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Environnement

Protection de l’environnement

375 m3 de déchets ménagers collectés et détruits à Antsiranana

mercredi 20 mai 2020 | Mandimbisoa R.

Près de 375 m3 de déchets viennent d’être collectés et détruits à Antsiranana, révèle le ministère de l’Environnement et du développement durable. Ce sont des déchets ménagers à bord de 17 navires qui ont accosté au port d’Antsiranana. Sociétés privées et associations se sont donnés la main pour cette collecte en collaboration avec la direction du ministère dans cette région. Et il s’agit d’une action qui va continuer pour assurer que les déchets des navires ne polluent pas l’environnement marin et urbain de la ville.

Des actions parallèles ont également été menées quelques jours plus tôt dans la région Analanjirofo où les déchets en plastiques éparpillés dans les chefs-lieux de districts étaient estimés à 768 kg, composés principalement de bouteilles en plastique. Ainsi, les responsables du ministère au niveau de cette région avaient mené une large campagne de sensibilisation et de mobilisation de la population afin qu’ils ne jettent pas leurs déchets dans la nature.

A moyen-terme, les responsables ont engagé des négociations avec des grandes sociétés à Toamasina pour valoriser les déchets en plastique. A long-terme, ils envisagent de mettre en place un centre de transformation et de recyclage de déchets dans les principales villes de la région d’Analanjirofo pour valoriser les déchets et créer ainsi de l’emploi pour la population locale.

10 commentaires

Vos commentaires

  • 20 mai 2020 à 14:22 | Besorongola (#10635)

    EST-IL SÛR QUE CES DECHETS NE PROVIENNNENT PAS DES PAYS INDUSTRIALISES ?

    Déchets toxiques : L’Afrique devenue la poubelle du monde
    Par L’Economiste | Edition N°:2365 Le 20/09/2006 |

    . Le traitement des déchets dans les pays industrialisés est particulièrement onéreuxDes produits toxiques déchargés à Abidjan, des fûts radioactifs en Somalie : l’Afrique est une destination privilégiée, car bon marché, des produits toxiques venant du monde entier en raison d’un cocktail explosif mêlant pauvreté, corruption et démocratie défaillante ou inexistante. « On nous parle de mondialisation, de village global mais nous, en Afrique, on a l’impression que la fosse septique de ce village, c’est bien l’Afrique », a déclaré un célèbre militant écologiste sénégalais, Haïdar El Ali, responsable d’un centre de plongée à Dakar. L’affaire des déchets toxiques déversés d’un bateau grec dans des décharges de la capitale économique ivoirienne (7 morts, 24 personnes hospitalisées, 37.000 consultations) n’est que la dernière en date d’une série qui a progressivement transformé le continent le plus pauvre du monde en poubelle. Il y a moins d’un an, en décembre 2005, le tsunami parti d’Indonésie et balayant tout l’océan Indien jusqu’aux côtes somaliennes avait endommagé des containers de produits très toxiques, entreposés sur la côte nord de la Somalie, plongée depuis 15 ans dans l’anarchie d’une guerre civile. A la suite de fuites de substances chimiques et radioactives, des maladies étaient apparues au sein des populations locales, selon le Programme de l’Onu pour l’environnement (PNUE). A la fin des années 80, des entreprises européennes se débarrassaient déjà à moindres frais de déchets contenant de l’uranium, du plomb, du mercure ou autres produits industriels. Le chaos dans lequel est plongé depuis 15 ans le pays n’a fait qu’accentuer le phénomène. En 1996, le Parlement européen avait officiellement demandé aux gouvernements du Royaume-Uni, de l’Italie et de l’Espagne de rapatrier les déchets toxiques exportés en Afrique du Sud par la multinationale Thor Chemicals Ltd. Il avait rappelé que « les centaines de tonnes de déchets de mercure toxique ont gravement nui à la santé de la population locale et provoqué d’importants dommages à l’environnement ». Au Cameroun, quelque 5.600 litres de chlore avaient été abandonnés en 2005 dans un village de la banlieue de Douala, la capitale économique. Les autorités avaient tenté de dissoudre le chlore en mer mais l’opération avait viré au drame : un soldat tué et une dizaine de blessés lors d’une explosion accidentelle. Le traitement, ou l’abandon pur et simple, de déchets en Afrique est d’autant plus prisé que traiter les déchets dans les pays industrialisés est particulièrement onéreux. Selon l’organisation française de défense de l’environnement Robin des Bois, le traitement des déchets s’élève entre 300 à 500 euros le mètre cube en Europe. En Afrique, une telle opération revient de six à quinze fois moins chère, car il n’y a très souvent ni traitement proprement dit ni stockage. La Convention de Bâle, qui réglemente depuis 1989 le transport de déchets, a contribué à assainir le secteur, mais les trafics se poursuivent, l’affaire d’Abidjan n’étant que la partie émergée de l’iceberg.Synthèse L’Economiste.

    DECHETS EN AFRIQUE , UNE AFFAIRE JUTEUSE.
    https://afripriz.org/recyclage-des-dechets-en-afrique/

    • 21 mai 2020 à 16:42 | Bijourmonzami (#10967) répond à Besorongola

      Qui va affréter un navire pour 375 m3 de déchets ?

  • 20 mai 2020 à 14:34 | Bijourmonzami (#10967)

    Ben voyons, les « pays industrialisés » (comprenez les colonisateurs blancs assoiffés du sang des noirs et apparentés ) n’ont que ça à faire ... affréter un navire au prix fort pour aller se débarrasser de 375 m3 de déchets à Madagascar !
    Coût de revient de l’opération : 10 fois plus cher que si on les incinérait en France... mais c’est pas grave !

    Apparemment, un des effets secondaires délétères de l’abus de tisane orange c’est l’apparition sournoise de crises de complotite aiguë !

    • 20 mai 2020 à 15:00 | Besorongola (#10635) répond à Bijourmonzami

      DONNEZ-NOUS VOTRE SOURCE QUI MONTRE QUE :« ENVOYER LES DECHETS EN AFRIQUE COÛTE 10 FOIS PLUS CHER QUE DE LES INCINERER EN FRANCE ».

      Selon l’organisation française de défense de l’environnement Robin des Bois, le traitement des déchets s’élève entre 300 à 500 euros le mètre cube en Europe. En Afrique, une telle opération revient de six à quinze fois moins chère, car il n’y a très souvent ni traitement proprement dit ni stockage.

      Comment l’Europe fait passer ses déchets informatiques pour des dons « humanitaires »
      par Rachel Knaebel 27 janvier 2014

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      Chaque Français produit 20 kg de déchets électriques et électroniques par an ! Que deviennent notamment nos millions de téléphones, d’ordinateurs ou de tablettes devenus obsolètes ? Une partie de ces équipements électroniques est collectée par une filière de traitement des déchets. Un très petit nombre est réparé. Et des milliers de tonnes sont envoyées, illégalement, vers les décharges d’Afrique ou d’Asie. Les autorités commencent à agir pour limiter la casse. Mais les multinationales qui gèrent la filière du recyclage ont-elles vraiment intérêt à privilégier de véritables solutions ? Enquête sur le parcours de nos déchets et les intérêts en jeu.
      C’est une déferlante. Environ 900 millions de smartphones se sont vendus dans le monde en 2013, dont 15 millions en France (50 millions depuis 2008). Plus de 300 millions de PC continuent d’être livrés sur la planète. Plus de 100 millions d’Européens posséderont une tablette tactile en 2016 [1]... Les parts de marché des fabricants – Acer, Apple, Dell, HP, Samsung... – se portent bien. Les décharges africaines de déchets informatiques également.
      « Après Noël, il y a toujours plus de déchets électroniques qui arrivent. Les gens achètent du nouveau matériel et jettent l’ancien. Du coup, plus de gens travaillent sur les décharges ici », explique Mike Anane, journaliste ghanéen. « Dans la décharge d’Agbogbloshie, 10 000 personnes en moyenne s’occupent du démantèlement des déchets électriques et électroniques. » Des dizaines de milliers de personnes qui se rendent malades à démonter des appareils et à brûler les câbles. Agbogbloshie, dans la banlieue d’Accra ; la capitale, est la plus grande décharge de déchets électroniques au Ghana.
      Mike Anane travaille depuis dix ans sur les exportations illégales de déchets d’équipements électriques et électroniques (appelés DEEE ou D3E). « Au début, ces déchets arrivaient par demi-camions. Le phénomène a explosé ces huit dernières années. » Aujourd’hui, il évalue à 500 le nombre de containers de D3E qui arrivent tous les mois au port ghanéen de Tema. Sur place, dans les décharges à ciel ouvert, les équipements sont démantelés, une partie récupérée, le reste brûlé, sans protection suffisante pour les travailleurs du site. Avec des conséquences désastreuses pour les populations locales : le site d’Agbogbloshie est classé parmi les dix endroits les plus pollués au monde, selon le classement effectué par l’ONG suisse Greencross et l’institut américain Blacksmith [2]. « Les déchets électroniques sont toxiques. Ils contiennent des substances cancérigènes », rappelle le journaliste ghanéen [3]. Comme les fluides frigorigènes pour les réfrigérateurs, les tubes cathodiques, les écrans à cristaux liquides, interrupteurs au mercure, ou simplement du plomb, du cadmium, du chrome…
      Exportations de déchets déguisées en dons humanitaires
      La convention internationale de Bâle (entrée en vigueur en 1992), interdit l’exportation de déchets dangereux des pays membres de l’OCDE vers ceux du Sud. En Europe, les règles sont encore plus strictes : une directive européenne a structuré en 2002 la filière de la collecte et interdit à ses États membres d’exporter leurs déchets, dangereux ou non, pour les faire éliminer dans un pays étranger. Malgré une convention internationale vieille de plus de vingt ans et une législation européenne, rien n’y fait. Les déchets s’empilent au Sud. Pourquoi ? « Les États-Unis n’ont pas ratifié la convention de Bâle, rappelle Mike Anane. Et les pays européens font passer les exports de déchets électroniques pour des dons d’équipements usagers ».
      Envoyer en Afrique ou en Asie des équipements électroniques hors d’usage sous couvert d’en faire un don « charitable » : la pratique est répandue en Europe. Les objets sont déclarés par les transporteurs comme des biens de seconde main. Car les exports de matériel électronique d’occasion sont, eux, autorisés. L’Agence européenne de l’environnement estime qu’entre 93 000 et 216 000 tonnes d’équipements électroniques usagés ont été exportées par l’Allemagne vers des pays non européens en 2008 [4]. Soit l’équivalent du poids d’une trentaine de tours Eiffel ! Mais près d’un tiers des équipements électroniques ou électriques importés au Ghana en 2009 étaient en fait hors d’usage, estime le secrétariat de la Convention de Bâle à l’Onu [5]. Ces déchets déguisés en matériel d’occasion viennent d’Europe, pour 85% d’entre eux. Bizarrement, dans ce sens, la « forteresse Europe » semble bien laxiste.
      10% des déchets français envoyés à l’étranger

    • 20 mai 2020 à 21:47 | vazahagasy taratasy (#10911) répond à Bijourmonzami

      @Bijourmonzami,
      Attention, je connais de près ce sujet, travaillant dans un bureau d’études sur l’environnement, les déchets. La France est en grande difficulté, je peux l’assurer. Je ne peux en dire plus pour clause de confidentialité. Vous pouvez vérifier le nom des intreprises et leurs activités sur internet.

    • 20 mai 2020 à 21:48 | vazahagasy taratasy (#10911) répond à Bijourmonzami

      @Bijourmonzami,
      Attention, je connais de près ce sujet, travaillant dans un bureau d’études sur l’environnement, les déchets. La France est en grande difficulté, je peux l’assurer. Je ne peux en dire plus pour clause de confidentialité. Vous pouvez vérifier le nom des intreprises et leurs activités sur internet.

  • 20 mai 2020 à 14:55 | SNUTILE (#1543)

    Comment un pays pauvre peut détruire les déchets ménagers, et dans quel lieu exactement dans le cas de Madagascar ?
    Quel est le nom de ce bateau bien trop gros appartenir à Madagascar ?

  • 20 mai 2020 à 15:04 | Besorongola (#10635)

    En France, les réseaux Envie et Emmaüs (tous deux membres de Rreuse) ont un partenariat avec Eco-systèmes, qui collecte les trois-quarts des D3E ménagers français. Ce qui a permis la réparation de 478 000 appareils, en 2012. Cela peut sembler beaucoup. Mais ce n’est que 1,3% des plus de 37 millions d’appareils collectés par l’éco-organisme la même année ! Bien loin des 5% demandés par Michal Len, donc [10].
    Des éco-organismes gérés par les géants de l’électroménager
    Les éco-organismes français ont-ils vraiment intérêt à promouvoir le réparation des objets collectés ? « Le système des éco-organismes fonctionne plutôt bien. Mais ceux-ci misent encore beaucoup plus sur le recyclage que sur la réutilisation. C’est normal puisqu’ils sont gérés par les entreprises qui produisent et distribuent les équipements ! », analyse Laureline Bourit, de FNE. Les éco-organismes sont des sociétés de droit privé, à but non lucratif, agréés par l’État pour une mission d’intérêt général. Mais dans leurs conseils d’administration siègent les géants du secteur électronique et électroménager. Eco-systèmes est présidé par un responsable de l’entreprise Seb, Alain Grimm-Heckersont, et ses administrateurs sont issus de Darty, But, Saturn, Philips, Samsung… Idem chez les deux autres éco-organismes agréés pour la branche, ERP et Ecologic.
    Mélissa Bire, porte-parole d’Eco-systèmes, défend ce fonctionnement : « La directive européenne de 2002 a mis en place le principe de « responsabilité élargie du producteur ». C’est donc la loi qui demande aux producteurs de s’organiser pour traiter les D3E. Ils ont simplement transféré leur responsabilité à ces éco-organismes. La porte-parole assure : « Nous ne sommes pas des représentants des producteurs. »
    Soit. Mais le rôle de ces éco-organismes est bien d’agir au service de leurs adhérents, producteurs et distributeurs, pour assurer le respect de leurs obligations légales. Et pas pour une meilleure protection de l’environnement. « Les producteurs et distributeurs écrivent eux-mêmes les règles du jeu auxquelles ils doivent se soumettre. Ils ne sont pas dans une démarche de prévention, tranche Laura Caniot, du Cniid. Ce n’est pas dans leur intérêt de dire qu’il faut acheter moins de produits, qu’ils soient plus facilement repérables, qu’ils aient une durée de vie plus longue. C’est un gros problème. »
    A quoi sert l’éco-participation ?
    Un problème qui resurgit avec la question des éco-participations, cette contribution payée par l’acheteur lors de l’acquisition d’un appareil neuf et reversée aux éco-organismes pour financer la gestion des déchets. Cette participation sert à financer le système de traitement des D3E. Mais son montant est extrêmement bas : en moyenne un euro pour un aspirateur, 30 centimes pour une tablette tactile, 10 centimes pour un ordinateur portable. Trop peu pour financer le ramassage, le démontage, la récupération ? « Il faut résonner en terme de tonnage, avec les économies d’échelles qui correspondent », note Mélissa Bire, porte-parole d’Éco-systèmes.
    « Pour collecter et recycler un ordinateur, il faut évidemment plus que ça », assure pourtant Claude Bascompte, des Amis de la Terre. Il a siégé jusqu’à cette année à la commission d’agrément des éco-organismes de D3E. « Le niveau de l’éco-participation est bas parce que le niveau de la collecte des D3E est bas. Aujourd’hui, un tiers des déchets sont collectés. Mécaniquement, si le niveau de collecte augmente, les éco-contributions devront augmenter. Donc, ce n’est pas forcément dans l’intérêt des éco-organismes de collecter plus. » Une éco-contribution plus élevée pourrait faire hésiter les consommateurs lors de l’achat. « Entre l’intérêt particulier des producteurs et l’intérêt général de réduction des déchets, il y a des contradictions », conclut Claude Bascompte.
    Des produits longue durée, innovation impossible ?
    Une solution serait de moduler le niveau de cette contribution en fonction de la conception du produit, avec une prise en compte « des matériaux plus ou moins toxiques, de la durée de vie des produits, de la facilité de les réparer, de l’accès plus ou moins aisé aux pièces détachées », explique Laureline Bourit. Une réforme semble en tout cas indispensable face à l’arrivée constante de nouveaux produits électroniques à la durée de vie toujours plus courte. « Les nouvelles tablettes et nouveaux smartphones vont être encore plus rapidement jetés à cause de l’obsolescence des logiciels, explique Camille Lecomte, chargé de mission pour l’ONG Les Amis de la Terre [11] Et ce sont des produits qu’on ne sait pas recycler dans de bonnes conditions aujourd’hui. Dans un smartphone, il y a une quarantaine de métaux différents. En France, on ne sait en recycler que 17. »
    Pourtant la consommation de ces appareils est en pleine explosion. Le volume mondial de déchets électroniques va augmenter d’un tiers dans les cinq prochaines années, selon une estimation de l’initiative Solving the e-waste problem – qui réunit Nations Unies, industries, instituts de recherche et ONG. À qui la faute ? En grande partie aux producteurs qui mettent en place des stratégies bien pensées pour inciter, voir contraindre, à acheter toujours plus souvent un nouvel appareil : des batteries intégrées qui ne durent que 18 mois, des pièces détachées qui changent à chaque génération de produits, des systèmes d’exploitation impossibles à mettre à jour sur des modèles anciens… Pour pousser le consommateur à acheter les fabricants savent faire preuve d’imagination et d’« innovation ». Pas pour recycler ni réparer.

    Rachel Knaebel

  • 20 mai 2020 à 18:37 | isoarha (#8297)

    Bonjour,
    « Les déchets sont détruits à Antsiranana » .
    Comment ? Incinérés ? Enfouis ? Éparpillés ou semés au gré du vent ?
    Et ils se gargarisent de préoccuper de l’environnement, mais de quel environnement parle t-on ici ?
    Il y a peut-être un incinérateur à Diego maintenant , qui peut le confirmer ?

    • 20 mai 2020 à 20:33 | Besorongola (#10635) répond à isoarha

      OUI DES INCINERATEURS EXISTENT A MADAGASCAR !

      Gestion des déchets médicaux : Nouvel incinérateur pour le CHU de Morafeno Toamasina
      Redaction Midi Madagasikara 3 novembre 2016 0 Commentaire

      Le nouvel incinérateur remis dernièrement au CHU de Morafeno Toamasina.
      Le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Morafeno, à Toamasina, vient d’être doté d’un nouvel incinérateur ainsi que d’un local de stockage de bouteilles d’oxygène. Ces nouveaux équipements et infrastructures, d’une valeur totale de 40 millions d’ariary, ont été remis par la compagnie minière Ambatovy pour contribuer notamment à l’amélioration de la gestion des déchets médicaux afin de limiter les risques sur la santé de la population environnante. Ces nouvelles installations remises officiellement le 12 octobre 2016, constituent la contribution de la compagnie minière à la mise aux normes des installations du CHU de Morafeno. L’existence du nouvel incinérateur permettra ainsi de mieux gérer non seulement les déchets médicaux du CHU de Morafeno, mais également ceux des autres centres de santé de base (CSB) environnants qui ne disposent pas encore de telles installations. Ces CSB auront ainsi accès à cet incinérateur.
      Recueillis par Hanitra R.

      Un nouvel incinérateur de déchets au Centre Hospitalier Universitaire de Toamasina
      vendredi 19 décembre 2014 | Bill de Madagascar Tibune.

      L’Hôpital Be de Toamasina a réceptionné ce jeudi 18 décembre des mains d’Ambatovy, un nouvel incinérateur de déchets en remplacement de l’ancien qui ne fonctionne plus depuis plusieurs années. Cet appui entre dans le cadre du fonds d’investissement social de la compagnie minière Ambatovy, à l’image de ce que cette compagnie vient d’effectuer pour alléger les délestages de la JIRAMA lorsque dans le cadre du PPP, elle avait offert tout récemment avec Madauto des groupes électrogènes à la JIRAMA.
      Le nouvel incinérateur va améliorer la gestion des déchets médicaux et ménagers et éviter d’éventuels risques sur la santé des patients et de la population environnante. C’est un matériel innovant, facile à utiliser et économique, qui peut fonctionner avec tout genre de carburant disponible localement, comme le bois, le pétrole, le charbon, l’huile, l’essence ou le gasoil et qui ne requiert pas d’électricité. Il est capable d’incinérer 400 kg par jour de déchets médicaux combustibles et domestiques. La dotation de ce matériel s’accompagne également d’une formation offerte au personnel de l’hôpital sur son utilisation, maintenance et entretien, et d’autres équipements individuels, incluant, entre autres, des gants de protection, des bottes de travail, des masques à poussiers, des combinaisons de travail, des blouses de travail, ainsi que des matériels et outillages pour leur permettre de manipuler l’incinérateur dans les meilleures conditions et en toute sécurité.

      Pour rappel, Ambatovy a mis en place un fonds de 25 millions USD, appelé Fonds d’Investissement Social, en 2012, pour financer des projets sociaux et d’infrastructures dans les régions d’implantation de la compagnie. Seize projets sont actuellement financés par ce fonds, incluant entre autres, les projets de gestion de déchets à Toamasina et Moramanga, la construction du Bazar Be de Toamasina et le projet de ferme avicole dans les communes longeant le pipeline.

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