      Pour cela, il faudrait que les jeunes intellectuels s’investissent en nombre dans la politique au pays pour remplacer tous ces opportunistes, dinosaures et autres putchistes.

      Car pour l’instant, le champs politique malgache ne nous offre comme choix que ces trois sortes d’énérgumènes. Il nous faut capitaliser ce réveil du patriotisme pour espérer positiver l’issue de cette crise. Autrement, ce ne sera qu’un éternel recommencement.

      Les assises régionales et nationale pourraient être un bon début pour cette capitalisation. A condition qu’elles soient réellement inclusives et consensuelles, et non un simulacre d’assise pour tenter de faire bonne figure auprès de la communauté internationale.

    • 25 juin 2009 à 07:43 | ragasy (#416) répond à Lemurkata

      C’est quoi « jeunes intellectuels » au juste, dites-moi ?

  • 24 juin 2009 à 09:31 | Rabila (#1379)

    du Picasso sur un nuage ...

  • 24 juin 2009 à 09:53 | FAHJUNZI (#424)

    DIEU me dit de construire un monde meilleur et j’ai dit comment ?
    Le monde tourne à l’envers, si froid,si noir et si complexe actuellement. Comment dois-je m’y prendre ?
    Mais DIEU, dans sa sagesse, dit : « CONSTRUIS SEULEMENT UN MEILLEUR TOI. » Construire un meilleur VOUS est le premier pas vers une meilleure MADAGASCAR. La solution commence en vous et :« Si chacun devenait partie de la solution,Madagascar n’aurait pas de problèmes ».J’appuie « Vous êtes une personne ».et je dis : « Il y a trois grandes choses dans ce monde - un océan, une montagne et un homme et une femme déterminés.En qualité de citoyens intéressés, nous devons souligner le progrès, pas seulement les problèmes. Je ne crois pas qu’on doive enterrer les problèmes, mais je crois que la meilleure façon de résoudre un problème consiste d’abord à le définir. Nous devons également nous rappeler que l’espoir et l’encouragement sont les ingrédients essentiels de la solution de tout problème.Exemple ; le problème racial.Tout le monde connaît le problème, mais peu de gens connaissent les progrès accomplis pour le résoudre.Ayant connu M/car à l’époque de la colonnisation, ce qui m’a fait démarrer, c’est mon instituteur vazaha nous a dit dans ma classe : »A blanchir la tête d’un nègre, on perd sa lessive." cela ne doit pas nous faire rabaisser, mais au contraire, nous ferons lever et de plus belle.Seul l’homme peut croire. La profondeur de sa croyance détermine l’altitude du succès de l’homme.

  • 24 juin 2009 à 10:27 | Rasoa (#1122)

    Raha oharina amin’ny vehivavy malagasy 49 taona tokoa moa i Madagasikara dia heveriko ho toy izao ihany koa :

    Mbola tsara tarehy ary matotry ny fiainana na dia somary misy « ridule » aza, angamba koa « maty vady » sy maro anaka dia hifandroritan’ny lehilahy tia tena samy te ho tompony nefa tsy manam-piniavana ny hijoro hanana andraikitra amin’ny ankizy.

    Ny ankizy koa moa tsy mahay mifanaja indrindra rehefa mitombo ny taona : samy miseho ho manan-tsaina noho ny hafa ka ny iray milaza fa Rakoto no tokony ho vadin’ni Neny, ny iray mihevitra fa i Randria no tsara sy ny sisa ..... ahahahaha ihihihihih

    Dia sahiran-tsaina i Neny dia sady tsy an-dRakoto no tsy an-dRandria ka potipotika ny fiainany e !!!!

    • 24 juin 2009 à 19:11 | Mihaino (#1437) répond à Rasoa

      MADAGASIKARA ange RASOA ka vehivavy tena manja be sady be mpitia no be mpialona e ...
      Tsara be ilay ohatrao kanefa ny mampalahelo dia isika samy MALAGASY no tsy mahay miaro ny tanindrazantsika ary faly miady hevitra sy miady an-karona toy ny valala...

      ON SE TROMPE DE CIBLE : C’est mon idée depuis le début de cette crise.Depuis 1960, nos cadres et nos politiciens étaient FORMES et maintenant FORMATES par nos amis occidentaux et deviennent même leurs vassaux.
      Les qqs cadres,issus des pays de l’est, sont sous-estimés et sous-évalués ??!!

      Je suis vraiment triste en voyant nos jeunes qui imitent tout ce qui vient de l’occident. Eux et leurs parents bien sûr ont oublié complètement notre origine ORIENTALE et AFRICAINE...

      Enfin, il est vrai que nous sommes ridicules actuellement à cause de certains dirigeants qui n’ arrivent pas à résoudre tous nos problèmes ??!!

  • 24 juin 2009 à 11:30 | observatrice (#2065)

    49 ans de gâchis
    gâchis, probablement , mais je dirais plutôt apprentissage de la démocratie , adolescence , tardive certainement ; mais les occidentaux ont mis 2 siècles pour y parvenir, et nous en sommes à 49 ans .

    Cela dit, il ne faut pas s’en tenir là ; l’émergence de partis politiques avec des projets de société (y -en -a t-il ? peut-être des petits bourgeons comme le parti écologiste )est l’avenir de notre pays

    Si un parti amène un président au pouvoir et non le contraire ; celui-ci, aurait un droit de regard sur la politique mené par son candidat . C’est à cela qu’il faut s’atteler

    • 24 juin 2009 à 11:48 | rom1 (#1140) répond à observatrice

      « Si un parti amène un président au pouvoir et non le contraire ; celui-ci, aurait un droit de regard sur la politique mené par son candidat . C’est à cela qu’il faut s’atteler »

      Une des phrases les plus sensées que j’ai lu sur ce forum...Bravo

      Le candidat a une election présidentielle est son PROJET...

      Observatrice pourrait se transformer en Participante !!!

    • 24 juin 2009 à 22:26 | rota rakotomalala (#2628) répond à observatrice

      observatrice presidà !!!

  • 24 juin 2009 à 12:08 | Madagascan (#1869)

    Excellent papier !
    Concernant la loi sur les partis politique, je pense qu’effectivement, il faut absolument que des règles du jeu claires soient imposées aux partis.

    Je pense qu’il faut que l’Etat fasse un « pacte » avec les partis politique. Ce pacte reviendrait à dire « l’Etat vous donne les moyens matériels (financiers) de construire de véritables partis politiques, et en contrepartie,vous les partis vous vous engagez dans un code de bonne conduite ». Ce code de bonne conduite pourrait donner obligation d’une profession de foi avec des engagements sur l’économie, le social... pour chaque élection, obligation de respecter les lois et la Constitution, obligation de publier les comptes de campagne, ...

    Le but est avant tout que les partis politiques fassent l’effort de se positionner politiquement, prennent des engagements sur la façon dont ils veulent conduire les affaires. Le peuple pourra alors choisir en fonction, non plus de la beauté ou de la richesse du candidat, mais en fonction de ce qui leur semble le mieux pour eux.
    Evidemment, on n’est pas à l’abri des promesses électorales, mais au moins, l’électeur pourra tirer un bilan, et éventuellement sanctionner par leur vote ceux qui n’ont pas assez tenu leurs promesses.

    La faiblesse de mon plan, c’est l’Etat. En tout cas la capacité de l’Etat à rester neutre vis-à-vis de la vie politique. Un Président est censé être au-dessus des partis. Quand un président taille la constitution à son gré pour sécuriser son pouvoir, comment espérer que les partis politiques fassent confiance ?

    Les promesses de la HAT son alléchantes : Une IVè république, avec un statut présidentiel révisé (à la baisse), des instances ré-équilibrées. Si en plus une commission électorale indépendante, avec un vrai budget, était en capacité à gérer ce pacte avec les partis politiques, ca serait une vraie révolution.
    Malheureusement, au vu des personnes constituant la HAT, on peut douter sur la capacité de la HAT d’accomplir réellement les promesses faites pour justifer leur prise en force du pouvoir.

  • 24 juin 2009 à 12:52 | rajery (#2199)

    Disons un siècle de gachis, car pour être réaliste il faut compter depuis notre première capitulation devant l’envahisseur, ... En outre, il me semble qu’on n’a jamais pu gouverner notre pays d’une manière indépendante, ainsi le compteur continuera encore mais jusqu’à quand.

  • 24 juin 2009 à 14:38 | hafatra (#1895)

    Raha firenena no resahina dia toy izao no fanisana azo atao ho azy :isaky ny taona misy ny faha 29 volana febroary ny fankalazana ny tsingerintaonany .Noho izany dia mbola zaza mitombo isika satria vao 12 taona sy fahefany fotsiny.
    Be ny ditra natao kanefa tsy ny lavo no tena zava-dehibe fa ny miarina dia manohy ny lalana.
    The show must go on hoy ilay hira izay.
    Izay ilay maha-malagasy antsika ,misy maha-ratsy azy kanefa tsy afaka ho lasa vitsika na sinoa na morisiana isika fa gasy tena gasy .
    Always walk on the bright side of life hoy ilay hira faharoa.
    Aza kivy ramalagasy havako fa mitsangana , aza manana ahiahy, moramora ihany no ady eo !

  • 24 juin 2009 à 16:08 | Rabila (#1379)

    avvocato del diavolo

    Peut être que nous étions partis de trés loin.

    En 1960, comment étaient les choses :
    - quelques centaines de bacheliers
    - quelques dizaines d’ingénieurs
    - un millier de médecin bac+3 de Befelatanna
    - une dizaine de docteur en médecine
    - un docteur en pharmacie devenu ministre
    - zero docteur veterinaire
    - moins d’une dizaine d’ingénieurs agronomes
    - un officier général : commandant venu del’armée française
    - cinq officiers - capitaine et lieutenant
    - quelques milliers d’administrateur civil niveau BEPC (CSD - Lemyre de Vilier)
    - aucun pilote d’avion
    - aucun officer de la marine marchande
    - beaucoup d’institueurs
    - peu de professeurs au lycée
    - 3 lycées à Tana
    - aucun lycée en province
    - ...

  • 24 juin 2009 à 19:21 | salama (#729)

    Permettez à un vazaha belge de se posez des questions sur le rôle des des autorités politiques et des lois malgaches ?
    En avril 2008, je suis parti avec 10m³de dons récoltés parmi la population pour des centres sociaux, scolaires, culturels, sportifs et médicaux. J’ai été aidé financièrement par mon administration communale et par les enfants des écoles.
    Trouvez-vous normal qu’on me réclame 70.000.000 fmg pour être autorisé à distribuer ?
    Trouvez-vous normal de devoir faire une demande écrite au Conseil des Ministres pour obtenir l’exonération des frais de douane ?
    Trouvez-vous normal de ne recevoir aucune aide des autorités politiques ?
    Seul le directeur du port m’a apporté son soutien.
    Trouvez-vous normal de devoir effectuer plus de 1000km en taxi-brousse pour contacter et recontacter les autorités ?
    Trouvez-vous normal de recevoir un visa touristique pour distribuer les dons, payer les frais de port, trouver un transport et payer le chauffeur ?
    Trouvez-vous normal que 10 caisses sur 11 ont été distribuées 9 mois après mon retour ?
    Trouvez-vos normal que depuis le 16 avil 2008 la caise contenant le matériel médical n’a toujours pas été distribuée ?
    Trouvez-vous normal que des autorités
    avec lesquelles j’ai discuté se retrouvent en prison ?
    A 70 ans, c’est le plus grand affront que j’ai dû subir.
    Pouvez-vous me répondre ? merci

    • 24 juin 2009 à 20:03 | zaka (#1418) répond à salama

      Je regrette que votre élan génereux ne fut pas reconnu et que les autorités de l’époque vous ont malmené.
      Votre cas n’est pas unique,, et il y a eu plusieurs témoignages dans le même style.
      Ce que vous devez comprendre : les malagasy sont méfiants par nature, et vos 10 mètre cube de dons pourraient passer aux yeux de certains, malgré votre bonne foi, pour des objets de contrebande, ou tout au moins, que vous destinez à une vente illicite. Il faudrait prouver le contraire aux autorités.
      Pour éviter de telles déconvenues, il aurait fallu, bien avant votre départ d’Europe, préparer l’intendance, c’est à dire les organismes qui allaient réceptionner vos dons. Il y avait un travail de relation publique préalable que vous avez omis de faire. Personne ne vous croira sur parole.
      Dorénavant, il faudrait associer des ONG ou autres institutions déjà sur place (Madagascar) pour que vos dons atterrissent là où il faut. Si vous travaillez en solitaire sans prévenir personne, malgré vos 70 ans, on vous marchera tout simplement sur les pieds.

    • 24 juin 2009 à 21:23 | salama (#729) répond à zaka

      Je vous remercie de vos conseils.
      En 2003 et 2005, j’avais déjà envoyé 5m³ cela sans problème.
      Lors de mon tout premier voyage, je suis allé chercher une jeune fille pour qu’elle effectue ses études en Belgique. Séparée de ses parents, elle subissait des sévices moraux et physiques.J’ai aidé les autres enfants à retrouver leur mère. Mon deuxième voyage a pour but d’acheter des terrains et de contruire une maison d’accueil.Etranger, je n’étais pas propriétaire. En Belgique, les délégations malgaches se rendant à Bruxelles passaient chez moi : le questeur n°2, l’ancienne ministre de la culture ...Elles se rendaient dans les écoles et j’organisais des rencontres avec les autorités belges et européennes ainsi qu’avec la presse.
      J’étais invité à l’ambassade le jour de la fête nationale.
      L’ancien Ambassadeur consultait mes vidéos destinées aux enfants des écoles belges. J’ai organisé des échanges de correspondances scolaires entre Madagascar et la Belgique.(200 élèves)
      Pour les douanes,une liste des dons était jointe ainsi que les destinataires.
      En une fois tout est fini.

    • 25 juin 2009 à 03:01 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à salama

      Je vais répondre directement à « SALAMA ».Madagascar devrait revoir tout le système d’aide publique ou privée.NON à l’assistanat,OUI à une aide programmée.Il ne suffit pas d’envoyer à MADAGASCAR tous les déchets des pays émergents ou riches.
      Maintenant,je vais parler de notre fête nationale du 26 juin 2009.Pour PARIS,je regrette que les Gasy Taitra Tampoka(G.T.T.)ont tout fait pour la boycotter.J’aurais souhaité juste copier/coller le contenu de nos accords avec la FRANCE en 1960 mais l’événement de « foutre dehors » de l’Ambassade les membres du G.T.T. dirigés par « VAZAHA d’ARAGO » est une occasion symbolique pour la fête du 26 juin,date de la signature des accords franco/malgaches.
      Je ne veux pas m’apitoyer sur les 49 ans de notre indépendance mais j’exprime des voeux pour l’amélioration des accords particuliers avec la FRANCE.
      Au diable les critiques de nos relations avec la FRANCE.
      Basile RAMAHEFARISOA(2)22ramahefarisoa
      Pour lalatiana !!!je suis en retard à cause d’un heureux événement à PARIS.

  • 24 juin 2009 à 22:19 | rota rakotomalala (#2628)

    même pas vrai ! une femme de 49 ans n’est pas « gâchée », n’a pas de rides et vit très bien !!! na ! ndimby, demande à citoyenne si c’est vrai me concernant...j’rigole !!!

    l’heure est grave : un demi siècle de vie bientôt et c’est vrai, à part les 7 dernières années, qu’est ce qu’on a ? plus rien puisque même ce qui a été réalisé pendant ces 7 dernières années, c’est anéanti en combien ? 1 mois ?

    je vous invite à aller sur le lien suivant relatif au Doing Business 2009 à Madagascar et je vous laisse analyser par vous même...
    http://go.worldbank.org/T5P5CEZA00

    Ho ela velona i Madagascar sy ny « cinquantenaires » retraretra

  • 24 juin 2009 à 22:35 | rota rakotomalala (#2628)

    peut être hors sujet mais bon : voici un autre lien que je vous invite à consulter...ça parle de la réduction de la pauvreté en Chine, des leçons pour l’Afrique ?
    http://go.worldbank.org/Y0EFWOMT00

    • 25 juin 2009 à 03:05 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à rota rakotomalala

      La chine est devenue la deuxième puissance économique du monde.Sincèrement,faut-il la considérer comme un pays idéal ?????
      Basile RAMAHEFARISOA(2)22ramahefarisoa

    • 28 juin 2009 à 10:21 | tribun (#2036) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      à mon avis ce qui compte c’est le revenu par habitant

    • 28 juin 2009 à 10:23 | tribun (#2036) répond à tribun

      et en Chine ça doit pas faire lourd !!!!

  • 25 juin 2009 à 10:13 | maso (#2264)

    Peu etre qu’une opposition constructive est en trai de naitre sur le forum de tribune.
    Si quelques politiques pouvaient signer sans pseudo on pourrait penser qu’ils s’interresssent chose incroyable à la politique et au débat d’idée

  • 25 juin 2009 à 16:29 | da fily (#2745)

    Ah, c’est THE question : 49 ans to be or not to be ?

    Faut admettre que c’est plutôt : alive but not so good !

    Pour ma part une dame de 49 ans c’est la quintessence de tout ce qui a à prendre chez une dame : le très bon et le moins bon. Mais cette dame s’est bonifiée comme le vrai vin.vive les quadras !

    Pour ce qui est de mme Dago, c’est le contraire : plus elle avance dans le temps, plus elle enfile les tares, elle n’a rien appris de son passé tumultueux, elle ne veut pas se vendre, pourtant elle accepte tous les marchés de dupes qu’on lui propose !

    Ses enfants non plus ne l’aident pas beaucoup, ils se complaisent soit dans l’attentisme stérile, soit ils sont carrément turbulents et n’hésitent pas dans ce cas à pousser les frangins dans l’escalier ou plus simplement à les tackler tel D.Deschamps dans sa période la plus noire(de préférence per derrière).

    Comment dans ce cas, avoir bonne mine et le montrer à tout le monde ?
    Le fard ne peut indéfiniment cacher ces traits tirés et ses larmes qui perlent au coin de l’oeil !
    26 juin anniversaire des plus pénibles qui s’annoncent : les enfants ne seront pas tous à la fête, les vahinys bouderont le vary@anana et y en a carrément qui se mettront en deuil !
    Fiasco sur toute la ligne, alors qu’elle demandait simplement mme Dago d’un peu de reconnaissance et d’estime pour tout ce qu’elle a déja offert(un pays formidable que des suppôts du vilain brûlent) !

    mme Dago, tes enfants ne sont pas tous mauvais, ni tous bons, mais ils faut qu’ils apprennent à T’AIMER avant tout.
    Et se seront de bons fils et de bonnes filles qui te choiront comme tous les raiamandreny le méritent. Car je sais que tu nous aime si fort.

    da fily ( un enfant de mme Dago qui voudrait revoir sa mère sourire)

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